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Les actes criminels de torture commis à l’encontre des pratiquants de Dafa dans la Poste de Police de la rue Renmin dans la ville de Shiyan, province de Hubei

2 janvier 2004

(Minghui.org)

Un jour en octobre 2000, alors que je travaillais au Commissariat de Police de la Rue Renmin de la ville de Shiyan, province de Hubei, j’ai été témoin de comment la police a interrogé deux femmes (pratiquantes de Falun Dafa) dans le commissariat. Une des deux femmes paraissait avoir plus de 50 ans. Le chef du commissariat de police, M Gao, aussi bien que l’officier de police, M. Chen Xuyong, ont donné des coups de poing et des coups de pied à cette femme à plusieurs reprises pendant qu’ils l’interrogeait. Ils ont menotté ses mains derrière son dos avec une main tirée par dessus son épaule et l’autre main tirée depuis le bas de son dos, un type de torture brutale connu sous le nom de « porter une épée sur le dos ». Par la suite ils l’ont pendue en l’air par ses mains dans cette position. [C’est une combinaison de tortures illustrée par les figures 8 et 9 dans « Illustrations des méthodes de tortures utilisées dans les Centres de détentions chinoises et dans les Camps de travaux forcés, Partie 1 » sur ] Les deux policiers ont continué de la battre sauvagement sur le visage et sur la tête avec des ceintures, et la maudissaient en même temps. Le visage de la vieille dame a bientôt tourné au pourpre foncé. Des touffes de cheveux ont été arrachées de sa tête. Les deux policiers ont continué à faire ainsi et à la maudire pendant près de 3 heures avant de la laisser tomber finalement sur le plancher. Néanmoins, ils n’ont pas arrêté la torture. Ils ont continué à la rouer de coups de pied violemment sur sa poitrine et directement sur son cœur jusqu’à ce qu’elle en perde connaissance. Le deux policiers l’ont alors insultée en hurlant : « Vous faites la morte ! Relevez-vous bon sang ! ». Je ne pouvais plus supporter de regarder tout cela, et je suis allé voir l’autre dame d’une quarantaine d’année pour voir si elle avait subit le même traitement.

Quand je suis monté à l’étage supérieur, la scène s’offrant devant moi était encore plus dramatique. L’autre chef de commissariat de police M. Liu, a ordonné à six policiers de la pendre dans la position de « porter une épée derrière le dos », exactement de la même manière que l’autre vieille dame à l’étage inférieur. Les 7 personnes la torturaient à tour de rôle, et de manière encore plus horrible. Les tortures qu’ils ont utilisée en ma présence incluaient lui donner des coups avec des ceintures, lui gifler violemment le visage et la choquer sur tout son corps avec plusieurs bâtons électriques. C’est probablement la scène la plus insupportable qu’une personne puisse voir en tant que témoin.

Mon cœur s’est rempli de grand respect et d’admiration pour ces deux femmes pratiquantes de Dafa. Malgré les tortures inhumaines, elles n’ont jamais pleuré ou demandé grâce. La brutalité de la police a échoué. A côté des policiers, ces deux femmes paraissaient remarquablement nobles et magnifiques.

Vers midi, les policiers avaient déjà torturé la femme la plus âgée pendant près de quatre heures et ont finalement enlevé ses menottes. Cependant, ils ont été incapables de le faire parce que ses poignets étaient énormément gonflés, les menottes étaient profondément entrées dans sa chair. Finalement, ignorant sa douleur, les quatre policiers ont enlevé brutalement les menottes de force. Pour la femme à l’étage supérieure, on lui a enlevé les menottes seulement à quatre heures de l’après-midi. Seulement c’était trop tard. Ses bras étaient brisés parce qu’elle avait été battue sauvagement durant sept heures et parce qu’elle avait été pendue en l’air dans la position de « porter une épée dans le dos ». Quand finalement elle est tombée sur le sol, elle a perdu connaissance à cause des douleurs atroces. Les officiers de police ont versé un seau d’eau froide sur elle pour lui faire prendre conscience et pour qu’elle ressente de nouveau la douleur. Par la suite, ils les ont envoyées directement au Premier Centre de Détention.

