(Le première échange d’expériences par écrit pour les pratiquants de Falun Gong en Chine)
(Minghui.org)
(1re partie : )
« …À cette époque là, nous avons travaillé aussi dans le but de “se superviser soi-même” dans le camp de travail, au lieu d’être supervisés par des détenus criminels … Plus tard j’ai compris que nous ne devrions pas endurer passivement la persécution, alors j’ai commencé à écrire aux gardiens. Je leur ai dit qu’il était illégal pour eux de battre sans pitié les pratiquants de Dafa. J’ai été battu et harcelé par les gardes pour leur avoir écrit. Mais je crois fermement que peu importe l’environnement, les principes de Dafa sont vrais universellement dans n’importe quel environnement. La question clé était notre état d’esprit et notre croyance envers Dafa. »
- une citation de cet article
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(Suite de la 1re partie)
4. Je suis allé à nouveau à Pékin pour valider Dafa et j’ai été emprisonné
En septembre 2000, je suis allé à Pékin à nouveau pour valider Dafa. Le 29 septembre, après avoir été détenu illégalement pendant plus de trente jours au centre de détention du comté de Daxing à Pékin, j’ai été transféré dans la ville de Jilin, province de Jilin. Les policiers du poste de police de Zhihe m’ont emmené à la 4e escouade de la division criminelle du département de police de Chuanying. Ils m’ont attaché à « un banc du tigre » pendant dix-huit heures et ont essayé de me contraindre à révéler des informations à propos d’autres pratiquants. J’ai résisté fermement à leur persécution. Plus tard le poste de police local m’a envoyé au 3e centre de détention. Après avoir été détenu pendant plus d’un mois, j’ai été condamné illégalement à deux années dans le camp de travail de Huanxiling dans la ville de Jilin.
Durant cette période, j’ai lu la conférence de Maître Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à l'Ouest des Etats-Unis (le 21 octobre 2000). Le Maître a dit : « … qu'est-ce que Bouddha ? Tathagata veut dire "venir à son gré en marchant sur la vérité" c'est l'appellation des gens de ce monde, mais un véritable Bouddha il est le défenseur de l'Univers, il doit prendre la responsabilité envers tous les facteurs positifs dans l'Univers. »
J’ai compris que je devrais corriger tous les phénomènes qui n’étaient pas droits dans chaque environnement de persécution.
Dans le camp de travail de Huanxiling, j’ai résisté à la persécution avec des pensées droites. J’ai enseigné avec bienveillance les lois de Dafa aux policiers et comment agir comme des êtres humains. Finalement, un des plus méchants policiers de la 4e brigade nommé Wang, a dit lors d’une réunion en présence de tous les dix-huit pratiquants de Falun Gong qu’il admirait les pratiquants. Dans la 4e brigade, c’était les pratiquants qui lavaient les vêtements des prisonniers criminels, et les prisonniers frappaient et harcelaient souvent les pratiquants. Quand j’ai vu cette situation, j’ai partagé ma compréhension avec d’autres pratiquants que nous ne devrions pas coopérer avec la persécution. Quand d’autres pratiquants étaient battus ou harcelés, j’allais de l’avant bravement pour arrêter ces mauvais facteurs. Je leur parlais avec bonté et je rectifiais leurs mauvaises pensées.
En l’espace de deux mois, avec les efforts de tous les pratiquants, la 4e brigade, qui était la brigade la plus malveillante au camp de travail de Huanxiling, est devenue la plus indulgente. Un des chefs des détenus criminels, qui était le plus méchant et qui battait souvent personnellement les pratiquants, a commencé à changer et a finalement senti grâce au comportement des pratiquants que Dafa était sacré et était d’un niveau spirituel élevé. Quand sa mère est venue lui rendre visite, il lui a dit en privé de pratiquer le Falun Gong à la maison. Plus tard, afin d’améliorer davantage notre environnement, les dix-huit pratiquants dans la 4e brigade ont pratiqué en groupe les exercices de Falun Gong en prison en plein jour. Les autorités étaient stupéfaites.
Ensuite sept pratiquants dans la 4e brigade ont parlé face à face avec les chefs de la prison et ont demandé à ce que tous les pratiquants soient relâchés, libres de tout chef d’inculpation. Les gardes et les prisonniers étaient stupéfaits. J’ai été confiné dans une cage d’isolement pendant sept jours pour « avoir organisé des activités et incité à une rébellion ».
