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Se défaire des idées arrêtées et valider la Loi avec distinction et dignité

11 octobre 2004

(Minghui.org)

Par une pratiquante de Falun Dafa du Comté de Nong’an, Province de Jilin

Il était 16 h passée le 22 août 2004 et un de nos pratiquants locaux rentrait chez lui à bicyclette. Alors qu’il passait devant le Jardin de Longfu sur la route Xinghua, une camionnette blanche s’est approchée derrière lui, l’a heurté et l’a fait tomber par terre. Quatre ou cinq policiers se sont précipités hors de la camionnette. Tenant le pratiquant au sol, les policiers lui ont fermé la bouche avec du scotch, l’ont jeté dans la camionnette et sont rapidement partis. Lorsque j’ai appris cet incident à 17.30 h, j’ai tout de suite compris que l’équipement du site de production de documents du Falun Gong était en danger. L’équipement avait été acheté avec les épargnes personnelles des pratiquants du Falun Gong et pour offrir le salut aux êtres. J’ai téléphoné à un autre pratiquant pour que nous nous rencontrions au site de production afin de transférer l’équipement. Dans le taxi, tout en envoyant des pensées droites pour éliminer la perversité dans d’autres dimensions et nous empêcher de perdre l’équipement, j’ai demandé au Maître de me donner de la force.

Lorsque je suis arrivée au site de production et que j’ai ouvert la porte avec la clé, trois hommes sont apparus devant moi. Ils m’ont rapidement entraînée à l’intérieur. L’un d’entre eux a dit, « Nous sommes du commissariat de police. » A ce moment là, je me suis rendue compte que tout avait été saccagé. Je me suis assise au bord du lit et j’étais très calme, tout en pensant à la façon de prévenir l’autre pratiquant de ne pas monter à l’étage. J’ai commencé à me diriger vers la sortie. Les trois policiers en civil ont essayé de m’en empêcher. J’ai crié, “Je veux sortir! Je veux retourner chez moi!” J’ai fait ceci pour avertir les autres pratiquants que la police était dans la pièce. Les trois policiers ont ouvert la porte et m’ont traînée dehors. J’ai refusé de coopérer avec eux. L’un d’entre eux a dit, « Nous allons t’amener en bas, même si nous devons te traîner tout le long. » J’ai crié, “Falun Dafa est bon! Tout le monde sortez et venez voir la police arrêter une personne innocente. Falun Dafa est bon! » Les policiers ont pris beaucoup de temps pour m’emmener dans la voiture. Je leur ai clarifié la vérité dans la voiture, leur disant que les bonnes actions tout comme les mauvaises seraient rétribuées en conséquence. Je leur ai dit d’arrêter de persécuter le Falun Dafa et de s’aménager une porte de sortie.

En arrivant au commissariat de police, l’interrogatoire a commencé. J’ai envoyé des pensées droites pour éliminer la perversité derrière la persécution. En même temps, j’ai demandé à Maître de m’aider à complètement refuser de coopérer avec la perversité. J’ai pensé que même si j’avais des failles, il n’était pas permis à la perversité de me persécuter. Je suis un disciple du Maître Li Hongzhi, et personne n’ose me toucher. A mesure que l’interrogatoire se déroulait, j’ai fermé les yeux pour réciter « Lunyu ». Tout ce qu’ils me demandaient n’avait rien à faire avec moi, et je n’ai absolument rien admis. Mon cœur est resté calme.

Vers 20 h cette nuit-là, le pratiquant kidnappé plus tôt dans l’après-midi et moi même avons été emmené au centre de détention du comté. Lorsque je suis passé devant chaque cellule au deuxième étage du centre de détention, j’ai crié, « SVP, souvenez-vous que Falun Dafa est bon, la Vérité – la Bienveillance – la Tolérance sont bons. Je souhaite à tout le monde un futur radieux » Lorsque la cellule des femmes s’est ouverte, toutes les prisonnières se sont levées. Je suis restée à la porte et j’ai dit, « Je suis une pratiquante du Falun Dafa, pas une criminelle. » J’ai alors expliqué la vérité au sujet de la persécution à toutes les prisonnières. Alors j’ai entendu un bruit venant de la cellule des hommes. Le pratiquant avec qui j’étais arrivée était torturé de façon inhumaine. On entendait les coups et les insultes verbales dans toute la section des femmes de l’autre coté. Le jour suivant, ce pratiquant et moi-même avons été amenés pour être interrogés en même temps. J’ai vu des blessures d’environ 3 centimètres sur son visage, ses coudes et toutes les parties visibles de son corps. Ceux qui interrogeaient ont installé une caméra. Je me suis assise face au mur et j’ai demandé à ce qu’on enlève la caméra. Ils ont refusé. J’ai alors appuyé la tête sur le dos de la chaise et j’ai ignoré toutes leurs questions. En même temps, j’ai envoyé des pensées droites pour éliminer les facteurs pervers derrière eux tout en demandant à Maître de me donner de la force. Ceux qui procédaient à l’interrogatoire sont partis sans même obtenir mon nom.

