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Conférence de presse canadienne tenue par les pratiquants de Falun Gong pour annoncer le jugement de la cour dans la cause de diffamation contre le vice-consul général chinois (photos)

16 février 2004

-- La cour canadienne a déterminé qu’une qualification des pratiquants de Falun Gong comme membres 'd’un culte dangereux' est chose diffamatoire et illégale

(Minghui.org)

Le 5 février 2004 les pratiquants de Falun Gong ont tenu une conférence de presse au parlement canadien pour informer les médias du verdict rendu par la cour contre M. Pan Xinchun, le vice-consul général chinois, à Toronto. Le pratiquant de Falun Gong de Toronto, M. Joël Chipkar avait récemment déposé une plainte en diffamation contre Pan et Pan a été condamné par la Cour Supérieure de l’Ontario, ce 3 février courant.

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M. Chipkar démontrant aux médias les pièces justificatives

M. Chipkar et porte-parole canadien pour le Falun Gong et Lucy Zhou à la conférence de presse

Sous les ordres du régime de Jiang, les ambassades et consulats chinois, durant ces 4 ans et demi se sont servis de diverses mesures pour stigmatiser le Falun Gong et propager la calomnie et la haine au Canada. Durant la conférence de presse, le défendeur, M. Joël Chipkar a énuméré de telles méconduites. À la même occasion, M. Chipkar a fait appel aux fonctionnaires du gouvernement canadien, le Ministère des Affaires Étrangères, les médias et le public conjointement pour faire cesser la propagande de haine, pour surveiller et rapporter de telles méconduites à la police locale.

Le sénateur canadien, Raynell Andreychuk et Yvon Charbonneau député fédéral ont appuyé l’événement par leur présence. En même temps, Rob Anderson député fédéral a écrit une lettre d’encouragement aux pratiquants relative à ce jugement.

 Les incitateurs à la haine ne jouissent pas du privilège de l’immunité

Dans une déclaration, la porte-parole pour le Falun Gong, Lucy Zhou a dit que toute personne qui se sert de caractères et/ou d’images pour inciter à la haine viole le droit pénal canadien. D’ailleurs, selon la Convention des Nations-Unies sur les relations consulaires et les protocoles facultatifs, toutes personnes jouissant de tels privilèges et immunités doivent « respecter les lois et règlements de l’État receveur (Article 55(1)), » « les lieux consulaires ne seront employés d'aucune façon incompatible avec l'exercice des fonctions consulaires (article 55(2))" et du travail « dans les limites autorisées par le droit international (article 5(a)) ».

Durant la conférence de presse, M. Chipkar a cité certains cas où les diplomates chinois ont agi en dehors de leurs fonctions afin de disséminer la haine. Par exemple, les diplomates chinois ont distribué de la littérature diffamatoire contre le Falun Gong aux fonctionnaires canadiens ainsi qu’aux bibliothèques publiques. Les diplomates chinois ont également écrit des lettres aux fonctionnaires canadiens leur demandant de ne pas appuyer ni protéger les droits légaux des citoyens canadiens. Les fonctionnaires chinois de consulat ont aussi appuyé des réunions incitant à la haine. Sur leur site Internet public et au bureau de visa de Toronto, les fonctionnaires chinois de consulat continuent d’afficher des images graphiques calomniant le Falun Gong, alors que plusieurs centaines de citoyens canadiens visitent ce bureau quotidiennement.

