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Le pratiquant de Falun Gong Li Chunwen du canton de Jingyang, province de Hebei, a été persécuté à mort

10 décembre 2004 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong de la province de Hebei, Chine

(Minghui.org)

M. Li Chunwen, âgé de 61 ans, était du village Wujiazhuang, banlieue de Xiulin, canton de Jingyang, province de Hebei. Il a souffert de torture cruelle et de persécution inhumaine à cause de sa croyance ferme en Falun Dafa et il est mort le 10 juin 2004.

1. Bénéficier du Falun Dafa

Li Chunwen a développé une maladie rhumatismale du cœur lorsqu’il avait 48 ans. Il a cherché des médecins partout afin de recevoir un traitement médical, mais n’a trouvé aucun soulagement. Tandis qu’il se sentait sans espoirs dans la vie, quelqu’un lui a présenté la pratique du Falun Dafa (Falun Gong) en 1995. Seulement quelques jours après que M. Li ait appris le Falun Gong, tous ses symptômes ont disparus. Tout le monde disait qu’il avait totalement changé.

Li Chunwen a dit à tout le monde qu’il rencontrait : « J’aurais pu perdre ma vie il y a longtemps, si je n’avais pas pratiqué le Falun Gong. C’est le Falun Gong qui a sauvé ma vie ».

M. Li s’est exigé à lui-même de suivre les principes de Vérité, Compassion et Tolérance, les principes essentiels du Falun Gong, peu importe le moment de la journée, ou combien loin il était. En autant qu’il y avait des gens qui voulaient apprendre le Falun Gong, il irait les aider sans se plaindre peu importe la température. À cause de son aide enthousiaste, plusieurs personnes ont commencé à pratiquer le Falun Gong et en ont ainsi bénéficié. Les gens disaient : « Li Chunwen s’est amélioré mentalement et physiquement après avoir pratiqué le Falun Gong. Combien le Falun Gong est vraiment puissant ! »

2. Souffrir de la persécution cruelle

Le Falun Gong a été traité injustement depuis le 20 juillet 1999, lorsque la persécution a commencé. Comme d’autres pratiquants de Falun Gong, Li Chunwen a tenté d’aller à Beijing pour faire appel au nom du Falun Gong. Cependant, il a été illégalement arrêté avec plusieurs autres pratiquants avant qu’il ait pu réaliser son souhait, à cause du déploiement massif d’employés pour le maintient de la loi, de la poursuite implacable, des points de contrôle, des enlèvements, des coups donnés et de la suppression envers les pratiquants de Falun Gong. M. Li a été arrêté, interrogé, menacé et détenu. Plus tard, les policiers ont libéré tout le monde, seulement après qu’ils aient payé une amende illégale de 200 yuans (500 yuan est le salaire mensuel moyen pour un travailleur urbain en Chine).

Le 9 février 2000, Li Chunwen a été arrêté à nouveau par Tian Yongfeng et Du Yongsheng, le directeur et le directeur adjoint du poste de police du village de Xiulin, parce qu’il refusait d’abandonner la pratique du Falun Gong. Il a été menotté à un gros arbre et aussi à une porte d’acier. Le policier lui a enlevé son manteau, et l’a laissé menotté du petit matin jusqu’à très tard la nuit. Lorsqu’il faisait extrêmement froid en hivers, ils l’ont menotté dans une pièce froide, ou dehors, avec seulement une mince couche de vêtement sur lui. À chaque fois qu’il avait besoin d’utiliser la toilette, il devait demander la permission plusieurs fois avant de pouvoir y aller. Parfois il devait uriner dans ses pantalons par froide température. Son mucus nasal se changeait en glace.

Cependant, Li Chunwen refusait encore d’abandonner la pratique du Falun Gong malgré cette persécution brutale. Dix jours plus tard, le policier l’a secrètement conduit en voiture à un bureau abandonné de l’Usine de Potterie No.6 qui avait déménagé, pour le persécuter encore plus cruellement.

Les policiers se sont tenus autour de Li Chunwen. L’officier à gauche tenait un bâton pour le battre, tandis que celui à droite tenait un bâton électrique pour l’électrocuter. Les deux officiers à l’arrière et à l’avant tenaient une mince corde qui était attachée autour de lui et ils le tiraient dans les directions opposées, forçant Li Chunwen à s’agenouiller. Ensuite, ces deux policiers ont écrasé ses mollets de leur pleine force (Note : Cette méthode de torture est appelée « Mettre sur les cordes »). Six jeunes hommes torturaient un homme plus âgé. Ils ont placé une mince corde sous ses bras, et pendant que deux hommes utilisaient toutes leurs forces pour le tirer vers le haut, les deux autres se tenaient sur ses mollets. Une telle traction vers le haut pendant qu’il était pressé au sol a fait en sorte que la mince corde a rapidement coupé dans la chair sous ses bras, faisant instantanément saigner. Li Chunwen avait de la difficulté à respirer et transpirait abondamment après cinq minutes du premier tour à être « accroché ». Il a cessé de respirer après cinq minutes. Les policiers l’ont relâché lorsqu’ils ont vu qu’il était sur le point de mourir et l’ont forcé à boire de l’eau. S’il refusait de boire, ils se servaient des bâtons de police pour le battre et des matraques électriques pour l’électrocuter. Ensuite ils l’ont torturé à nouveau pour un deuxième et troisième tour, jusqu’à ce que les policiers deviennent trop exténués pour continuer.

