Par Zheng Ziyuan et Dong Na, journalistes de Minghui au Canada
(Minghui.org)
A la fin de janvier 2004, la Gendarmerie Royale du Canada a inscrit 45 fonctionnaires chinois de haut rang dans sa liste d’observation de criminels responsables des atrocités commises à l’encontre des pratiquants de Falun Gong. Jiang Zemin, Li Lanqing et Luo Gan qui sont les principaux responsables d’avoir provoquer des crimes contre l’humanité font partis de la liste. Le 3 février 2004, Pan Xinchun, le vice-consul général de la Chine à Toronto, a été reconnu coupable de diffamation et a été condamné à payer des dommages et des frais judiciaires pour avoir calomnier les pratiquants du Falun Gong. Du 23 au 25 février 2004, le procès contre un journal chinois local à Montréal pour diffamation et incitation à la haine contre Falun Gong est sur le point de se conclure également. Il est clair que la propagande de haine de Jiang Zemin est en train de rencontrer des résistances de plus en plus fortes de la part de la société civilisée occidentale.
Le Programme de Crimes contre l’Humanité et de Crime de guerre (CAHWCP) au Canada détient une liste de 45 fonctionnaires chinois de haut rang dont Jiang Zemin, Li Lanqing, Luo Gan, Liu Qi et d’autres membres du « Bureau 610 » impliqués dans la persécution du Falun Gong. Cela signifie que quiconque dont son nom se trouve dans la liste est susceptible d’être sujet à investigation si elle foule le sol canadien. Par conséquent, l’application de ce programme pourrait conduire à des refus de visas pour entrer au Canada, des annulations de la citoyenneté canadienne, des déportations, des amendes et des punitions basées sur les lois en vigueur au Canada concernant les crimes contre l’humanité.
Même si la persécution directe et honteuse des pratiquants du Falun Gong se passe seulement en Chine, une telle répression est un crime contre l’humanité selon des concepts contemporains de droits de l’homme et selon des lois basiques. L’application de « CAHWCP » valables pour les punitions de personnes impliquées dans la persécution ne montre pas seulement que ces gens vont devoir faire face à la justice pour ce qu’ils ont fait, mais confirme aussi que la nature de cette persécution est bien un crime contre l’humanité aux yeux de beaucoup de sociétés occidentales.
La diffamation de Pan Xinchun provient de Jiang Zemin
Un vice-consul général de la Chine, au Canada, a diffamé le Falun Gong et a qualifié un pratiquant du Falun Gong d'être un membre d’une « secte dangereuse ». C’est une pratique répandue en Chine : calomnier en ne prenant aucunement la vérité en considération. Cependant, ceci n’est pas accepté par les lois des sociétés civilisées. Pan Xinchun a été déclaré coupable de diffamation et a été condamné à payer des dommages-intérêts. Son statut en tant que fonctionnaire d’un consulat n'a pu le protéger de ses actions illégales.
Bien que la cour a jugé Pan Xinchun coupable, Jiang Zemin est la personne qui avait donné les ordres de persécuter. Le verdict de la cour, nous indique que calomnier Falun Gong est contre la loi internationale et les lois canadiennes. Ceci s’applique non seulement à ceux ayant effectué des actions spécifiques, mais aussi à ceux qui ont donnés des ordres.
La diffusion de la propagande haineuse par Les Presses Chinoises va au-delà d’une simple diffamation et peut nous faire remonter à Jiang Zemin
Les Presses Chinoises s'était engagé une campagne pour systématiquement discréditer le Falun Gong. La nature d’un tel comportement va au-delà d’une simple diffamation. C’est exactement ce que les médias officiels en Chine font pour attiser la haine contre Falun Gong. Sous le parapluie de la liberté d’expression et de la liberté de presse, Les Presses Chinoises a calomnié Falun Gong et a empoisonné l’esprit des gens en utilisant la propagande et les mensonges en provenance de la Chine.
Une telle propagande de haine est exactement la base de la persécution à large échelle de Jiang Zemin. Il essaie de provoquer la haine et la discrimination contre les pratiquants qui suivent les principes de « Vérité – Bienveillance – Tolérance » Les histoires fabriquées par les médias chinois sous la gérance du gouvernement chinois comme « le meurtre », « le suicide », « l’immolation », « tuer des membres de sa famille et des proches » et « l'assassinat de masse » sont utilisées pour étayer cette persécution inacceptable. Les mensonges répandus par Jiang et ses partisans sont en train d’augmenter. Le résultat est qu’un groupe de pratiquants pacifiques a été discrédité comme étant une organisation terroriste monstrueuse. Puis Jiang utilise la haine suscitée pour faire escalader la répression.
Des mensonges sont diffusés dans des camps de travaux forcés et dans des centres de lavage de cerveau dans tout le pays. Des mensonges sont employés pour ébranler la volonté des pratiquants. La propagande de haine est diffusée à travers les villes et les campagnes ; elle est compilée dans des livres d’apprentissage dans les écoles élémentaires et secondaires et est exportée à l’extérieur du pays. Ceux qui acceptent cette propagande deviennent indifférents même s’ils savent que les pratiquants du Falun Gong sont en train d’être torturés à mort. Certains d’entre eux soutiennent même les personnes impliquées dans la répression et considèrent ce que font les pratiquants de Falun Gong pour exposer les mensonges et clarifier la vérité, comme étant « contre la stabilité sociale » ; ce qui contribue encore plus à la persécution. Le pire est que cette propagande a fait que les gens sont devenus incapables de dire la vérité des mensonges et à distinguer le bien du mauvais. Cela leur incite à trahir leur conscience et la moralité pour leur propre intérêt et a pour conséquence que chacun peut un jour devenir une victime.
Du 10 au 25 novembre 2003, la Cour Supérieure du district judiciaire de Montréal a entendu 12 témoins. Les preuves ont montré que Les Presses Chinoises a copié des documents fabriqués venant de Chine. Cependant, le directeur de Les Presses Chinoises a essayé délibérément d’éviter la question concernant la relation étroite entre Les Presses Chinoises et l’Ambassade chinoise, même s'il est prouvable qu'ils ont un lien direct.
Une société, avec un système légal adéquat, ne permet pas la diffusion de propagande de haine
En un mois, le Canada a mis Jiang Zemin et les leaders du « Bureau 610 » sur une liste de surveillance de criminels ; un fonctionnaire du Consulat chinois a été trouvé coupable de libelle et un porte-parole de Jiang et de ses partisans est cité à procès pour avoir répandu une propagande haineuse et mensongère. Il n’y a pas de place pour la propagande haineuse au Canada ou partout ailleurs en dehors de la Chine.
Même si chaque pays possède des lois et des législations différentes, les dispositifs de base pour la question de la liberté et de l’égalité devraient être les mêmes. Dans de tels pays, Jiang et ses partisans n’échapperont pas à la justice et ni d'être appelés à être jugés responsables pour leurs crimes ; y compris en Chine, à l’avenir.
Date de publication : le 15 février 2004