M. Chipkar a également démontré aux médias une lettre du Consulat chinois de la ville de Toronto à un conseiller municipal de la ville de Toronto. La lettre qui a été envoyée au conseiller municipal au début de l’année, dénonçait le Falun Gong et se servait à plusieurs reprises de la propagande diffamatoires du régime de Jiang contre le Falun Gong. M. Chipkar a dit: « Comparativement à la diffamation totale de tous les pratiquants canadiens, la diffamation des fonctionnaires diplomatiques contre moi pèse peu dans la balance. »

Chipkar a rappelé au Ministère canadien des affaires étrangères : « Mardi, il y a eu jugement par la cour canadienne contre Pan Xinchun pour avoir transgressé ses fonctions consulaires et avoir violé le droit international lorsqu’il m'a impitoyablement attaqué. » « Même quatre ans après le début de la persécution contre le Falun Gong par le régime de Jiang, le Consulat chinois de Toronto se sert toujours de propagande haineuse et de mesures manipulatrices pour diviser les communautés canadiennes. Comment peuvent-ils continuer à agir ainsi? Le Ministère des affaires étrangères canadien se doit d’arrêter ces fonctionnaires diplomatiques d’attaquer les Canadiens. »

L’objectif de cette propagande haineuse: dissimuler la persécution de pratiquants de Falun Gong

En décembre dernier, le Tribunal criminel international de Rwanda a condamné 3 personnes coupables de génocide en 1994 pour avoir utilisé les médias pour inciter à la violence. Des 3 coupables, deux ont été condamnés à l'emprisonnement à perpétuité et l’autre à 35 ans de prison.

M. Chipkar a dit qu’un crime semblable se poursuit en Chine et que le gouvernement chinois a tenté d’influencer les médias canadiens afin de les aider à disséminer la haine et de bloquer tout appui au Falun Gong.

M. Chipkar a précisé aux médias canadiens que pendant la persécution, le média chinois signale que le Falun Gong diffamé, n’a aucune crédibilité. Il a invité les médias canadiens à ignorer la calomnie du régime chinois et leur diffamation du Falun Gong et toutes les attaques du Falun Gong par les médias chinois.

La haine apporte préjudice

M. Chipkar a indiqué en réponses aux questions d'un journaliste de Minghui, que lui et sa mère sont en affaires à Toronto. Les gens autour d'eux savent qu'il est un pratiquant de Falun Gong, et la diffamation de Pan Xinchun a porté dommage à sa réputation. En raison de la haine répandue, son épouse a été forcée de sortir d’une boutique pause-café lorsqu’elle s’y présentait pour cueillir des signatures pour secourir ses parents, qui sont persécutés en Chine. Le propriétaire de la boutique a déchiré sa pétition d’appels et l’a calomniée. Durant le défilé de la Journée nationale du Canada, un homme chinois a frappé la mère de M. Chipkar intentionnellement, en raison du fait qu’elle portait une chemise portant l’inscription : « Falun Gong ». En raison de la pression de l’ambassade chinoise, certains hommes d’affaires ont congédié leurs employés pratiquants de Falun Gong. Il y a même certains pratiquants qui ont été chassés des centres d’achats chinois. Certains pratiquants de l’âge d’or ont été chassés des associations chinoises pour personnes âgées.

M. Chipkar a déclaré que tout le monde y compris les enfants peuvent voir sur le mur à l’entrée de l’ambassade chinoise et des consulats au Canada, les affiches diffamant le Falun Gong. Ces images empoisonnent l’esprit des Canadiens.

Un appel à la société de se mettre en garde et traduire en justice les persécuteurs

M. Chipkar a fait appel auprès des membres du parlement canadien et du Ministère des affaires étrangères de s’engager activement à faire cesser cette propagande haineuse de l’Ambassade chinoise et des consulats au Canada. Il a dit que l’incitation à la haine était un crime au Canada. Si un membre du parlement reçoit une lettre ou de l’information sur le Falun Gong des fonctionnaires chinois, veuillez s’il vous plaît nous contacter ou informer le commissariat de police local en charge des crimes d’incitation à la haine. La police a mis sur pied un dossier pour enquêter la propagande de haine de l’Ambassade chinoise au Canada. Le Ministère des affaires étrangères doit arrêter la diffamation de citoyens canadiens et la dissémination de propagande incitant à la haine par les diplomates chinois et faire savoir à ceux qui y sont impliqués qu’ils ne sont pas bienvenus.