Après que Li Chunwen ait été ainsi torturé, son corps était couvert de sang et sa bouche saignait parce qu’il avait mordu sa lèvre à cause de la douleur. Ses jambes étaient si faibles qu’il ne pouvait se tenir. Lorsqu’un policier a vu cela, il a dit : « Combien le directeur adjoint est cruel ! Il n’a pas de nature humaine ! » Le jour suivant, Li Chunwen et quinze autres pratiquants de Dafa ont été mis dans une salle de réunion où ils étaient placés en paires et menottés ensembles. Ils n’avaient pas la permission de dormir. L’un des deux pouvait s’accroupir seulement une seconde, tandis que l’autre était debout. Les hommes et les femmes étaient forcés à rester dans une même pièce, mangeant, buvant et se libérant dans la même pièce. La nuit ils recevaient un seau d’eau comme toilette. Pendant le jour, chacun devait utiliser un petit sac de plastique pour se libérer.

Tandis que les policiers torturaient les pratiquants de Falun Gong, ils leurs ont exhorté de l’argent. Le plus gros montant était de 10 000 yuans et le plus petit était de 1000 yuans. Si les pratiquants payaient, les policiers les libéraient. Sinon, les policiers continuaient à les détenir dans la salle d’emprisonnement. Une persécution si inhumaine a duré jusqu’au 23 février. Le policier a envoyé Li Chunwen et d’autres à Xiantai pour un lavage de cerveau forcé. À Xiantai, Li Zhongyong, le directeur adjoint du département de police du canton, était en charge. La cour, le bureau judiciaire, et chaque poste de police du village ont envoyé une personne pour surveiller les pratiquants. Les pratiquants étaient forcés à faire de lourds travaux manuels du matin au soir. Ils étaient affamés au point d’être étourdis et faibles. Les pratiquants n’avaient droit qu’à neuf onces de nourriture par jour. Les autorités du village de Xuilin les ont ensuite emmenés chez eux et les ont détenus dans des cages de fer pendant vingt jours. Les cages de métal étaient habituellement utilisées pour détenir les prisonniers violents. Il y avait de l’urine et des excréments dans les cages. Il n’y avait pas d’endroit où dormir et les pratiquants n’étaient pas nourris convenablement. Les employés illégitimes ont forcé les familles des pratiquants à payer des amendes de 3000 yuans avant qu’ils puissent être libérés. Ayant été torturé ainsi pendant 51 jours, Li Chunwen, qui avait été auparavant fort et en santé, est devenu maigre et pâle et il était extrêmement faible.

3. Cruellement persécuté à mort

Après que Li Chunwen soit revenu chez lui, le département de police du canton, le gouvernement du village et le poste de police local sont venus à sa demeure pour le harceler plusieurs fois par semaine à toutes heures du jour ou de la nuit. À chaque fois qu’il y avait une fête ou un « jour sensible » (1), ils le kidnappaient sans raison et le détenaient pour des périodes allant jusqu’à un mois. Par exemple, lorsque Li Chunwen travaillait sa terre le 25 avril 2001, pendant que son épouse prenait soin de leur fille qui venait de donner naissance à un bébé dans l’hôpital du canton, un groupe de policiers et des dirigeants du village sont venus chez lui et l’ont arrêté illégalement. Ensuite, ils sont allés à l’hôpital et ont kidnappé de force son épouse, ignorant totalement la condition du bébé nouveau-né et la mère du bébé. Ils ont détenu le couple âgé dans une cave sous l’édifice du gouvernement du village pendant cinq mois. Pendant ce temps, ils n’avaient aucun endroit où s’asseoir ou dormir. C’était extrêmement inconfortable, parce que la cave était sale et humide. Ensuite, M. Li et son épouse ont été détenus dans une salle de réunion pendant un mois et ont reçu une amende de 1000 yuans. Li Chunwen a dû vendre toutes ses récoltes pour payer « l’amende » pour leur libération. Les policiers et les dirigeants du gouvernement les ont seulement libérés après qu’ils aient payé le montant. Ce sont les enlèvements et les abus continuels qui ont sévèrement endommagé la santé de Li Chunwen et de son épouse.

Le 10 août 2001, les officiers du poste de police du village de Xuilin sont entrés par effraction dans leur demeure encore une fois et ont impitoyablement harcelé le couple. Ils ont forcé M. Li et son épouse à aller au poste de police, mais il a refusé. Le jour suivant, deux personnes du gouvernement du village sont venues à sa demeure pour le forcer à aller au bureau du gouvernement. Il a refusé à nouveau. Le 12 août, deux personnes du poste de police sont venues encore le harceler. Aux alentours de 5 :00 p.m., deux autres personnes du poste de police sont venues pendant que le couple travaillait dans leur champ. Ils ont été ainsi harcelés encore et encore. En conséquent, le couple a décidé de ne pas retourner à la maison et de vivre dans les montagnes pendant deux jours et deux nuits. Ils ne pouvaient pas rester là cependant, et ils sont retournés chez eux, parce qu’il faisait très froid et qu’il n’y avait pas de nourriture. Ensuite, environ neuf personnes menées par Liu Yongbin, directeur du poste de police, sont allées à leur demeure et les ont illégalement arrêtés.

La torture implacable et cruelle a sévèrement endommagé la santé de Li Chuwen. Il était si faible et maigre qu’il tombait souvent. Il ne pouvait respirer normalement et ses organes internes étaient constamment endoloris. Il ne pouvait manger, boire ou dormir convenablement. Dans ces conditions, sa vie s’est rendue au 10 juin 2004. Ce jour là, Li Chuwen est tombé inconscient et il est mort.

 (1) Jours sensibles: Se rapporte aux dates significatives pour le Falun Dafa, ou aux fêtes nationales ou aux réunions politiques. Les autorités craignent souvent que les pratiquants de Falun Dafa fassent appel pendant ces jours.

Traduit au Canada le 6 décembre 2004 de :