(Minghui.org)
Ecrit par la pratiquante de Falun Dafa Zhang Yuhua de la Province de Jilin
Mon nom est Zhang Yuhua, et j’ai 50 ans. Depuis que j’ai commencé à pratiquer Falun Dafa, mon corps et mon esprit ont été purifiés. J’étais déterminée à suivre les principes de « Vérité, Bienveillance, et Tolérance », et je me suis efforcée à devenir une personne de noble caractère.
Lorsque la persécution du Falun Dafa a commencé au mois de juillet 1999, j’ai réfléchi très raisonnablement avant de décider que le Falun Dafa était bon et que Maître était innocent de tous les mensonges répandu contre lui. Ma conscience m’a dit que je ne pouvais pas pratiquer égoïstement dans la sécurité relative de mon foyer, et que je devais clarifier la vérité au gouvernement. Cependant, le bureau d’appels avait été transformé en commissariat de police où les pratiquants de Dafa étaient immédiatement arrêtés, et donc, le droit des citoyens à faire appel et leurs droits humains fondamentaux ont été bafoués. Je n’avais pas d’autre choix que d’aller à la place Tian-an-men et de crier les mots du fond de mon cœur, « Falun Dafa est bon, Falun Dafa est le droit chemin de cultivation! » A ce moment à la place Tian-an-men, mon esprit était calme et paisible.
La police armée m’a amenée au commissariat de Tian-an-men, puis j’ai été transférée au commissariat de Gucheng, et finalement au centre de détention du district de Shijingshan. Au centre de détention, j’ai fait la grève de la faim pour protester contre ma détention illégale. Le centre de détention a alors demandé aux médecins qui travaillaient au centre de détention et aux prisonniers de me nourrir de force. Cinq ou six prisonniers m’ont traînée dans une salle, m’ont jetée au sol, et m’ont maintenu les jambes et les pieds au sol tandis que le(s) médecin(s) utilisai(en)t un tube de caoutchouc pour me nourrir de force par le nez. J’ai vomi et je me suis presque étouffée, c’était très douloureux.
Un policier du commissariat de police du district de Shijingshan m’a battue pour me forcer à donner mon adresse. Un garde nommé Li Peng (badge n°0443364) m’a jetée violement au sol, m’a traînée par les cheveux et m’a fait rentrer dans une salle à coups de pied. Il m’a aussi craché au visage et m’a dit que même s’ils me battaient à mort, ils ne seraient pas tenus pour responsable. Mes jambes se sont tout de suite couvertes de bleus. Un autre garde nommé Wang Ning m’a alors attaché au «Banc du Tigre” et m’a frappée au visage, le rendant tout tuméfié.
Note: Les deux photos sont des reconstitutions faites par Zhang Yuhua
Traduit au Canada le 7 octobre 2004