(Minghui.org)
En mars 2001, le camp de travail forcé de Boading (dans la province de Hebei) a lancé une autre série de persécutions contre les pratiquants de Falun Dafa, les forçant tous à faire l’expérience d’un genre de torture appelée le « Lit de la Mort ». Cette torture vient d’un autre camp de travail et consiste en ceci : La victime se couche sur un lit, face au plafond et ses quatre membres sont enchaînés aux quatre coins du lit. Un policier met de deux à cinq briques sous le dos de la personne, puis place des objets sous le lit de manière que ses pieds soient à une hauteur plus élevée que sa tête. La poitrine de la victime est ensuite attachée étroitement sur la planche du lit. Puis le policier demande à la personne de dire : « Je ne pratiquerez plus jamais. » Si la victime refuse de le dire, on serre davantage la corde ou met plus de briques sous son dos. Ceci est extrêmement douloureux. Cette torture peut durer de quatre à cinq heures, exécutée pendant plusieurs jours. En même temps, le policier choque la personne avec un bâton électrique.
Un pratiquant de Falun Dafa de la ville de Chengde et ingénieur de l’environnement de la ville, Yang Aiyuan (56 ans) a été forcé de subir cette torture pendant longtemps. Les policiers ne l’ont pas retiré du lit jusqu’à ce qu’il soit en situation critique. Un autre pratiquant de Beijing, Liu Wen (30 ans), a été placé sur le lit durant dix-sept jours. Vers la fin de cette torture, sa poitrine, ses chevilles et ses poignets étaient gravement coupés par les cordes. Sa peau suppurait et son corps était bleu et noir. Une fois descendu du lit, il n’était plus capable de se tenir debout et son corps était rempli de brûlures causées par le bâton électrique.
Les policiers torturent souvent les pratiquants en secret. Une méthode fréquemment utilisée est de forcer la personne à se tenir contre le mur et lui demander : « Est-ce que l’incident de l’immolation de Tiananmen est vrai ou non? Est-ce que votre Maître a demandé de l’argent. » Si ses réponses ne correspondent pas à ce que disent les autorités chinoises, les policiers le batteent avec un bâton jusqu’à ce qu’il en perde conscience. Le chef de police Li Dayong n’a jamais hésité à battre les pratiquants.
Quelques fois, les policiers ordonnent à d’autres prisonniers de battre les pratiquants de Falun Dafa. Comme récompense, ces prisonniers auront leur peine d'emprisonnement réduite de une, dix, ou quinze journées de moins. Donc, certains prisonniers sont très actifs à battre les pratiquants. La police a aussi incité les prisonniers à fouiller les pratiquants pour voir s’ils avaient des documents de Falun Dafa. Ceux qui le faisaient recevaient également une réduction de leur temps en prison.
Traduit le 10 février 2004