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Qui a transformé le « Bureau pour la sécurité publique” en « Bureau de désastre public » ?

11 octobre 2004 |   Écrit par un pratiquant de Qingdao, province de Shandong

(Minghui.org)

En Chine aujourd’hui, les gens répandent l'expression suivante : « Dans le passé, les criminels se trouvaient dans les montagnes éloignées. Maintenant on les trouve dans le système de la sécurité publique » Certains font référence à eux comme étant « la police perverse ». Nous devons réfléchir à ceux qui ont transformé la police en criminels. Le travail de la police est pourtant de protéger la sécurité du peuple.

Les crimes féroces commis contre ceux qui vont en appel, les ouvriers mis à pied, les personnes n’ayant pas le même point de vue [ que le gouvernement ], et particulièrement la situation difficile des pratiquants de Falun Gong sont exposés au monde. Les faits sont largement diffusés à travers la Chine, et de plus en plus de gens commencent à prendre conscience des actions perverses commises par le groupe de Jiang.

Au cours de la persécution du Falun Gong, qui a commencé il y a 5 ans, les policiers utilisés en tant que machines à tabasser et à tuer dans le cadre de la politique de génocide du régime de Jiang sont les meurtriers directs. À ce jour, ils ont torturé à mort 1038 pratiquants de Falun Gong. Des centaines de milliers de pratiquants ont été illégalement envoyés dans des camps de travail. Des milliers d'autres ont été illégalement condamnés à la prison. Bien plus encore ont été enlevés, soumis à des lavages de cerveau et/ou forcés à quitter leur maison. Ceux qui ont été touchés sont plus de 100 millions. Nombre de gens souffrent toujours de la persécution. Comment peuvent-ils facilement oublier cela?

En lançant la répression contre le Falun Gong, la faction de Jiang a brutalement attaqué les pratiquants qui vivent selon les principes de « Vérité, Compassion, Tolérance », rendant ces principes illégaux. D'autre part, la répression a largement favorisé l’expansion de la corruption, le manque de contrôle au sein de la police, et une atmosphère de terreur qui a détruit le peu de moralité qui restait dans le cœur de bien des gens. Cette répression a tiré profit du désir égoïste et de la recherche avide d'argent et de puissance de certains policiers et fonctionnaires. A cela ont été ajoutées des menaces et des incitations pour les obliger à trahir leur conscience et aider ce tyran à faire le mal.

La faction de Jiang associe les intérêts économiques et la sécurité d'emploi au degré de cruauté démontré contre les pratiquants de Falun Gong. Il existe une liste détaillée sur la quantité de gratifications qu’un policier peut obtenir en forçant les pratiquants à renoncer au Falun Gong, en arrêtant des pratiquants, etc... D'autre part, si les pratiquants vont à Pékin pour faire appel, certains fonctionnaires de cette région perdront leur travail, etc... Les ordres secrets du cercle de Jiang tels que, « Les décès des pratiquants de Falun Gong en raison de tabassage ne représentent rien et seront comptés comme des suicides », « les corps seront immédiatement incinérés sans chercher à identifier les personnes », ont donné à beaucoup de policiers responsables de ces méfaits un faux sentiment de sécurité. Ils ont alors totalement négligé la loi, la justice et leur conscience, en utilisant l'excuse de « suivre les ordres d’autorités supérieures » Aussi longtemps qu'il y a un bénéfice en persécutant les pratiquants de Falun Gong, ils ignorent les vrais crimes tels que les meurtres ou les incendies, mais arrêtent, battent, saccagent, donnent des amendes, kidnappent, font des lavages de cerveau et torturent d’innocents pratiquants. Ils ne s’arrêtent à aucune perversité. Lorsque des pratiquants les questionnent, bien des policiers répondent des choses du genre « Si Jiang me paie, s’il veut tuer des gens, je tue! »

Au cours de ces cinq dernières années nous viennent chaque jour de la Chine continentale des nouvelles de la persécution brutale des pratiquants. Dans les camps de travail, dans les prisons ou les commissariats de police, afin de réaliser un bon quota de « transformation » [ 1 ] et obtenir des gratifications, beaucoup de policiers torturent brutalement des pratiquants innocents. A partir de la liste des cas qui sont continuellement exposés, on peut voir plus de 100 méthodes cruelles de torture employées, incluant les décharges électriques, les brûlures, le banc de tigre, [ 2 ] les bâtons en bambou pointus enfoncés sous les ongles des doigts, etc…Bien des gens ne veulent pas le croire, mais ceci se passe vraiment en Chine tous les jours.

Par le passé, la notoire Su Jing, directrice de l’infâme camp de travail Masanjia a forcé 18 femmes pratiquantes de Falun Gong à être jetées nues dans une cellule d’hommes. Elle est largement responsable d’un bon nombre de décès cruels subits dans ce camp par les pratiquants. Cependant, elle est soutenue par Jiang Zemin. Proclamée chef modèle, elle a reçu d’importantes gratifications, elle a également donné beaucoup de conférences pour partager ses expériences sur les méthodes à utiliser pour persécuter les pratiquants de Falun Gong.

Naturellement, il y a beaucoup de policiers justes à divers niveaux d'application de la loi en Chine, beaucoup de policiers qui refusent de se joindre à cette brutalité. Certains essaient même d'aider les opprimés à résister à la persécution et on se souviendra favorablement de ceux-ci dans l'histoire. Quant à ces policiers qui suivent Jiang et se joignent à la persécution, leur destin est aussi bien assuré. En dépit de la dissimulation et des excuses élaborées, l’histoire les jugera finalement responsables de tout ce qu’ils ont fait.

Note:

[1] Quota de Transformation: se réfère au nombre de gens qui ont été “transformés” en étant forcés à abandonner leur pratique du Falun Gong.

[2] Le Banc du Tigre: on force les pratiquants à s’asseoir sur un petit banc en fer d’environ 20 cm de haut, avec les genoux attachés ensemble. Les mains attachées dans le dos ou parfois placées sur leurs genoux, on les oblige à rester assis bien droits et à regarder devant eux. Ils n’ont pas la permission de tourner la tête, ni de fermer les yeux, ni de parler à qui que ce soit, ni de bouger. Plusieurs détenus ont la tâche de les surveiller et de les obliger à rester immobile quand ils sont assis sur le banc. D’ordinaire, on place des objets durs sous les jambes ou sous les chevilles du pratiquant pour rendre ce mauvais traitement plus difficile à tolérer (voir l’illustration sur <http://fr.minghui.org/news/0406/14/E49036_20040612_fr.htm