(Minghui.org)
Le premier camp de travail forcé de la ville de Guangzhou est situé au pied de la montagne Poluo, ville de Chini, district Huadu. En janvier 2000, ce camp de travail a commencé à détenir les pratiquants du Falun Dafa hommes. À ce jour, plus de 600 pratiquants ont été envoyés à ce camp. La deuxième brigade a pour mandat spécial d'incarcérer les pratiquants.
Les pratiquants étaient obligés de s'asseoir sur les bancs en plastique faisant face à la fenêtre au long du corridor. Quatre détenus faisaient constamment des allées et venues et écrivaient les actions de chaque
pratiquant à intervalle de quelques minutes. Ils criaient fort aux pratiquants s'ils entraient dans la salle sans permission. Les détenus accusaient les pratiquants de réciter les enseignements du Maître s'ils bougeaient leur bouche ou de méditer s'ils fermaient leurs yeux. La récitation des enseignements du Maître et la méditation étaient interdites. À chaque fois que les pratiquants écrivaient des lettres, les détenus les prenaient pour examiner leur contenu. Ils retournaient seulement les lettres aux pratiquants si le contenu n'avait aucune relation avec le Falun Dafa. Encouragé par les geôliers, les détenus devenaient comme fous, étaient pleins d'arrogance et débitaient un langage grossier. Dans ce camp, la dignité des pratiquants n'était pas respectée et leurs droits humains n'étaient pas protégés.
Les pratiquants résolus résistaient fermement à la persécution. Ils persistaient à étudier la Loi, à pratiquer les exercices et à proclamer la droiture de la grande Loi. Ils refusaient de mettre les vêtements pour les prisonniers et ne répondaient jamais « oui » quand les geôliers faisaient l'appel. Ils ne tremblaient pas en rencontrant les gardiens. Par conséquent, certains pratiquants étaient assujettis à un prolongement de leur période d'incarcération, à subir des supplices additionnels, et à dormir dans le corridor, et d'autres formes de persécution. Certains ont été suspendus sur le poteau du basket-ball, les pieds touchant à peine le sol. Ils restaient suspendus, sous la pluie ou le soleil, toute la journée, à l'exception de l'heure du repas et d'aller aux toilettes, jusqu'à 23h:00. Ils étaient réveillés à 6h:00 le lendemain et suspendus à nouveau. Ce supplice durait plus de 20 jours et parfois allait jusqu'à trois ou quatre mois. Étant donné qu'ils étaient suspendus plus de 10 heures par jour, les orteils de nombreux pratiquants étaient enflés et leurs jambes tremblaient. Puisque leurs bras devaient tenir tout le poids du corps, la peau sur leur poignet était écorchée en raison des menottes coupant leurs poignets, et les coupures n'avaient pas assez de temps pour guérir. Le soir, leurs jambes avaient constamment des spasmes. Ils ne pouvaient pas dormir en raison de la douleur. Durant le jour, ils avaient le vertige. La douleur était inimaginable.
Les gardiens faisaient des arrangements pour que de nombreux détenus surveillent les activités des pratiquants, ce qu'il disaient et même les changements de leurs expressions faciales. Ces activités étaient notées et rapportées aux gardiens tous les jours. En même temps, afin d'isoler les pratiquants, les gardiens interdisaient aux d'autres détenus de parler aux pratiquants. Quiconque violait ce règlement, était battu et avait à écrire une lettre d'auto-critique, ce qui était une punition pas très sévère, tandis qu'une punition sévère comprenait une prolongation de la période d'emprisonnement. De plus, ils forçaient les pratiquants à faire des heures supplémentaires et interdisaient aux pratiquants la récitation en silence des enseignements du Maître. Leur but était d'effacer la mémoire du Falun Gong chez les pratiquants avec le temps.
Pour les pratiquants qui n'étaient pas contraints de renoncer à leur croyance après trois mois, les gardes torturaient à tour de rôle les pratiquants jour et nuit. Ils mettaient les pratiquants dans des salles isolées et faisaient jouer des cassettes diffamant la grande Loi jour et nuit ou bien sept à huit gardiens interrogeaient à tour de rôle le pratiquant jour et nuit pendant plusieurs jours. Les pratiquants avaient droit seulement à une ou deux heures de sommeil par jour, et certains n'avaient pas le droit de dormir du tout. Parfois, quatre ou cinq geôliers entouraient les pratiquants et criaient des slogans diffamant la grande Loi pendant trois ou quatre heures jusqu'à ce qu'ils soient fatigués.