Le 27 mars 2001, quarante pratiquants déterminés et moi-même avons été transférés. J’ai été envoyé au camp de travail de la ville de Tonghua, province de Jilin. A ce moment-là, le camp de travail de Tonghua déclarait qu’il avait un « taux de transformation » de 100 % (chaque personne devait renoncer à sa cultivation peu importe leur véritable intention). Je me souviens du jour de mon arrivée au camp : Sun Jianfu, le chef du bureau de l’éducation est venu m’agresser alors qu’il était ivre. Il était accompagné d’un de ses plus méchants gardiens. Il a tenu une matraque électrique afin de me menacer. Je lui ai dit calmement et avec droiture : « Faites attention s’il vous plaît à votre image de fonctionnaire du gouvernement. » Sous l’effet de mes pensées droites, Sun Jianfu est parti d’un air penaud. Il n’a jamais plus osé me persécuter directement. Dans cet environnement diabolique, environ une dizaine de pratiquants qui avaient été transférés avec moi ont continuellement émis des pensées droites et ont étudié la Loi afin de créer un meilleur environnement. En quelques mois, 90 % des pratiquants qui avaient renoncé auparavant, sous la pression de la torture, à la pratique du Falun Dafa, ont écrit des déclarations solennelles qu’ils cultiveraient à nouveau et ils se sont rectifiés.
Nous avons aussi travaillé dans le but de “se superviser soi-même” dans le camp de travail au lieu d’être supervisés par des détenus criminels. Nous étions en fait le 1er exemple de « supervision de soi » dans le système de camp de travail en Chine.
Le 27 décembre 2001, plus de cent pratiquants déterminés de trois camps de travaux forcés à Tonghua, Baishan et Liaoyuan ont été transférés à la soi-disant « base de réforme » dans la province de Jilin – le camp de travail le plus malveillant de Chaoyanggou dans la ville de Changchun. Au camp de travail Chaoyanggou, j’ai subi toutes sortes de brutalités. J’ai été torturé par le soi-disant supplice de « s’asseoir sur une planche de bois » pendant longtemps. Quatre ou cinq policiers m’ont électrocuté avec des matraques électriques simultanément pendant de longues périodes. Ils m’ont violemment frappé avec le manche d’une pelle. Ils m’ont électrocuté dans l’anus et d’autres parties sensibles, et ont utilisé toutes sortes de punition corporelle.
Quand le chef brutal de la brigade me réprimandait, je raisonnais avec lui avec calme mais avec force. Quand les prisonniers criminels me battaient, me harcelaient ou m’imposaient une amende pour aucune raison, je les avertissais sévèrement au sujet de la relation de cause à effet du « bien et du mal », et que cela avait toujours des conséquences et j’ai rapporté leurs actions illégales aux dirigeants dans la brigade et la prison selon la loi. Finalement, même les policiers les plus malveillants et les prisonniers criminels les plus menaçants n’étaient plus aussi violents avec moi. Ils ont dit en privé que ce que je leur disais était logique. Au camp de travail Chaoyanggou, j’ai refusé d’être exploité comme un esclave pour fabriquer des produits. Normalement cela donnait lieu à une punition, mais j’ai pu éviter la punition par mes pensées droites. La police a épuisé toutes sortes de moyens et finalement ils m’ont laissé seul.
J’ai vécu beaucoup de tests relatifs à des situations sur la vie et la mort dans les environnements très pervers. J’ai renforcé mon chemin de la rectification de la Loi par des compréhensions droites en faisant face à la vie et à la mort. Après avoir souffert toutes sortes de tribulations, j’ai quitté le camp de travail avec droiture et dignité le 11 décembre 2002.
Je ne m’attendais pas du tout, dès mon retour à la maison, à recevoir des nouvelles bouleversantes. Ma femme avait été persécutée à mort plus de sept mois auparavant à la prison pour femmes de Heizuizi, province de Jilin, après avoir été condamnée illégalement à cinq années de prison parce qu’elle pratiquait le Falun Dafa !
J’ai éprouvé un profond chagrin en apprenant cette si triste nouvelle. Malgré le fait que j’avais perdu ma femme et que ma famille était brisée, je comprenais entièrement la mission et la responsabilité des pratiquants de Dafa durant la période de la rectification par la Loi. Il s’agissait de clarifier la vérité et de sauver les êtres vivants. Alors j’ai essuyé mes larmes et je me suis lancé à nouveau dans le grand courant de la rectification par la Loi.
