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Deux pratiquants de Falun Gong sont morts dans la province de Hebei après avoir souffert de graves abus dans les camps de travail

11 février 2004

(Minghui.org)

On a récemment confirmé dans la province de Hebei que les pratiquants de Falun Gong, Gao Shiping et Li Shuli, sont morts en décembre 2003 des suites des abus qu'ils avaient soufferts dans le camp de travail de Gaoyang dans la ville de Baoding et le camp de travail de Hehuakeng, dans la ville de Tangshan. À présent, il y a 89 décès confirmés des suites de la persécution des pratiquants de Falun Gong dans la province de Hebei.

Mme Gao Shiping, 58 ans, a vécu dans le village de Zhangjiafang, ville de Shenjiatun, zone de Qiaoxi, ville de Zhangjiakou. En février 2001, les fonctionnaires et la police de la ville de Shenjiatun ont détenu les pratiquants de Falun Gong du village de Zhangjiafang au sein du comité de village pendant plusieurs jours, essayant de les forcer à signer leurs noms sur une banderole calomniant Dafa et à écrire ce qu'ils appellent les « trois rapports* ». [ * les pratiquants sont contraints sous le lavage de cerveau et les tortures d'écrire ces rapports comme preuve qu'ils ont renoncé à leur croyance. Créé par le « bureau 610 », les trois rapports se composent d'une lettre de repentir, d'une garantie de ne jamais pratiquer le Falun Gong et d'une liste des noms et des adresses de tous les membres de famille et les amis qui sont des pratiquants.] À ce moment-là, Mme Gao Shiping a fait les exercices de Falun Gong et a refusé de signer son nom. Deux mois plus tard, le commissariat de police de la ville de Shenjiatun l'a envoyée au camp de travail de Gaoyang, de la ville de Baoding.

Mme Gao avait été détenue dans le camp de travail jusqu'au printemps 2003. Sa santé avait été sévèrement endommagée, physiquement et mentalement, dans le camp de travail et elle n'avait jamais récupéré après qu'elle avait été libérée. Mme Gao est morte le 19 décembre 2003. Nous avons appelé le bureau du comité de village de Zhangjiafang (téléphone: 86-313-4090190) pour confirmer la mort de Mme Gao.

Nous avons appris par quelqu’un de l’intérieur que les parties qui ont participé à la persécution de Mme Gao et qui sont responsables de sa mort, sont notamment:

Li Shengke, ancien chef de la ville « 610 Office »
Zhang Jiuquan, ancien directeur de la station de police
Peng Guanghai, directeur du département judiciaire de la Ville
Zhang Kaibin, ancien superviseur du villange de Zhangjiafang
Et les gens du camp de travail de Gaoyang dans la ville de Baoding

M. Li Shuli avait vécu dans le comté de Changli, ville de Qinhuangdao. Le 10 décembre 2001, il avait été arrêté par la police de la ville et envoyé au camp de travail de Hehuakeng, de la ville de Tangshan, province de Hebei. Il avait souffert 3 mois de torture impitoyable dans la 6e division du camp de travail, y compris « être enfermé dans une petite cellule, » « être enserré avec la corde » et « être étiré sur le lit. » Sous les abus de la garde Wang Yuling et du détenu criminel Huang Yongxin, la santé de M. Li Shuli a été sévèrement endommagé, physiquement et mentalement. Il souffrait de la tuberculose avant qu'il ne soit transféré à la 4e division. En juin 2003, M. Li a été envoyé à un hôpital à l’extérieur du camp de travail et il est mort en décembre 2003.

Nous avons appelé le « bureau 610 » du comté de Changli (téléphone: 86-335-2023052) et l'homme qui a répondu au téléphone, a d’abord admis que c'était un bureau de gouvernement. Dès qu'il a entendu nous appelions au sujet de la cause de la mort de Li Shuli, il nous avons dit que « c'est un numéro de téléphone résidentiel ».

La méthode de torture de « serrer la corde » utilise une corde de chanvre de la grosseur d’un doigt imbibée d'eau. Les persécuteurs la placent sur le cou du pratiquant de Dafa et l'enroulent étroitement autour ses bras. Afin de maximiser la douleur de la victime, ils dépouillent souvent le pratiquant jusqu’à ses sous-vêtements. Habituellement, plus de 3 personnes travaillent ensemble pour appliquer cette torture. Quand la corde atteint les poignets, elle est serrée. Ils tirent les mains du pratiquant derrière son dos, les deux extrémités de la corde sont passées dans la partie de la corde sur le cou, alors, deux persécuteurs tirent avec force les deux extrémités de la corde aussi fort qu'ils peuvent et l'attachent. À ce moment là, la circulation de sang est obstruée et la victime éprouvera l’augmentation de la fréquence cardiaque, la douleur est atroce dans les deux bras et en quelques minutes il y a une forte transpiration.

Afin d'assurer que la corde est aussi serrée que possible, les persécuteurs insèrent une bouteille en verre ou des bâtons en bois sous les poignets du pratiquant, ainsi, la corde coupe profondément dans sa chair. En même temps, ils giflent le visage du pratiquant et l’électrocutent avec la matraque(s) électrique. Chaque session de « serrer la corde » dure 10 à 20 minutes. Après que la corde soit détachée, la victime a perdu la sensation de ses bras et cela prend un certain temps pour récupérer. Pour ceux qui ont éprouvé cette torture, leurs bras sont souvent neutralisés dans des cas graves, ou ils ne peuvent plus soulever leurs bras, ou ils perdent une certaine fonction de leurs bras. Normalement, les marques laissées sur les bras par la corde ne disparaissent pas pendant un ou deux ans.

Dans la méthode de torture « étirer sur le lit, » la victime est étirée sur un lit et ses mains et ses pieds sont attachés aux 4 poteaux opposés du lit. Ainsi, le pratiquant ne peut même pas faire un léger mouvement. Ils ont mis des briques sous le corps du pratiquant; ils frappent ses jambes avec des tiges en bois, ils commandent aux détenus de piétiner sur son corps et ils donnent des coups de poing sur sa cage thoracique avec leurs mains ou avec des bâtons. Dans la chaleur de l'été, ils couvrent le pratiquant de plusieurs couches d’édredons et ils ne lui donnent pas d'eau. Beaucoup de pratiquants qui ont souffert la torture de l'« étirer sur le lit » ne pouvaient pas soulever leurs bras parce qu'ils étaient extrêmement douloureux et engourdis.

28 janvier 2004