Par un pratiquant de la Grande Loi venant de Chine
(Minghui.org)
Une amie pratiquante m’a raconté une courte histoire qu’elle a vécue lorsqu’elle clarifiait la vérité. Même si ce n’était grand chose pour elle, j’ai senti la grande compassion du Maître à protéger ses disciples durant notre cultivation. J’ai vu les difficultés que les pratiquants doivent surmonter lorsqu’ils vont clarifier la vérité dans les villages de campagne. J’ai écrit cette histoire pour qu’elle serve de témoin de la compassion du Maître à nous sauver. J’espère que tous les pratiquants qui font la pensée droite et des actions droites feront des efforts assidus pour clarifier la vérité et sauver les êtres vivants !
Je suis une pratiquante de la Grande Loi du nord est de la Chine. J’habite dans un petit village isolé et autour de ce village c’est très peu peuplé. Le rues sont tortueuses et étroites et il est difficile d’aller d’un endroit à un autre. Il y a beaucoup de personnes à la campagne qui sont trompées par les mensonges des êtres pervers et il est très difficile pour eux de recevoir des documents qui clarifient la vérité. En tant que pratiquant de la Grande Loi, je prends la responsabilité de faire de mon mieux pour aller vers eux clarifier la vérité.
Une fois, quelques pratiquants et moi-même avons décidé d’aller dans une autre ville pour distribuer des documents de clarification de la vérité. La ville était à 40 milles de la nôtre. La région est différente de la ville, dès qu’un étranger va dans un village, tout le village est courant. Comme d'habitude, nous avons distribué des documents pour clarifier la vérité durant la soirée. Un ami pratiquant a accepté d’utiliser sa motocyclette pour amener une pratiquante plus âgée et moi-même. Le soir où nous devions y aller, deux autres pratiquants qui avaient entendu parler de notre plan voulaient nous accompagner. Considérant le fait que l’un de ceux-là venait de trouver sa voie de cultivation récemment et que ce n’était pas vraiment facile pour lui de sortir de chez lui pour clarifier la vérité, nous avons décidé d’y aller tous ensembles. Toutefois, la motocyclette ne pouvait prendre que 2 passagers à la fois. Alors, le pratiquant qui la conduisait a amené la pratiquante âgée et moi-même en premier. Le voyage fut court et léger. La motocyclette bien qu’elle portait le poids de 3 personnes semblait aussi légère qu’une plume et roulait vite et sans effort.
Après plus d’une heure, nous sommes arrivés dans la ville. Nous avons commencé toutes les deux à distribuer des documents de clarification de la vérité. Le conducteur de la motocyclette est retourné chercher les deux autres pratiquants. Tout a bien été cette nuit-là. Tous les documents ont été distribués en moins de deux heures. En retournant, nous avons rencontré par hasard les deux autres pratiquants ainsi que le conducteur de la motocyclette. Nous nous sommes partagés la documentation de clarification de la vérité et l'avons distribuée chacun de son côté. Dans la région, beaucoup de familles ont des chiens. Les maisons sont très éloignées les unes des autres et d’habitude, nous devons marcher longtemps pour distribuer des documents pour clarifier la vérité dans les maisonnées. Il faisait très noir cette nuit-là, donc ce ne fut pas une tâche facile de distribuer des documents de clarification de la vérité. Les gens de cette région ne recevaient que très rarement de tels documents. Sachant qu’il y avait tellement de personnes qui ignoraient la vérité, je voulais distribuer plus de documents. Tout le monde a distribué facilement ses documents. Quand nous avons eu tous terminé, nous nous sommes rejoints et nous nous sommes préparés à retourner chez nous.
Sur le chemin du retour, le pratiquant qui conduisait la motocyclette nous ramenait de plusieurs milles pour ensuite nous laisser marcher pendant qu’il allait chercher les deux autres pratiquants qu’il ramenait de quelques milles. Ensuite, il revenait nous chercher. C’est comme ça que nous avons effectué notre retour.