5. Abandonner le « soi » et se fondre dans la Loi
Le travail de la rectification de la loi dans ma région était à moitié bloqué, puisque en début 2002 le centre de production des imprimés de clarification de la vérité avait été détruit par les mauvais facteurs et plus de vingt pratiquants avaient été condamnés illégalement à de longues peines de prison. Quand j’ai été entièrement préparé à commencer mon travail de rectification de la loi avec tout mon cœur et avec toute mon âme, les rumeurs se sont soudain répandues au sein des compagnons de pratique comme quoi j’étais « un espion ».
J’étais désorienté face à cette « attaque » soudaine. J’étais prêt à préserver Dafa avec ma vie et avec mon sang. Comment pouvais-je être considéré comme un « espion » ? Je me suis calmé et je me suis examiné avec un esprit clair. Je me suis évalué et j’ai évalué la situation selon Dafa et j’ai conclu que la rumeur n’était pas causée par des problèmes à l’intérieur de moi, mais les mauvais facteurs avaient probablement peur que les pratiquants forment un seul corps, alors ils avaient répandu des rumeurs qui ont dupé certains pratiquants qui ne savaient pas la vérité. Le but était de semer la discorde parmi les pratiquants locaux afin d’affaiblir nos efforts.
Après avoir compris cela, j’ai arrêté de me plaindre des gens qui avaient aidé à répandre la rumeur. Au lieu de cela, j’ai cherché à l’intérieur mes insuffisances et mes attachements, et j’ai fait tous les efforts pour résoudre le manque de confiance que les autres pratiquants avaient envers moi. J’ai commencé à échanger mes expériences avec chaque pratiquant avec qui j’entrais en contact, j’ai étudié la Loi avec eux, je me suis amélioré avec eux, et j’ai travaillé avec eux sur des projets de rectification de la loi. Plus tard plusieurs pratiquants qui coordonnaient des projets de Dafa avec moi ont été arrêtés par la police, alors j’ai dû prendre plus de responsabilités pour compléter ces projets. Avec le temps, la rumeur s’est dissipée lentement au fur et à mesure que plus de pratiquants ont commencé à me faire confiance. J’ai dissous la « roche » qui les empêchait de former un seul corps dans le chemin de la rectification de la loi avec mes mots et mes actions.
Dans le processus de coordination des activités avec plus de pratiquants, je me suis graduellement rendu compte de l’importance d’englober et de s’assimiler à tout le groupe. Si tu ne me fais pas confiance, je commencerai par te faire confiance. Si tu ne coordonnes pas avec moi, je commencerai par coordonner avec toi. Si tu ne cherches pas à l’intérieur de toi, je commencerai par chercher à l’intérieur de moi. Tant que c’est bénéfique pour la rectification de la loi, je peux abandonner totalement mes idées personnelles pour soutenir le tout. Après avoir compris ce principe, je l’ai partagé avec plus de pratiquants. Après plus de trente conférences locales d’échanges d’expériences de la Loi, chaque pratiquant pouvait chercher à l’intérieur de lui-même et là où il n’était pas d’accord avec les autres, il pouvait faire ressortir avec bonté les problèmes aux autres. Les conférences locales d’échanges des expériences de la Loi sont devenues de plus en plus pures. Au sein de ce champ droit, un plus grand nombre de pratiquants est venu valider Dafa et clarifier la vérité. Le travail de rectification de la loi dans notre région est devenu un chemin pur.
6. "De la compassion peut jaillir le ciel et la terre"
( Hong Yin II , traduction provisoire)
J’ai un autre sentiment à partager avec tout le monde. Quand vous voyez les insuffisances et les attachements d’un autre pratiquant, vous devriez gentiment les porter à son attention au lieu de maintenir la soi-disant « Je m’entends très bien » attitude parmi les pratiquants. Mais à la base, vous devriez considérer entièrement la situation de l’autre personne, et vous ne devriez pas être attaché à changer les autres. Quand on voit les problèmes d’un autre pratiquant, on doit tout d’abord se regarder à l’intérieur. Après s’être purifié, on peut alors aider d’autres pratiquants et ainsi s’améliorer ensemble. Ce n’est que de cette façon qu’on peut former un corps entier parfait et indestructible.
Si, quand je faisais le travail de rectification de la loi, j’avais une différence d’opinion avec d’autres pratiquants, je pouvais abandonner entièrement mon opinion pour les soutenir, tant que cela était avantageux pour la rectification de la loi. Ce que j’ai dit et ce que j’ai fait les a influencés. Nous avons tous mûri dans Dafa. Cela fait partie de notre cultivation dans la période de la rectification par la Loi. Localement, nous étions trois à coordonner nos efforts de mieux en mieux, et à former un seul corps complet.