Souvent les gardes menaçaient les pratiquants résolus : « Tu ne peux pas t'en sortir si tu ne te transformes pas. Si ta période d'emprisonnement est terminée, les gens du Bureau 6.10 viendront te chercher pour t'amener à « l'école de la loi » (centre de lavage de cerveau). Si tu ne te transformes pas dans trois mois, tu seras renvoyé au camp de travail, et tu feras le va-et- vient maintes fois. Au camp, les périodes d'incarcération étaient automatiquement prolongées pour les pratiquants qui ne coopéraient pas. Pour ceux qui faisaient la grève de la faim, pratiquaient les exercices ou exprimaient leur loyauté envers la grande Loi, les périodes d'incarcération étaient toutes prolongées, et en sus ils étaient assujettis à davantage de torture pour au moins trois mois à chaque fois.
Pour les pratiquants qui avaient terminé leur période d'emprisonnement mais qui étaient encore fermes dans leur croyance, le camp renvoyait leur libération à plus tard là où c'était possible. Si les autorités ne pouvaient plus prolonger la période d'incarcération, ils faisaient semblant de s'occuper de la libération mais ils les envoyaient en réalité à un centre de lavage de cerveau pour subir la persécution. Ainsi, les dirigeants pouvaient couvrir leur crime et persécuter davantage les pratiquants à leur gré dans l'environnement plus retiré qu'offre le centre de lavage de cerveau.
En septembre 2002, Le 1er camp de travail de la ville de Guangzhou a déployé beaucoup d'efforts pour mener leur opération de lavage de cerveau imposé aux pratiquants, employant massivement la main-d'oeuvre et d'énormes ressources matérielles pour torturer violemment les pratiquants afin qu'ils renoncent à leur croyance. Cinq nouvelles salles ont été construites dans la deuxième brigade pour être utilisées comme les cinq salles existantes pour la réclusion des pratiquants. Chacune de ces salles mesure environ 100 pi2 et n'avait pas de fenêtre. Chaque salle est équipée d'une porte en métal. Un trou pour épier a été installé sur la porte par les gardiens pour surveiller les pratiquants. De nombreuses tragédies se produisaient dans ces lieux exécrables.
Depuis septembre, des pratiquants qui viennent d'être kidnappés et des pratiquants qui demeuraient résolus, peu importe leur âge ou condition physique, étaient obligés d'endurer la torture dans ces salles de réclusion aussi longtemps qu'ils n'aient pas encore signé les « trois déclarations » [déclarations concernant la renonciation au Falun Gong, la promesse d'arrêter la pratique, d'aller en appel ou de s'associer avec les pratiquants].
Dans le but de contraindre les pratiquants à renoncer à leur croyance, les gardiens ont choisi un groupe de détenus robustes et méchants pour persécuter en particulier les pratiquants. Ils ont été exemptés du travail régulier et il leur a été alloués des points, ce qui réduisait leur peine d'emprisonnement de 20 jours s'ils étaient capables de faire en sorte qu'un pratiquant abandonne sa croyance et arrête la pratique du Falun Dafa. Une équipe était composée de deux détenus. Chaque équipe était en poste pendant 8 heures. Trois équipes ont à tour de rôle torturé un pratiquant.
Quand un pratiquant était amené à la salle de réclusion, ses vêtements étaient immédiatement fouillés. Puis les surveillants forçaient le pratiquant à rester debout ou de s'accroupir en faisant face au mur dans une position. Peu importe le degré d'engourdissement de ses pieds ou le gonflement de ses jambes, il n'avait pas le droit de prendre une pause même si elle était très courte. Pour accomplir cela, les autorités ont établi un règlement stipulant qu'un pratiquant du Falun Dafa pouvait aller une seule fois aux toilettes par jour. Si le pratiquant avait tout de même besoin d'aller à la salle de bain, il devait uriner dans le même verre utilisé pour se brosser les dents. S'il montrait le moindre signe de résistance, ses surveillants le cernaient. Ils surveillaient constamment ses activités et expressions faciales. Les pratiquants n'avaient pas la permission de dormir [ ] pendant les trois premiers jours. À chaque fois qu'un pratiquant fermait ses yeux, une personne le secouait ou jetait de l'eau froide sur lui afin de le réveiller immédiatement.
