(Minghui.org) Une vague de procès internationaux
visent Luo Gan,et le Bureau 610, pour lavage de cerveau, torture et
meurtres systématiques sur les pratiquants de Falun Gong
Un procès criminela été intenté aujourd’hui à Heksinki, Finlande , accusant le Chef du « Bureau 610 », structure de type Gestapo, Luo Gan, des crimes de génocide et de torture. LONDRES (EFGIC)– pour la deuxième fois en trois jours, un Membre du Comité Siégeant du Politburo du Parti Communiste, Luo Gan, s’est vu intenter un procès pour son rôle dans l’application d’une politique de génocide contre les pratiquants de Falun Gong. Ces quatre dernières années, le “Bureau 6-10” en Chine – décrit par le Congrès des Etats-Unis comme un organe chargé de “superviser la persécution des membres du Falun Gong par le lavage de cerveau organisé, la torture et le meurtre" – a été l’instrument principal de l’application d’une politique de génocide envers les pratiquants de Falun Gong. (à propos) Aujourd’hui, Luo – qui est vice-directeur du “Bureau 610” en visite
en Finlande pendant 3 jours– a été accusé des crimes de génocide
et de torture. La plainte se base sur la Convention de Génocide des Nations Unies, ratifiée par la Finlande le 18 décembre 1959, ainsi que sur la Convention des Nations Unies Contre la Torture, que la Finlande a ratifiée le 29 septembre 1989. Faisant partie de ces conventions, les cours finlandaises sont autorisées à entendre des cas qui allèguent la violation de ses termes. Les plaignants sont Mme Cuiying Zhang et Mme Jane Dai qui toutes deux pratiquent le Falun Gong. Mme. Zhang – Artiste peintre traditionnelle chinoise internationalement appréciée qui a exposé ses œuvres dans 27 pays et quatre continents (site internet) – a été emprisonnée et torturée en Chine pendant huit mois parce qu’elle pratique le Falun Gong. Le mari de Mme Dai a été torturé à mort par la police en Chine pour avoir refusé de renoncer à sa pratique du Falun Gong, et son corps partiellement décomposé a été découvert abandonné dans une cabane. Mme Dai a mené une lutte de plusieurs mois pour obtenir les cendres de son mari des autorités chinoises et a passé les deux dernières années à voyager dans le monde avec sa petite fille pour faire prendre conscience à propos de cette persécution qui a tué son mari. Luo Gan et le “bureau 6-10” – Une Gestapo contre le Falun Gong D'après un document interne du Parti Communiste Chinois datant du 7 juin 1999, dans un discours au Comité Central du Parti Communiste Chinois, Jiang a ordonné au Comité de mettre en place un bureau pour le "groupe de direction" et l'a appelé “Le Bureau de Direction pour Traiter de la Question du Falun Gong,” aussi appelé “Bureau 6-10,” il l'a nommé pour la date où il a été officiellement fondé. (“voir comuniqué” ) Jiang a personnellement nommé trois chefs du “Bureau 6-10,” dont l'un était Luo Gan. Le “Bureau 6-10” est devenu un système bien organisé et indépendant, qui va du gouvernement central jusqu'aux gouvernements locaux, et qui jouit d'un pouvoir absolu sur chaque niveau de l'administration dans le Parti, ainsi que les branches politiques et judiciaires. Dans un article publié le 5 août 2001, dans le Washington Post, un responsable du gouvernement chinois a évoqué la tactique en trois points "violence", "pressions fortes et campagne de propagande" et "séances de lavage de cerveau" comme étant l'approche du gouvernement chinois pour éradiquer le Falun Gong. “Chaque aspect de cette campagne est essentiel,” disait le Washington Post en citant ce responsable. “La violence toute seule ne fonctionne pas. Les lavages de cerveau tous seuls ne fonctionnenent pas non plus. Et aucun des deux ne fonctionnerait si la propagande n'avait pas commencé à changer la manière dont pense le public. On a besoin des trois.” Le Washington Post disait, “en janvier, le bureau 610 secret de Pékin, un corps expéditionnaire chargé de lutter contre le Falun Gong, a ordonné à tous les comités de quartier, aux institutions d'Etat et aux entreprises de commencer à utiliser les [séances de lavage de cerveau], d'après des sources au gouvernement. Aucun membre du Falun Gong ne doit être épargné. Les membres les plus actifs sont directement envoyés dans des camps de travaux forcés où on les "casse" en les battant et en les soumettant à d'autres tortures.” D'après des sources en Chine et des milliers de témoignages de victimes, le “Bureau 6-10” a mis en place une directive semblable en trois points indiquée par Jiang fin 2001 à l'adresse de tous les niveaux du gouvernement: 1. Détruire les pratiquants de Falun Gong
