Le 13 février 2004, l’artiste Australienne Mme Zhang Cuiying et l’avocat des Droits de l’Homme M. Georges Henri Beauthier ont tenu une conférence de presse en Belgique, pour demander l’arrêt immédiat du génocide de Jiang Zemin contre les pratiquants du Falun Gong en Chine et pour le maintien des droits de l’homme et de la justice.

Le 20 août 2003, Mme Zhang Cuiying et cinq autres pratiquants de Falun Gong ont soumis au Procureur Fédéral de Belgique une poursuite contre l’ex Président de la Chine Jiang Zemin et ses complices Luo Gan et l’ex Chef du « Bureau 610 » Li Lanqing, pour leurs crimes de génocide contre les pratiquants de Falun Gong, la torture et les crimes contre l’humanité.

La conférence de presse était tenue dans le hall de la Cour Supérieur de Bruxelles. Mme Zhang Cuiying a raconté aux médias ses huit mois d'épreuve dans une prison chinoise où elle a été brutalement torturée et maltraitée simplement parce qu'elle est une pratiquante de Falun Gong.

" En prison j'ai été violemment battue chaque fois que je pratiquais les exercices de Falun Gong. Le chef de la prison et ses complices me donnaient des coups de pied, me pinçaient et me jetaient à terre. Même lorsque je ne pouvais pas me déplacer à cause des blessures, ils me donnaient des coups de pied sur tout le corps. Mon corps était meurtri à cause des coups. Ils enchaînèrent alors mes chevilles et m'ont ordonné de me mettre à genoux. J'ai refusé, ils m'ont dit qu'ils fabriqueraient des instruments qui provoqueront ma mort et ils m’ont menottée à la fenêtre. Puisque je n'avais pas renoncé à ma croyance en Falun Gong, ils m’ont menti et m’ont dit qu'ils me laisseraient rentrer à la maison. Cependant alors que je marchais le long de la prison pour homme, quelques gardiens m’ont poussé et forcé à entrer dans une cellule d’hommes et m’ont enfermé à clef. J'ai été déshabillée de force. Les officiers de police et les prisonniers mâles pouvaient nous voir par la télévision de surveillance, pendant qu’on prenait une douche et qu’on se changeait."

Mme Suno, l’assistante de Maître Beauthier, a présenté le procès au journaliste: « La persécution (contre des pratiquants de Falun Gong) se produisant en Chine présente exactement les trois conditions nécessaires pour le crime de génocide: à grande échelle, programmé et grave. Il s’agit d’un procès de génocide. La persécution en Chine utilise les tortures et les assassinats à grande échelle et est exécutée selon les plans de Jiang Zemin ».

"Si ce procès réussit, je pense qu'il aura une influence significative. Cette influence bénéficiera aux persécutés et sera un choc pour les dictateurs. Laissez moi résumer l’histoire. En 1993, la Belgique a passé une loi sur le génocide qui a défini les règles générales prouvant la violation des lois internationales. C'est la première étape empêchant les criminels qui ont violé des lois internationales d'échapper à la punition. Après que la loi ait été promulguée, le dictateur chilien Augusto Pinochet a été poursuivi en Belgique pour violation du droit international dans son propre pays. Ceci l'a effrayé considérablement et il n’a jamais mis les pieds en Belgique depuis. Par conséquent, de ce point de vue nous pensons en effet, que cette loi met une grande pression aux dictateurs en les empêchant de venir dans les pays où ils sont poursuivis, de ce fait limite l'influence des dictateurs."

Plusieurs médias locaux et internationaux étaient présents à la conférence de presse.

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