J’ai compris que c’était une qualité qu’un pratiquant du Dafa devrait posséder. On devrait être tolérant envers les autres pratiquants, tolérant envers les vies des autres, et comprendre les autres dans leurs situations. Chaque particule de Dafa joue un rôle crucial dans la formation d’un seul corps parfait. Ce n’est qu’en abandonnant constamment le « soi » et en épousant et en s’assimilant à tout le corps, que se manifeste le très grand pouvoir de Dafa.
Durant les cinq dernières années de la rectification de la loi, chaque pratiquant a compris certaines lois. Bien que ces lois permettent aux pratiquants de comprendre dans la même direction générale, il y a des différences dans les détails concernant la façon de traiter un problème spécifique ou la façon d’y penser. Chaque personne a des attachements différents, chaque vie a différentes caractéristiques, et ainsi, les pratiquants devraient s’inclurent les uns les autres, se comprendre, mettre encore plus l’emphase sur les points forts des autres, et avoir pour priorité la clarification de la vérité et le salut des êtres.
La raison principale pour laquelle la persécution a été très sérieuse dans beaucoup de régions était due au fait que les pratiquants accordaient de l’importance à « eux-mêmes » et négligeaient l’amélioration du corps entier. Les pratiquants très assidus et ceux qui ont été au premier plan de la rectification de la loi ne devraient pas trop insister sur leur propre valeur. Ils devraient plutôt mettre plus d’efforts pour aider d’autres pratiquants à sortir et à participer au processus de la rectification de la loi. Ce que Maître veut est que chaque pratiquant, pas seulement quelques pratiquants assidus, soit capable de retourner chez lui, sans laisser personne derrière. Maître considère chaque vie de la même manière, sans aucune partialité. Cependant, certains d’entre nous divisent artificiellement les pratiquants en différentes catégories, tel que assidus contre non assidus, rester à la maison contre sortir, dignes de confiance contre indignes de confiance, capables contre pas si capables que ça… fragmentant ainsi artificiellement le corps entier. Ceci est causé par une compréhension insuffisante de la Loi de Maître.
Comme les pratiquants dans la région locale et moi-même avons amélioré notre compréhension relative au fait d’englober chacun comme un seul corps, nous avons arrêté de mettre l’accent sur nos sentiments personnels et nos compréhensions. Nous avons pris plutôt la Loi comme notre Maître, et avons pris en considération la plupart des sentiments des autres pratiquants. Nous avons essayé de faire en sorte que chaque pratiquant s’implique dans la rectification de la loi. Chaque pratiquant joue son rôle comme une particule de la Loi dans un environnement égal et harmonieux où il n’y a ni classe ni rang parmi les pratiquants. L’environnement général pour valider la Loi dans notre région s’améliore de plus en plus.
7. Je suis venu au monde pour Dafa, et pour remplir le souhait de ma vie dans cette vie
J’ai passé à travers toutes sortes de défis avant d’obtenir le Falun Dafa et finalement j’ai compris la vraie signification de la vie. Tout ce que j’ai vécu comme expérience dans cette vie m’a préparé à obtenir la Loi. Donc, j’ai un esprit paisible chaque jour et je traite tout ce qui est autour de moi avec clémence et compassion. Je suis capable de rester de bonne humeur chaque jour face à des tribulations importantes, même dans l’environnement pervers du camp de travail où j’avais à faire face à des gens très mauvais.
Une fois plusieurs prisonniers criminels et policiers m’ont demandé : « Comment peux-tu être si optimiste dans une situation si pénible au centre de détention et dans le camp de travail ? Tu dois sûrement faire semblant ! » Je leur ai répondu gentiment : « Non » quand j’ai compris vraiment que la signification de ma vie était de retourner à ma vraie nature originelle et que j’avais la chance de cultiver le Falun Dafa et de comprendre que la raison de ma réincarnation en un être humain était de clarifier la vérité, et de sauver les êtres. J’ai aussi compris que ma vie consistait à aider Maître avec la rectification de la loi et ma vie éternelle était destinée à être la plus gracieuse – toutes les tribulations et inquiétudes dans ma tête ont disparu et ont été remplacées par l’image des êtres. Ce qui était dans mon esprit n’était plus moi. J’étais plutôt concerné par la souffrance des êtres innombrables. À chaque fois que je sentais la pression et que j’étais inquiet pour valider la Loi, à chaque fois que je ne voulais pas m’avancer dans des situations difficiles, je pensais à la grâce infinie de Maître et au salut compatissant et ardu qu’il apporte à des centaines de millions de pratiquants, et au salut qu’il apporte à tous les êtres dans le cosmos. Immédiatement mon cœur n’était plus rempli par mes propres intérêts. Je me rappelais plutôt que de nombreux êtres ont besoin de savoir la vérité et d’être sauvés par Dafa.