Le brouillard était épais cette nuit là. Même le phare de la motocyclette n’arrivait pas à le percer. Au milieu du chemin, nous avons rencontré plusieurs personnes qui étaient dans un magasin que nous avons vu seulement lorsque nous avons été très près. Ils nous ont dit en criant : «N’êtes-vous pas XXX (le nom du conducteur) ? Arrêtez! » Ils nous ont dépassé en criant. Je me demandais qui pouvait être dehors au milieu de la nuit et qui pouvait nous reconnaître. J’ai pensé que ça pourrait être la police qui avait réussi à nous retracer. Le conducteur était très calme à ce moment-là et nous a demandé de descendre de la motocyclette immédiatement. Par hasard, il y avait un pont sur la route, alors, nous sommes descendues toutes deux de la motocyclette et nous nous sommes cachées sous le pont. Ensuite, le conducteur de la motocyclette a allumé ses phares et s’est dirigé vers l’auto. Comme le brouillard était très épais, les gens qui étaient dans l’auto ne nous ont pas vus. Plus tard, nous avons appris que ces gens étaient des parents du conducteur. Ses parents avaient appris que la police arrêtait les pratiquants qui distribuaient des documents de clarification de la vérité en les attendant à certains endroits locaux. La police avait mentionné le nom du pratiquant alors ses parents étaient venus le chercher cette nuit-là. Pour éviter que ses parents nous voient, le pratiquant était retourné tout de suite avec eux.
Nous ne savions rien de tout cela et nous avons continué à rester cachées sous le pont. Nous nous sommes concentrées pour envoyer la pensée droite. Après un certain temps, nous n’avons plus entendu de bruit. Nous nous inquiétions de la sécurité de notre ami pratiquant donc, nous avons été sur le pont le chercher mais nous ne l’avons pas trouvé. Nous avons donc continué à marcher jusqu’à la maison.
Il n’y avait pas de lumière sur le chemin et c’était très obscur. Je suis de nature craintive et mon amie pratiquante était une femme âgée. Je me disais en marchant que nous avions encore plusieurs milles à faire et que nous aurions à marcher jusqu’à l’aurore; je me demandais aussi si nous ne croiserions pas des voitures de police en chemin. Si la police nous recherchait, nous serions en danger. Après un certain temps, une autre pensée a surgi : « Est-ce que notre ami qui conduisait la motocyclette est en sécurité ? Est-ce que les autres pratiquants qui sont derrière nous sont en sécurité ? » J’étais inquiète et effrayée. Mon côté humain est devenu si fort que ma pensée droite s'affaiblissait de plus en plus. Nous avons commencé à essayer d’arrêter les autos en agitant la main. Parce que nous étions au milieu de la nuit, aucune auto ne s’arrêtait. Je suis devenue de plus en plus anxieuse et c’était devenu de plus en plus difficile d’arrêter une voiture. Plusieurs voitures sont passées sans s’arrêter. C’est difficile de décrire la sensation inconfortable que je ressentais à l’intérieur de moi-même. C’était bien que j’aie une amie pratiquante qui m’accompagnait car je devais faire appel à mon courage pour aller de l’avant.
Dans la nuit noire, mon amie pratiquante et moi-même marchions dans le brouillard épais. Je me disais à moi-même que je suis une pratiquante de la Grande Loi, que le Maître me protège à tout moment. En pensant au Maître, mon cœur est devenu calme. Toutefois, mon côté humain n’était pas encore à l’aise. Un camion a roulé vers nous et nous a dépassé rapidement. Au moment où la lumière du camion disparaissait, un halo formé de sept couleurs (rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, pourpre) est apparu devant nous; les couleurs étaient tellement claires, c’était merveilleux. Mon amie pratiquante l’a vu aussi. C’était une scène d’une autre dimension. Même quand j’y repense aujourd’hui, c’est encore très clair. Mon ami pratiquante et moi étions très heureuses. Nous savions que le Maître nous encourageait, nous des disciples de la Grande Loi à renforcer notre pensée droite.
