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La pratiquante Mme Chen Lijun de la ville de Zhengzhou a été torturée à mort

5 novembre 2004

(Minghui.org)

La pratiquante Mme Chen Lijun, âgée de 40 ans, de la ville de Zhengzhou, province de Henan, a été détenue deux fois au camp de travail forcé de Shibalihe, ville de Zhengzhou. Durant sa détention au camp de travail, Mme Chen a subi toutes sortes de torture, incluant le « ligotage » (1). Les gardiens et les criminels de la prison ont frappé sa poitrine, son abdomen et ses parties génitales. Ils ont fourré dans sa bouche des excréments humains, des serviettes hygiéniques féminines et des chiffons sales. À plusieurs occasions, les chefs d’équipe Zhou Xiaohong et Ren Yuanfeng ont incité des toxicomanes à torturer Mme Chen Lijun.

Durant la deuxième partie de sa détention dans le camp de travail, trois toxicomanes ont demandé que Mme Chen les rejoigne dans une pièce du deuxième étage d’un immeuble du camp de travail forcé de Shibalihe. Ils voulaient lui parler de son absence aux exercices du matin. Ils l’ont giflée, donné des coups de poing et donné des coups de pied dans son dos et sa poitrine. En conséquence Mme Chen a développé une fièvre qui a duré un mois. Mme Chen a demandé à voir un médecin, l’examen médical a révélé qu’elle avait la tuberculose. Le chef d’équipe Ren Yuanfang a forcé Mme Chen à rentrer à la maison ainsi que chez celle d’un autre pratiquant. Les gardiens de prison ont extorqué plusieurs milliers de Yuan de chacune des deux familles pour les dépenses médicales. Le 7 septembre 2004, Mme Chen Lijun a réussi à s’évader de l’hôpital.

Après l’évasion de Mme Chen, le camp de travail forcé de Shibalihe ainsi que le personnel concerné ont immédiatement commencé sa recherche discrètement. Ils voulaient la retrouver car ils avaient très peur que leurs actions perverses soient exposées. Comme la famille de Mme Chen était menacée, elle n’osait pas la recueillir. Elle a dû aller chez des pratiquants qui l’ont connue auparavant.

Mme Chen faisait 1,65 m de hauteur et avait un teint clair. Après son évasion du camp de travail forcé, son teint est devenu jaune cireux, ses yeux profondément rentrés dans leurs orbites et elle souffrait de son abdomen ballonné. Elle n’était plus que peau et os, ses bras étaient même plus minces que ceux d’un enfant. Elle avait besoin de soutien rien que pour marcher, elle était extrêmement faible et sa mémoire était altérée. Elle semblait être dans la stupeur et constamment apeurée. À chaque fois qu’elle voyait des personnes inconnues elle se sentait mal à l’aise. Mme Chen Lijun était effrayée à l’idée de pouvoir être ramenée au camp, alors elle n’osait pas rester trop longtemps dans la maison de n’importe quel pratiquant et n’osait pas publier sur Internet les souffrances endurées au camp de travail forcé. Elle avait peur d’une plus grande persécution et d’une plus grande souffrance. Mme Chen est décédée le 29 septembre 2004 vers 4 heures de l’après-midi.

Après son décès, la sous-station de police de Zhongyuan, située dans la ville de Zhengzhou, l’ancien Bureau 610 et le camp de travail forcé de Shibalihe ont tenté de s’esquiver de la responsabilité du décès de Mme Chen. Ils ne voulaient rien admettre aux pratiquants qui ont pris soin d’elle ou eu un contact avec elle, comme quoi ils avaient quelque chose à voir relativement à sa mort. Les criminels de la persécution ont aussi maintenu la surveillance sur certains pratiquants qui étaient au courant de l’incident. Le corps de Mme Chen a été incinéré.

(1) « ligotage » : Le policier ficelle le pratiquant avec une corde assez fine qu’il fait passer autour du cou et qui sert aussi à attacher les mains jointes dans le dos. Puis le policier utilise toute sa force et sa puissance pour serrer la corde. La corde devient de plus en plus tendue autour du corps du pratiquant et cela l’empêche de respirer. La douleur est telle que le pratiquant perd quelquefois le contrôle de sa vessie. Il y a eu des cas où la corde a été serrée au point de casser le bras d’un pratiquant.

Traduit en Suisse le 1er novembre 2004 de l’anglais :