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Une histoire d’arrière-scène au défilé de la Journée de l’Action de Grâces, à Chicago

24 décembre 2004 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa de Chicago

(Minghui.org)

Après une journée de vent violent et de neige, la ville de Chicago accueille une nouvelle journée avec des cieux clairs en ce matin du 25 novembre 2004. Néanmoins, la température avait chuté jusqu’en dessous de 0°F. Avant cette période, Chicago avait des températures modérées d’environ 60°F. Pour les pratiquants de Falun Gong du centre des Etats-Unis qui ont assisté au défilé de la Journée de l’Action de Grâces, le vent et la neige ensemble ont fait en sorte que la nuit du 24 novembre a été inoubliable.

A cause de notre performance excellente de l’année précédente, le comité d’organisation nous a, de nouveau invité, avant la date d’échéance du 31 août. Après deux mois de planification et d’organisation méticuleuses, tout semblait être en ordre. Les pratiquants taiwanais s’étaient empressés pour faire des costumes pour les teneurs de banderoles. Les pratiquants de Californie avaient fait des bannières avec différents thèmes de Falun Dafa et les pratiquants de New York nous fournissaient des tambours de la dynastie Tang et des costumes en soie. Comme nous n’avions pas beaucoup de jeunes pratiquants pour jouer du tambour, nous avons demandé à de jeunes pratiquants des Etats du mid-ouest de venir pour former une équipe de joueurs de tambour.

Parmi les 120 équipes, nous avons été choisie pour être le 3e groupe à faire la performance, par le comité d’organisation qui espérait beaucoup de nous. Les 3 médias de transmission principaux : ABC7, FOX 32 et GNY 9 voulaient tous nous interviewer pour leurs nouvelles du matin. Cet événement devait être le défilé de la fête, le plus populaire des Etats-Unis, auquel les pratiquants du Falun Gong participaient.

Afin de faire un spectacle réussi durant le cortège, la tâche clé était d’avoir une répétition avec l’équipe des bannières et celle des tambours ensemble. Les pratiquants des autres états de mid-ouest avaient à conduire 7 à 12 heures de voiture et devaient arriver à Chicago avant 21h00 le soir. Le matin du 24 novembre, des vents violents et des nuages lourds balayaient la ville de Chicago. Puis il a commencé à pleuvoir et à neiger et la température a, tout à coup, chuté. Le temps ne s’est pas amélioré jusqu‘à 17h00; au contraire cela ne faisait qu’empirer.

Bien que j’avais finalisé toute la préparation jusque dans les moindres détails et que j’ai intensifié mes efforts dans l’émission de la pensée droite, mon esprit n’était pas tranquille. Après deux mois de préparation, les interférences venaient au moment le plus critique. Auparavant, certains danseurs de Chicago n’avaient pas participé à toutes les séances de répétition et la qualité de la performance des tambours par les pratiquants des autres Etats était un facteur inconnu. J’étais préoccupé par les conséquences que cela pourrait entraîner si nous ne nous voyions pas pour un entraînement collectif avant la parade (le cortège devait débuter à 8h30 et la télévision nous avait demandé d’être à l’endroit de diffusion avant 6h14 pour une interview). J’ai consulté d’autres pratiquants pour trouver un grand espace couvert pour une répétition collective. Cependant, changer le lieu de l’exercice n’était pas pratique puisque les pratiquants des autres Etats étaient déjà sur leur chemin pour Chicago. Néanmoins, cela était impossible de faire la répétition à l’extérieur à cause de mauvais temps.

J’ai trouvé une place couverte et j’ai informé un pratiquant qui était responsable d’un autre Etat et quelques pratiquants qui vivaient plus loin de Chicago. Puis un pratiquant m’a appelé et m’a dit : « C’est seulement 17h00, ce n’est pas nécessaire de changer notre plan initial si tôt. J’ai un pressentiment que la pluie doit arrêter à 21h00. D’ailleurs c’est impossible d’avoir une répétition tous ensemble à l’intérieur. » J’ai été ébranlé par sa remarque « la pluie doit arrêter ». C’est juste. Il semblerait que la perversité n’avait pas à interférer et n’était pas au travail jusqu’à maintenant. Mais cela ne veut pas dire que la perversité serait disposée à cesser d’essayer. Ils sont concentrés sur une frappe finale insensée pour nous mettre dans une situation impossible sans marge de manœuvre. Ne disions-nous pas que nous ne devons jamais reconnaître les arrangements faits par les forces anciennes ? Pourquoi est-ce que nous essayons de nous en échapper ? Pendant ce temps, j’envoyais les pensées droites et regardais en moi-même. Les forces perverses étaient en train d’interférer sans aucun doute, mais elles ne peuvent faire peur qu’aux gens ordinaires, seulement ceux qui affichent des motivations égoïstes. Elles ne peuvent interférer avec la Loi et un groupe de pratiquants inébranlables qui se sont véritablement assimilés à la Loi.