À ce moment-là, mon esprit est devenu clair et mon cœur s’est calmé. Je n’avais rien à craindre. Je me souviens d’une amie pratiquante qui avait eu une expérience semblable. Cet amie pratiquante était craintive et avait très peur de marcher le soir. Une fois, elle est sortie pour distribuer des documents de clarification de la vérité avec un ami pratiquant. Elle a marché beaucoup de milles jusqu’à un autre village tard dans la nuit. Sur le chemin, il y avait un long tunnel pour les trains. Lorsqu’elle est retournée chez elle, elle a été séparée de son ami pratiquant et a dû traverser le tunnel toute seule. Sans lampe de poche, elle avait très peur. À ce moment une lumière qui était comme un grillage s’est allumée et s’est éteinte devant elle. Elle a suivi cette lumière. Lorsqu’elle a atteint le bout du tunnel, elle a trébuché sur quelque chose. Lorsqu’elle s’est relevée, elle a réalisé que c’était son ami le pratiquant! Quel arrangement fait par le Maître! En pensant à tout ça, je n’ai pas pu m’empêcher de dire intérieurement: « Maître, Maître, pour que les disciples ne traînent pas sur le chemin de la cultivation, tu t’inquiètes tellement de nous ! En tant que disciple, ma compréhension est trop basse. »
Avec la pensée droite plus forte, je me suis sentie puissante; le Maître arrange tout. Cette fois, lorsque nous avons agité la main pour arrêter une auto, un camion s’est arrêté. Le conducteur nous a amené là où nous allions. Après un certain temps, nous avons vu deux personnes marchant devant nous. Il se trouvait que c’était les deux pratiquants qui étaient derrière nous et qui marchaient maintenant devant nous. J’ai hésité un moment et le camion les a dépassé. Il était trop tard pour moi pour l’arrêter. Sur le chemin du retour, je me sentais très mal à l’aise. J’avais laissé en arrière nos amis pratiquants et j’aurais dû demander au conducteur de les amener chez eux aussi. Rapidement, je suis arrivée à la maison. Je suis descendue du camion et j’ai été surprise de voir une auto stationnée devant chez moi. Il se trouve que mon mari, un pratiquant lui aussi, avait par hasard été aidé par un ami et avait été ramené à la maison dans l’auto de cet ami. Il venait tout juste d’arriver à la maison lui aussi. Après avoir entendu ma description de la situation, mon mari est venu avec moi chercher les autres pratiquants.
Quand la voiture s’est arrêtée devant eux, ils ont été très surpris.
Cette nuit-là tout semblait hasardeux en surface. En fait, tout était arrangé par le Maître. Si nous pouvons mettre de côté nos propres attachements et marcher avec droiture sur notre chemin, le Maître peut tout faire pour nous.
Cette expérience peut sembler banale, toutefois, c’est elle qui m’a aidée à comprendre que toutes les expériences de clarification de la vérité élèvent et améliorent mon xinxing.* Chaque expérience comme celle-là me fait ressentir de plus en plus que cette clarification de la vérité est faite pour moi et pour personne d’autre. Je sais que ce que le Maître nous donne ne peut jamais être décrit en mots. Quelques pratiquants ne font qu’étudier le Loi et pratiquer à la maison et ne sortent pas clarifier la vérité. En y pensant, j’aimerais rappeler à mes amis les pratiquants qu’ils devraient clarifier la vérité en utilisant tous les moyens. C’est une façon de se responsabiliser et de responsabiliser les êtres vivants et de vivre selon la grande miséricorde et le grand salut du Maître.
* Xinxing – Selon les enseignements du Falun Gong, ceci fait référence à la nature de l’esprit, à la qualité morale et au caractère. Les pratiquants essaient de cultiver leur xinxing ou caractère pour être des meilleures personnes.
Traduit au Canada le : 01/09/2003