Après ces trois jours, quand un pratiquant avait le vertige et était confus ou était sur le point de s'effondrer, les surveillants commençaient à le torturer. Ils l'attachaient avec 5 à 6 longueurs de cordes en toile d'une largeur d'un pouce et de deux mètres de long. À chaque fois qu'ils faisaient cela, quatre à cinq détenus tenaient le pratiquant au sol, deux autres tenaient ses mains pendant que deux autres, chacun avec une corde attachait une extrémité de la corde à sa cheville et l'enroulait étroitement autour de sa jambe jusqu'aux cuisses. Puis, les deux jambes étaient courbées en position tailleur. Deux détenus assis de chaque côté du pratiquant avaient leurs pieds debout sur lui, tiraient les cordes aussi étroitement que possible et les attachaient ensemble. Cela empêchait le sang de circuler dans les jambes et causaient des gonflements dans les muscles. Deux autres détenus utilisaient une autre corde pour attacher ses bras derrière son dos. Ils attachaient le poignet gauche, l'enroulant étroitement autour du bras et passaient la corde au bras droit et l'enroulaient jusqu'à ce qu'elle arrive au poignet droit. La corde était alors ligotée étroitement autour du poignet droit. Ses bras étaient courbés derrière son dos, et ses avant-bras étaient alignés en faisant face vers le haut et attachés ensemble. Puis une autre corde était tirée autour de son cou et le pratiquant était obligé de se prosterner jusqu'à ce que sa tête touche ses jambes. La corde autour de son cou était attachée à celle autour de ses jambes.
Ainsi le pratiquant était attaché sous la forme d'une balle. Il ne pouvait pas redresser son dos, ni s'asseoir, ni s'allonger. La douleur était insupportable. Ses bras et ses jambes étaient en particulier douloureux et engourdis. En l'espace de 10 minutes, il suait partout en raison de la douleur. Chaque couche de ses vêtements était trempée de sueur. À ce moment-là, pour faire plaisir aux gardiens qui épiaient de l'extérieur, les détenus utilisaient des mots grossiers qui leur venaient à l'esprit pour offenser le pratiquant. Après une vingtaine de minutes, ces bourreaux relâchaient les cordes afin de permettre le sang de recommencer la circulation à travers les membres du corps. Deux minutes après, ils serraient étroitement à nouveau toutes les cordes. Ils faisaient ce manège trois fois et à chaque fois la période était plus longue que la précédente.
Après avoir serré à nouveau la corde la troisième fois, le pratiquant était sur le point de mourir. Les pratiquants demandaient alors au pratiquant s'il voulait écrire les « Trois déclarations ». Si le pratiquant promettait de les écrire, les détenus prenaient une photo du Maître et demandaient au pratiquant de la déchirer ou de la brûler avec un briquet de cigarette. S'il refusait d'écrire les déclarations, les détenus procédaient à la troisième étape. Ils passaient une cinquième corde à travers le milieu de ses bras et suspendait complètement le pratiquant, déjà attaché sous la forme d'une balle, sur un crochet en métal utilisé pour suspendre un ventilateur électrique. Ils faisaient cet exercice maintes fois afin de l'obliger à céder. Certains pratiquants perdaient le contrôle de leur vessie et des intestins à la suite de ce supplice. Les bras de nombreux pratiquants étaient blessés en raison de l'étirement et ne pouvaient plus se courber vers l'arrière. Les cous, bras et jambes étaient couverte de meurtrissures pourpres, qui duraient plus de deux semaines.
Après avoir écrit les « Trois déclarations » et signé avec leurs empreintes digitales, ils avaient le droit d'avoir une pause. Des lumières claires restaient allumées toute la nuit, et les détenus, à tour de rôle, surveillaient les pratiquants. Durant les jours suivants, les gardiens parlaient aux pratiquants. Ils disaient souvent combien les pratiquants devraient être de bonne humeur après la rédaction des « Trois documents ». Si les pratiquants étaient déprimés ou disaient qu'ils ont été contraints, les gardiens considéraient leur renonciation de la pratique du Falun Dafa comme une « fausse transformation », et ils dirigeaient les détenus à torturer à nouveau les pratiquants.
Durant les semaines et mois suivants, les pratiquants qui avaient renoncé à leur croyance par contrainte devaient s'asseoir dans la salle de réclusion obscure pour écrire leur « lettre de divulgation » jour et nuit. S'ils ne pouvaient pas terminer la lettre, ils étaient privés de sommeil. Cette lettre devait contenir plus de 6 000 caractères et le contenu devait être bien développé. Sinon elle était retournée pour être écrite à nouveau. Elle pouvait être récrite une, deux, trois fois allant même jusqu'à sept fois ou plus. Si elle était toujours inacceptable après plusieurs recompositions, les détenus n'hésitaient pas à torturer à nouveau le pratiquant.
Quand la « lettre de divulgation » était complétée, les gardiens apportaient un tampon encreur et demandaient aux pratiquants sous contrainte de mettre leurs empreintes digitales près mots importants sur chaque page et de rédiger une déclaration indiquant que « le contenu de la lettre est vrai et peut être publié ». Puis toutes les lettres de divulgation étaient copiées, publiées et distribuées partout.
Le 4 décembre 2003
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/12/26/43494.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/12/5/61820.html
Traduit au Canada le 19 janvier 2004.