La neige s’est visiblement calmée vers 20h00 et nous avons décidé de faire la répétition sur notre lieu initial. A 21h00, la neige ne tombait plus. Les pratiquants des autres Etats ont continué à nous appeler nous disant qu’ils étaient retardés à cause de la tempête de neige et qu’ils arriveraient en retard. Certains pratiquants avaient même dit qu’ils venaient de quitter leur ville. Afin de ne pas déranger les résidents voisins, nous avions décidé de déplacer notre lieu de répétition dans un parking dans un parc près du Lac Michigan. Ici le vent était si fort que les vagues montaient très haut dans les airs. Les glaçons emportés par le vent d’un froid glacial s’écrasaient sur nos visages. Il faisait un froid perçant.

Les pratiquants continuaient à arriver. J’ai mis la musique pour que les pratiquants puissent commencer à pratiquer et pour vaincre le froid. Mais la machine s’est tout à coup arrêtée. Un autre pratiquant avait apporté un lecteur de CD, mais quand j’ai essayé de le connecter aux hauts parleurs, j’ai trouvé mystérieusement les prises cassées.

Le vent semblait diminuer un peu, mais la neige dense comme des plumes a commencé à tomber. J’ai crié très fort pour donner les instructions au premier groupe de pratiquants pour la pratique des bannières. Mais j’ai réalisé au fond de moi que même si je pouvais crier les ordres clairement, cela ne servait à rien si cela ne jouait pas avec le rythme de la musique.

Les pratiquants des autres Etats qui jouaient des tambours ont commencé à arriver. Ils se sont mis en un cercle sans hésitation, en essayant de se familiariser avec les nouveaux mouvements en apprenant les uns des autres. En utilisant le système sonore d’une voiture, ils ont résolu le problème de la musique. Même les pratiquants qui tenaient les banderoles pouvaient entendre la musique du cortège clairement de leur côté, donc ils ont commencé aussi à exercer leurs mouvements. Le son des tambours était de plus en plus uniforme et était bien coordonné avec la musique de la parade.

Vers environ 23h00, une voiture de police s’arrête au niveau du parking et un policier nous a dit qu’il doit fermer l’entrée à 23h00. Cependant, quand il a appris que nous faisions la répétition pour le cortège du lendemain, il a été surpris puis son expression de surprise a changé en respect. Il nous a donné son accord pour que nous restions jusqu’à 23h30.

Nous avons tout de suite commencé à nous exercer comme une seule unité. Je n’oublierai jamais cette scène. Ceux qui jouaient du tambour faisaient onduler leurs baguettes de tambour avec la musique de manière si captivante et le son des tambours était vigoureux et unifié. En tenant les bouts de métal froids des tiges, l’équipe de ceux qui tenaient les bannières continuaient à marcher dans les deux sens, marchant à pas bruyants dans la neige à demi fondue. Chacun exécutait les mouvements avec les pensées droites, malgré que leurs mains étaient engourdies, leurs chaussures et chaussettes mouillés, leurs vêtements humides ; un petit nombre de pratiquants qui n’avaient pas leur veste avaient totalement oublié la dureté du froid. Chaque personne parlait à voix haute et forte pour se rappeler les mouvements. Le son de « L’immense pouvoir du Tambour » était un appel pour éradiquer le mal. Les mouvements des baguettes de tambours et les tiges des bannières montrent notre détermination inébranlable pour éliminer toute perversité et la répétition a été accomplie avec efficacité et perfection.

Le jour suivant quand nous avons marché jusqu’à la ligne d’arrivée, nous ne pouvions nous retenir de battre les tambours aussi forts que nous pouvions. Nous étions tous touchés par l’immense joie que nous éprouvions à l’intérieur de nous-mêmes. J’ai réalisé profondément que cette grande performance n’était possible qu’à travers le Fa et seulement parce que chaque pratiquant a des pensées et des actions droites. Bien que la période de la fin de la rectification de la loi approche rapidement, la perversité ne vous laissera finir aucune des choses sans à coup. Ils vont persister en faisant des choses selon le soi-disant « test », afin d’interférer avec la rectification de la loi. Cependant, nous n’accepterons pas leurs arrangements et nous marcherons à travers toutes ces tribulations sans compromis. C’est la vertu puissante des pratiquants de Dafa et la perversité est en train d’être éliminée complètement.

Après la parade, un petit nombre de pratiquants ont fait la remarque qu’ils sentaient profondément comment les forces anciennes interféraient avec la rectification de la loi et ce qu’elles faisaient étaient si évident. Mais, la plus grandiose des lois du cosmos a forgé les êtres éveillés les plus admirables. Alors, quand nous disons avec force du plus profond de notre cœur « Merci, Maître », des larmes coulent sur notre visage.

Traduit de l’anglais en Suisse le 23 décembre 2004 :