Deux jours plus tard, les policiers du Commissariat de Police de la Route de Renmin sont allés au centre de détention et ont recommencé à « interroger » les deux femmes pratiquantes du Falun Dafa. M. Liu, M. Gao, M. Chen Xuyong, et quelques autres policiers les ont entourées et ont commencé à les battre sauvagement. Ensuite ils les ont de nouveau menottées dans la position de « porter une épée derrière le dos ». La femme moyennement âgée qui avaient eu les bras fracturés deux jours auparavant à cause de cette position de torture pendant plus de sept heures s’est évanouie de douleur. Plus incroyable encore, ces policiers ont commencé à battre violemment les têtes de ces femmes après avoir vu ce qui était arrivé à la femme la plus jeune. Leur corps et leur tête avaient été déformés par les tortures affreuses subies deux jours auparavant et maintenant ces officiers les torturaient encore. Ces policiers ne font que « d’ajouter du gel à la neige » comme on dit en chinois. Ils leur causent encore plus de malheur dans leurs heures les plus noires.

J’ai été témoin encore d’un autre crime effroyable. A ce même moment, la police a amené une autre femme d’une trentaine d’années qui avait été enlevée à Pékin. Dès qu’elle est entrée dans la chambre, plusieurs policiers l’ont pris par ses cheveux et l’ont tenue en l’air pendant que d’autres ont commencé à la battre. Puis ils l’ont jetée à terre et ont écrasé sa tête avec leurs pieds. Après cela ils ont fait passer son corps d’un policier à un autre comme en jouant au football et ont demandé aux deux autres pratiquantes de Dafa de regarder. A ce moment crucial de lutte entre le bien et le mal, une pratiquante de Dafa a commencé à réciter sans cesse : « La Loi ne quitte pas le corps, le cœur remplit de Vérité, Bienveillance, Tolérance ; Un grand Arhat parmi les hommes, les divinités et les fantômes en sont effrayés. » (Hong Yin – Vertu Majestueuse) Cela a provoqué chez Liu et Gao une colère folle, ils ont laissé l’autre pratiquante et se sont jetés sur cette pratiquante qui avait récité le poème et l’ont giflée plusieurs fois. Cette pratiquante n’avait pas de frayeur ; les policiers par contre ont eu des douleurs insupportables à leurs mains. A ce moment, ce prénommé Gao a dit qu’il aimerait exercer ses jambes, il a levé sa jambe pour lui donner plus de force et a tout à coup donné un coup de pied brutal sur la poitrine de la pratiquante qui s’est évanouie sur le champ. Quand cette pratiquante a repris connaissance, ces policiers ont utilisé des ceintures pour battre les trois pratiquantes et ceci jusqu’à la fin de la journée. A la fin, les officiers de police ont exigé que les 3 femmes sortent par la porte en rampant, mais toutes ont refusé de s’y conformer et se sont relevées lentement mais dignement, avec détermination. A ce moment, les policiers leur ont donné des coups de pied derrière le dos les obligeant à se mettre par terre. Finalement ces trois pratiquantes ont été mises dehors à coups de pied. Par la suite, les 3 pratiquantes sont restées enfermées dans le centre de détention pendant 1 mois et ont dû chacune payer 5’000 à 8’000 yuans (500 yuans est environ le revenu mensuel pour un ouvrier urbain en Chine).

(Les informations ci-dessus ont été fournies par un témoin en décembre 2002)

D’autres actes criminels commis par la police du Commissariat de Police de la Route Renmin