Au fur et à mesure que j’abandonnais constamment le « soi » et que je fixais mon esprit sur les êtres, je commençais à comprendre la signification de la clémence et de la compassion à mon propre niveau de compréhension. Je comprends que les vies dans le nouveau cosmos s’assimilent activement et inconditionnellement au Dafa, et qu’elles ont la compréhension droite de désintéressement et d’altruisme. Voici ma compréhension dans mon actuel état de cultivation : « Tant que je suis les exigences de Maître au sujet de la rectification de la loi à chaque instant, je change même ma façon de penser. Ce sont les pensées des autres au lieu des miennes qui me viennent d’abord à l’esprit. Ce n’est qu’en abandonnant le « soi » et en s’assimilant activement au Dafa, qu’on peut vraiment comprendre que chaque phrase et chaque mot de Maître dans Zhuan Falun est absolument vrai. À ce moment-là, je ne me plains plus du mauvais environnement en Chine. Je me sens plutôt chanceux d’avoir choisi d’aider le Maître dans la rectification de la loi et de sauver les êtres vivants dans un passé lointain.
Maintenant je sens que j’ai de l’énergie chaque jour comme si elle était inépuisable. A chaque fois que je me sens fatigué, je pense à quel point les êtres veulent apprendre la vérité, et alors je m’oublie et je me lance à nouveau dans le travail de rectification de la loi. Après m’être débarrassé de beaucoup d’attachements humains, j’ai changé considérablement. Mon esprit est devenu de plus en plus pur, et ma pensée est devenue de plus en plus simple. Parfois je sens que je suis devenu un enfant innocent. Mon apparence a aussi changé. J’ai l’air d’un jeune homme dans la vingtaine, même si j’ai presque quarante ans.
Récemment j’ai fait une démonstration des tortures que j’ai subies dans les postes de police et j’ai exposé au monde les mauvais actes et les crimes cruels de la police chinoise. J’ai aussi déposé des accusations au congrès du peuple provincial et au bureau du procureur provincial conformément à la constitution chinoise. Mon but est d’exposer la nature démoniaque de la persécution aux gens, de punir les policiers et les mauvaises forces qui ont commis des crimes d’après la loi, et en même temps, d’éveiller ces gens qui ont été dupés par les mensonges du régime de Jiang, afin qu’ils puissent apprendre la vérité.
En repensant aux tribulations que j’ai endurées pour rectifier Dafa au cours de ces cinq dernières années, c’était le bienveillant et grand Maître qui nous a donné une sagesse inestimable. Il nous aide à vraiment marcher un chemin et à retourner à notre vraie nature originelle, un chemin pour que les êtres humains puissent devenir divins. Il nous donne un honneur suprême et sans précédent. On n’a rien à lui donner en retour, sauf écouter ses instructions, abandonner nos attachements humains et sauver plus de gens.
C’était mon processus de cultivation en validant la Loi durant les cinq dernières années que je voulais soumettre au Maître et à mes compagnons de pratique.
[1] S’asseoir sur une planche de bois
Les pratiquants mettent leurs mains sur leurs genoux, le dos droit et ils s’assoient sur des bancs sans bouger pendant dix-huit heures par jour. Cela peut continuer pendant plus de cinquante jours. Les autorités limitent l’utilisation des toilettes aux pratiquants. En raison des longues heures et journées passées assis sur les bancs durs, les fesses des pratiquants développent de grandes plaies qui sont très douloureuses. Les pratiquants ne peuvent même pas uriner normalement, en raison de la douleur. Les conditions sont très humides, mais la police ne permet pas aux pratiquants d’avoir la ventilation ou la chance d’avoir un peu de soleil. Les pratiquants sont enfermés si longtemps que d’innombrables gales rouges se développent sur leurs corps, ce qui est très inconfortable et douloureux.
Traduit de l’Anglais au Canada le 28 novembre 2004