(Minghui.org)
Le 20 avril 2003, le chef du Camp de Travail pour Femmes de Shibalihe dans la ville de Zhengzhou, Province de Henan, a reçu du Bureau Provincial de l’Education par le Travail de Henan la permission spéciale qu’un quota de deux morts de pratiquants de Falun Gong soit donné au camp de travail. Ce quota pour sanctionner l’escalade de la violence contre les pratiquants de Falun Gong afin d’utiliser tout moyen pour les faire renoncer à leur croyance et abandonner leur pratique du Falun Gong. Le camp de travail a déployé la police de la Cinquième Prison de la Ville de Xinxjiang, dans la Province de Henan ainsi que la police du Troisième Camp de la ville de Xuchang, Province de Henan pour commencer une série de passages à tabac et de persécution contre les pratiquants. La police a dit , « Nous ne prendrons aucune responsabilité même si deux d’entre vous sont battus à mort, car le camp de travail est autorisé à deux morts ! Personne ne sera relâché s’ils ne changent pas de point de vue ! » etc. Ils ont assigné des cangues personnels [le cangue est le nom d’un instrument de torture, et se réfère ici au prisonnier choisi pour surveiller de près les activités des pratiquants de Falun Gong dans le camp de travail. Prendre son dîner, dormir, travailler, aller aux toilettes et parler sont toutes des activités étroitement surveillées. Les prisonniers ont reçu des réductions de peine pour les encourager à persécuter les pratiquants de Falun Gong, avec une réduction plus importante pour intensifier la persécution. Tout prisonnier qui ne participe pas à la persécution reçoit en revanche une extension de peine. Telle est la méthode utilisée pour inciter les prisonniers à participer à la persécution. Jour et nuit ces cangues personnels se relaient à tour de rôle, pour hurler, tabasser et forcer les pratiquants à se tenir debout continuellement sans la moindre pause. Les pratiquants sont empêchés de dormir et torturés encore plus cruellement s’ils refusent de changer d’attitude envers Dafa.
Les policiers ont cruellement torturé la pratiquante de Dafa Zhou Guizhen pendant 24 heures
Parce qu’elle persiste dans sa ‘cultivation’, la pratiquante de Dafa Zhou Guizhen a été arrêtée chez elle et envoyée en classe de lavage de cerveau dans le village de montagne de Wanqing dans la ville de Zhengzhou. Les autorités ont essayé de la forcer à renoncer à sa croyance en Dafa et l’ont surveillé 24 heures sur 24 avec une personne spécifiquement assignée du nom de Ma qui l’a accompagnée partout. Comme Zhou Guizhen a fait une grève de la faim pour protester contre ce traitement elle a été davantage persécutée et cruellement battue par Ma.
En janvier 2003, Zou Guizhen a été envoyée au Camp de Travail pour Femmes de Shibalihe. A cause de la torture cruelle qui lui a été infligée, elle a sous la contrainte et la pression prononcé des paroles contre Dafa. Durant leur supposée réunion de victoire, les policiers lui ont ordonné de lire une déclaration de repentir [Dans cette déclaration, le pratiquant est forcé à admettre qu’il regrette d’avoir pratiqué le Falun Gong, promettre de renoncer au Falun Gong, et de plus jamais s’associer à d’autres pratiquants pour aller faire appel à Beijing] Mais au lieu de cela, elle a déclaré qu’elle avait été forcée à renoncer à ses convictions sous la torture et qu’elle l’avait fait parce qu’elle ne pouvait plus supporter la torture physique et mentale. En même temps, elle a déclaré que ses soi-disant déclarations de repentir étaient nulles et non avenues. Tout le monde au meeting était stupéfait. Cette nuit-là les policiers ont continué à la torturer en la suspendant à une corde pendant 24 heures non stop, durant lesquelles ses jambes et ses bras étaient ficelés, ses yeux ouverts recouverts d’adhésif de sorte qu’elle ne puisse pas dormir, et des écouteurs placés dans ses oreilles pour la forcer à entendre des programmes diffamant sans interruption Falun Dafa et le Maître, et sa bouche remplie de chiffons sales et recouverte d’adhésif au travers de la bouche et du cou. Après un moment, Zhou Guizhen a commencé à suffoquer. Son visage est devenu écarlate et ses yeux étaient hébétés fixant le vide car les chiffons bloquaient la trachée. Voyant cela, les policiers ont relâché la corde mais n’ont rien fait pour arrêter la torture jusqu’à 24 heures plus tard. La grande souffrance qu’elle avait traversée se voyait au fait que ses mains, ses jambes et ses pieds étaient si enflées qu’il a lui a fallu 9 mois pour récupérer durant lesquels elle ne pouvait plus prendre soin d’elle-même.
La police n’a épargné aucun moyen pour persécuter les pratiquants de Dafa détenus dans le camp de travail de Shibalihe. D’abord, ils ont essayé de les piéger. Puis ils ont essayé d’étudier leurs esprits à la recherche de leurs failles pour les utiliser contre eux. Si les tromperies, le sentiment et les menaces n’avaient pas d’effet, ils se servaient de criminels pour les torturer continuellement, les battre, les abuser verbalement et les isoler.
La pratiquant de Dafa Chen Lijun a été envoyée trois fois en camp de travail à cause de sa persistance dans Dafa.
Le pratiquant de Dafa Chen Lijun a été injustement envoyée trois fois au Camp de Travail pour Femmes de Shibalihe. La première fois elle a été condamnée à un an d’éducation par le travail forcé et la deuxième à un ans plus une prolongation de peine de trois mois. A la fin de son second terme elle n’a pas été autorisée à rentrer chez elle mais a été directement envoyée en classe de lavage de cerveau. A cause de sa persistance dans Dafa, Chen Lijun a été renvoyée au Camp de Travail pour Femmes pour la troisième fois, où elle a été fréquemment torturée par les gardes qui ont essayé de la forcer à renoncer à sa croyance. A présent elle a une difficulté encore plus grande à marcher et est handicapée d’une jambe du à l’intense violence soufferte alors qu’elle était détenue dans le camp de travail.