Le troisième jour, j’ai encore été interrogée. Je suis restée silencieuse. Tout ce que j’ai fait était d’envoyer des pensées droites et de demander de la force au Maître. Ceux qui interrogeaient m’ont laissé tranquille. Pendant toutes ces journées, je me suis privée d’eau et de nourriture à partir du moment ou j’ai été kidnappée. Le troisième jour, les gardes et le chef du centre de détention ont eu une conversation avec moi, me demandant de boire et de manger. J’ai dit que je n’avais commis aucun crime, et que c’était contre la loi que la police arrête des personnes innocentes. J’ai parlé au sujet de la persécution contre le Falun Dafa par le régime de Jiang et au sujet de la beauté de Falun Dafa. Je leur ai aussi dit de cesser de suivre les ordres de Jiang. Ils ont tous écouté. A la fin, ils ont dit, « Vous avez encore besoin de nourriture pour garder votre santé pour faire ce que vous voulez faire. » J’ai dit au chef que j’étais déterminée à ne pas manger. Il était illégal de m’arrêter. Je n’avais pas d’autre alternative que de faire la grève de la faim pour protester contre cette arrestation illégale. Ils ne sont parvenus à aucune solution et m’ont dit qu’ils allaient devoir prendre des mesures pour me nourrir de force.

Le quatrième jour, le chef de l’unité de la sécurité locale de l’état a ordonné aux fonctionnaires de m’emmener à l’hôpital du comté pour me nourrir de force. Dès que j’ai été à l’hôpital, j’ai levé mes poignets menottés au-dessus de ma tête et j’ai crié de toutes mes forces, « Falun Dafa est bon! Je ne suis pas une criminelle. Je suis une disciple du Falun Dafa. » J’ai crié tout le long du trajet, depuis la porte d’entrée jusqu’à la salle d’examen. Tous les patients et les employés sont venus voir pendant que les fonctionnaires m’emmenaient. Tout le monde au premier étage a entendu mes cris. Les fonctionnaires m’ont alors emmené à la section CT, et j’ai de nouveau crié tout le long. On m’a emmené à la salle d’urgence pour me nourrir de force. Six ou sept policiers en civil y étaient, et quatre employés médicaux les ont rejoint. Ils m’ont tenu les bras, les jambes, la tête et le corps. Les infirmières ont commencé à insérer des tubes dans mon nez. Je disais à Maître dans mon cœur que je ne leur laisserai pas faire cela et que je ne coopérerais pas avec eux et j’ai demandé à Maître de me donner de la force. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour retirer le tube de ma bouche. Ils ont enlevé le tube de mon nez et ont essayé de nouveau. Cette fois-ci j’ai réussi à faire sortir le tube de ma bouche. Sans me donner le temps de respirer, ils ont essayé de mettre le tube dans mon autre narine pour la troisième fois. Cette fois les infirmières et les policiers criaient après moi, m’ordonnant d’avaler le tube. J’ai refusé résolument. J’ai tellement essayé d’empêcher le tube de s’enfoncer qu’à un moment il semblait que j’allais suffoquer. J’ai crié "Shifu," le mot chinois pour Maître. Après avoir prononcé la première syllabe, je devais encore formuler dans ma tête la deuxième syllabe, le tube a été enlevé. J’ai respiré, et quelque chose est remonté de mon estomac et j’ai vomit sur le lit. Ces fonctionnaires et ces infirmières étaient un peu intimidés. Je me suis assise et j’ai commencé à leur clarifier la vérité. Je leur ai dit que j’étais déterminée à partir et qu’ils n’auraient pas le dernier mot. Ce serait Maître qui aurait le dernier mot. Je ne coopérerais jamais avec eux. Ils m’ont renvoyée au centre de détention. Donc, sous l’attention bienveillante du Maître, j’ai quitté le centre de détention dans l’après midi du sixième jour. Le jour suivant mon enlèvement, mon mari qui est aussi un pratiquant de Falun Dafa, est allé rendre visiter à de la famille et à des amis pour clarifier d’avantage la vérité et pour diriger leurs pensées droites vers la persécution illégale. Les membres de ma famille sont allés au commissariat de police avec mon mari pour s’informer de ma situation. Les autorités leur ont dit que j’avais été transférée au centre de détention. Mon mari a clarifié la vérité à nos enfants, et ils se préparaient à retourner au commissariat de police avec les membres de ma famille pour demander ma remise en liberté. En même temps, mon mari a aussi contacté des pratiquants qui savaient comment déposer une plainte.