Un jour en octobre 2000, des flyers clarifiant aux gens la vérité du Falun Gong et leur révélant la persécution ont été collés partout dans la ville de Shiyan. Afin de savoir la source des flyers, la police a enlevé le personnel et les propriétaires de chaque magasin de photocopies dans la ville de Shiyan. Elle a aussi ordonné la fermeture de beaucoup de ces magasins et a confisqué leurs équipements ce qui a provoqué la perte de foyers de beaucoup de personnes. La police a commis un acte encore plus cruel envers un homme d’une trentaine d’années qui avait pratiqué le Falun Gong et qui tenait un petit magasin, il possédait une seule photocopieuse. La police a mis à sac son magasin mais n’a pu rien trouver. Elle a confisqué la photocopieuse et a emmené illégalement le propriétaire jusqu’au centre de détention où elle l’a menotté et l’a battu pour essayer d’en tirer des aveux. L’homme a répondu d’une manière raisonnable et droite, ce qui a irrité encore plus les policiers qui l’ont ensuite mis dans la position de « porter une épée derrière le dos » et l’ont battu sauvagement pour lui faire admettre que c’est lui qui avait imprimé les documents de clarification. Quand les policiers ont vu que cette méthode ne portait pas de fruits, ils ont utilisé des chaussures, des bâtons électriques pour lui donner des coups sur tout son corps. L’homme a été immédiatement très gravement blessé. Ils l'ont torturé de cette manière de 6 heures du matin à 5 heures de l’après-midi. Durant cette période, l’homme s’est évanoui 3 fois. Chaque fois, la police lui a jeté de l’eau froide pour le réveiller et continuer la torture. Quand finalement les officiers ont décidé de partir, ils l’ont laissé pendu dans cette position toute la nuit dans la chambre d’interrogation.

Le matin suivant, quand les policiers étaient de retour pour le travail, ils ont trouvé l’homme inconscient. Ils l’ont finalement descendu et ont enlevé ses menottes. Cependant, les bras de la personne étaient cassés car il avait été pendu en l’air dans cette position durant presque 26 heures. Son corps était de couleur violette, pourpre et était tellement gonflé qu’il ne ressembait plus en rien à une forme humaine. Les policiers, qui n’avaient trouvé aucune preuves concernant cet homme ne trouvaient aussi rien pour justifier leur cruauté ; ils ont commencé à avoir peur des conséquences légales d’un meurtre si l’homme mourrait. En toute lâcheté, ils l’ont transporté à un hôpital de Sanyan pour le faire soigner. Pour ne pas révéler leurs actes criminels, le chef de police a dit à ses subordonnés avant de partir pour l’hôpital : « Quand les médecins vous demanderont la cause de ses blessures, vous devez répondre que c’est à cause des bandits qui lui ont volé son porte-monnaie et l’ont battu jusqu’à ce point. Si vous donnez une fausse réponse, vous allez alors le payer avec votre vie. » Le chef de la Poste de Police et deux autres officiers ont donc pris l’homme à l’hôpital Taihe. Les docteurs et les infirmiers ont été tellement choqués de voir les blessures graves. Ils ont alors demandé : « Qui est-ce qui vous a fait cela ? Ceux qui vous ont fait cela, possèdent-ils encore une nature humaine ? »

Après une investigation soigneuse, les médecins ont diagnostiqué que l’homme avait les deux bras cassés, ce qui nécessitait des plâtres et un séjour à l’hôpital. Les policiers qui ne voulaient pas exposer leur crime ont dit alors aux médecins qu’ils voulaient avoir cet homme au poste de police car il pourrait leur être utile pour une enquête criminelle et qu’une prescription médicale suffisait. Ainsi ils ont pris l’homme qui avait pourtant besoin urgemment des soins médicaux. Les policiers ont menti au centre de détention que l’homme était un pratiquant de Falun Gong qui avait été arrêté et l’ont gardé dans le centre durant un mois. En outre, la police lui a extorqué 5'000 yuans (le salaire mensuel d’un ouvrier urbain s’élève à 500 yuans). Cependant ce n’était pas encore la fin du supplice pour cet homme innocent. Après qu’il soit relâché du centre, la police l'a convoqué pour le forcer à suivre pendant deux mois des sessions de lavage du cerveau. Mais l’homme, à cause de ses bras cassés, était presque invalide et ne pouvait plus prendre soin de lui-même, des sources ont dit que dans la cellule où il était, des pratiquants du Falun Gong se sont occupés de lui pour l'aider, et à cause de cela le centre de détention l'a obligé à payer 3'000 yuans. Au moment où cet article a été écrit, l’homme ne pouvait pas encore utiliser ses bras.

(Texte fourni par un témoin en janvier 2001)

Texte posté le 12 juin 2003