physiquement par des travaux forcés systématiques, et couverts
par l'Etat, la torture et les meurtres. Cela inclus aussi les
tortures mentales en mobilisant les équipements de lavage de cerveau,
les conversions forcées et l'incarcération dans des hôpitaux
psychiatriques où on leur injecte des drogues détruisant leur système
nerveux. En tant que vice-président du “Bureau 6-10 Office” Luo a inspecté personnellement les branches Politiques et Judiciaires ainsi que les camps de travaux forcés dans le pays pour s'assurer que tous les niveaux du gouvernement appliquent la directive en trois points de Jiang Zemin contre les pratiquants de Falun Gong. D'après le Rapport 2001 de la Commission des Droits de l'homme des Nations Unies, Luo Gan savait parfaitement les formes de torture et les mauvais traitements utilisés contre les pratiquants de Falun Gong dans les camps.“ En octobre 2000, le rapport des Nations Unies a fait état que, “les gardiens de prison du camp de Masanjia à Shenyang, dans la province de Liaoning, auraient déshabillé 18 pratiquantes de Falun Dafa et les auraient jetées dans les cellules de prisonniers criminels. On rapporte que Luo Gan, un haut responsable du Parti Communiste, était au courant de l'incident. Les 18 femmes seraient encore en prison.” Un vague de procès internationaux vise Luo Gan et le « Bureau 610 » Le procès finlandais est le treizième des procès intentés dans dix pays ces deux dernières années contre des haut fonctionnaires chinoises ou des corps de gouvernement pour leur rôles dans la persécution du Falun Gong. (actualités - site internet) Il est le cinquième procès international à viser Luo et/ou le “Bureau 610” qu’il supervise. Il y a trois jours, un procès criminel a été intenté contre Luo en Islande accusant le chef du « Bureau 610 » de crimes de torture, génocide et crimes contre l’humanité. Luo était alors en voyage de deux jours en Islande qui se vante d’être la plus vieille démocratie dans le monde. (actualités) Le mois dernier un des avocats qui a poursuivi le dictateur chilien, Augusto Pinochet, a intenté un procès criminel en Belgique au nom des pratiquants de Falun Gong contre Luo Gan, l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin et un autre haut fonctionnaire chinois. Le procès accuse les trois hommes de génocide, de torture et de crimes contre l’humanité. (actualités) En décembre 2002, un procès criminel a été intenté en France accusant l’ancien Vice-Premier de la Chine, M. Lanqing Li – qui était à la tête de l’administration du " Bureau 6-10" - de crimes de torture. En juillet 2003, la cour criminelle française a lancé les procédures judiciaires sur cette affaire. (article) En octobre 2002, un procès a été intenté dans une Cour de District des Etats-Unis accusant l’ancien dirigeant chinois, Jiang Zemin, et le " Bureau 6-10" de torture, génocide et crimes contre l’humanité.. (article) Luo Gan fait face en Filande à un ennemi qui ne lui est pas familier – L’Autorité de la Loi La Convention de Génocide des Nations Unies et les statuts des NU correspondants refusent l’immunité aux officiels de gouvernement. Intenter cette poursuite criminelle en Islande pourrait donc sous ces conventions gâter la « ‘défense de l’immunité » typiquement mise en avant par Luo et ses pairs lorsqu’ils sont confrontés à des accusations criminelles ou civiles en dehors de la Chine. Selon la Convention sur la Prévention du Génocide, Article IV, “les personnes commettant le génocide ou d’autres actes énumérés dans l’article III [génocide] seront punies, qu’ils soient des dirigeants constitutionnellement responsables, des fonctionnaires publics ou des individus privés. » Des statuts similaires des Nations Unies ont fait écho à ce principe en traitant les accusations de génocide. Le Statut du Tribunal International pour l’Ex Yougoslavie et le Rwanda (Articles 7 et 6 des statuts respectifs) déclare : « La position officielle de toute personne accusée, qu’elle soit Chef d’Etat de Gouvernement ou responsable de Gouvernement, ne dispensera pas une telle personne de la responsabilité criminelle pas plus qu’elle n’allègera son châtiment. » Si les articles de la Convention de Génocide sont appliqués, Luo pourrait être confronté à une enquête criminelle ou même à l’arrestation durant son séjour en Finlande. Contact information: |
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