A la suite de cette expérience, j’ai réalisé d’avantage que tant que nous maintenons notre foi inébranlable dans le Maître, tout est entre Ses mains. Je me suis souvenue d’un article du site Web Minghui de 2001 ou un pratiquant avait écrit, « La Loi est aussi immense que notre foi. » Ceci a été mon expérience véritable. Lors de l’interrogatoire, ils ont dit, « Nous pouvons quand même vous condamner à huit ou dix ans de prison même si vous refuser de dire un mot. » J’ai répliqué dans mon cœur, « Ce que vous dites ne compte pas. Ce qui compte est ce que Maître dit. Vous ne méritez même pas de me parler. Je fais la chose la plus sacrée, offrir le salut aux êtres, valider la Loi, et ouvrir un nouvel univers en suivant le Maître. Personne n’est en mesure de m’arrêter. Je parcours seulement le chemin tracé par le Maître. Je ne veux rien d’autre, et je ne reconnais aucun arrangement pervers. »

Lors des jours au centre de détention, jour et nuit, j’ai cherché en moi même mes lacunes qui avaient éventuellement permis à la perversité de prendre l’avantage. Je me souviens que, lorsque j’avais été remise en liberté d’un camp de travaux forcés il y a environ six mois, j’avais été immédiatement très active dans les efforts pour clarifier la vérité pour valider la Loi. Je passais très peu de temps à étudier la Loi. J’étais poussé par un désir d’accomplir des tâches et je ne regardais pas en moi-même lorsque j’avais des opinions différentes de celles des autres pratiquants. Quelquefois, j’étais inquiète et je n’étais pas toujours bienveillante, calme et tolérante comme ce qui identifie les pratiquants du Falun Dafa lors de la période de la rectification de la Loi. Mes actions n’étaient pas toujours selon les normes de ce noble royaume. J’ai découvert plusieurs lacunes. Durant ces quelques jours, j’ai envoyé des pensées droites, récité la Loi et clarifié la vérité à toutes mes compagnes de cellules. Ce n’est pas tout le monde qui peut ressentir la douleur atroce qu’éprouve un pratiquant de Falun Dafa qui a perdu l’opportunité de faire les trois choses que Maître nous a demandé de faire. Je continuais à parler au Maître, « Maître, en tant que disciple j’ai des lacunes. Mais je ne veux pas que la perversité me persécute et je refuse de reconnaître tout ça. Maître n’a pas arrangé que je reste en prison et je dois sortir. J’ai tant à faire. Tellement d’êtres attendent pour être sauvés. Je ne peux pas rester ici sous la persécution. Je crois en Maître fermement, et je sortirai d’ici. »

Après mon retour à la maison, j’ai appris que tous ceux qui étaient au courant de mon enlèvement avaient envoyé des pensées droites pour m’aider. Des pratiquants hors de la ville s’étaient aussi joints à eux lorsqu’ils avaient appris mon enlèvement, prouvant que les pratiquants du Falun Dafa sont un seul corps entier. Ceci montre la bienveillance compatissante du Maître et l’intention du Maître de nous laisser nous améliorer. J’ai réalisé que tant que mon cœur est droit, tout est fait par le Maître. Par cet incident, j’ai vraiment fait l’expérience de la bienveillance du Maître. Mon esprit est resté très simple et clair, croire dans le Maître et faire tout ce que le Maître nous a enseigné. A part ça, n’écoutez rien et ne faites rien. Aussi écrasante que semble être la perversité, ils ne méritent pas d’agir comme ils le font, puisque je suis une disciple de notre Honorable Maître Li Hongzhi. Lorsque j’étais assise lors de l’interrogatoire, j’étais dans un état de déité. Ils étaient très petits. Je suis sortie de là, et je sens que je n’ai rien fait. Maître a tout fait.

Durant ces jours, j’ai résisté à la perversité avec des pensées droites et des actions droites. Les fonctionnaires malfaisants n’ont pas osé me toucher, ni me torturer.

Traduit au Canada le 4 octobre 2004