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Le gouvernement des Etats-Unis soutient « nommer et faire honte » aux violateurs des droits de l’homme

10 avril 2004

(Minghui.org)

Le 25 mars 2004, l’ambassadeur Richard S. Williamson, le représentant des Etats-Unis auprès de la Commission des Droits de l’Homme aux Nations Unies, a fait un discours concernant « l’item 9 » de l’agenda de la Commission, la « question de la violation des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans n’importe quelle partie du monde ».

Il a dit que la pratique de « nommer et faire honte » aux grands violateurs des droits de l’homme fondamentaux offrait aux victimes une voix et la solidarité de la communauté internationale.

« Il est important de garder confiance dans les idéaux et aspirations faisant partir intégrante de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme », a dit Williamson. « Ce sont des idéaux nobles, qui expriment les droits inaliénables de chaque homme et de chaque femme. »

Il a également dit : « De plus, nous ne devons pas diminuer l’aspiration des gouvernements à une respectabilité internationale. Etre « nommé et avoir honte » pour avoir violé la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, c’est avoir cette respectabilité contestée. Des pays mis en avant par la Commission des Droits de l’Homme aux Nations Unies sont tenus responsables pour leur comportement inacceptable. Les violations des droits de l’homme perpétrées dans leur pays ne passent pas inaperçues. Les mauvais traitements sont subis sous le voile du silence et menacés par la lumière de l'enquête publique. Leurs abus des droits fondamentaux de leurs propres concitoyens réduisent leur légitimité et leur respectabilité dans la communauté des nations. D’ailleurs nous avons vu des pays modifier leur comportement comme conséquence des résolutions de la Commission. Certains régimes n’ont modifié leur comportement que légèrement dans l’espoir d’échapper à de futures enquêtes de la Commission. Nous devrions, nous devons être diligents jusqu’à ce que tous les hommes et toutes les femmes puissent jouir de leurs droits inaliénables partout. »

Il a poursuivi : « Il n’y a pas un seul chemin ou un seul acte pour presser les nations à être justes, à respecter et soutenir les droits de l’homme. Parfois, c’est la conscience et l’affront moral des non-victimes qui fait la différence. »

Il a dit que ce serait une « grave erreur » de supprimer l’item 9 de l’agenda, qui renforce « nommer et faire honte » aux profiteurs des droits de l’homme. Williamson a dit que les démocraties qui respectent les droits de l’homme ont l’obligation de tenir les pays responsables pour leur comportement inacceptable.

Williamson a conclu son discours en commentant la répression en Chine :

« Nous avons commencé 2003 avec l’espoir que les progrès croissants mais sans précédent en Chine qu’on a vu en 2002 allait continuer et se développer. Mais, au cours de l’année, à regret, nous avons vu un retour en arrière sur des questions clé des droits de l’homme. Il y a eu une augmentation des arrestations d’activistes pour la démocratie, de personnes discutant de sujets estimés sensibles par le gouvernement sur Internet, des activistes HIV/AIDS, de travailleurs ayant protesté, d’avocats de la défense plaidant au nom de dissidents ou de membres du clergé dépossédés et d’autres personnes ayant cherché à tirer avantage de l’espace créé par les réformes chinoises. La répression cruelle du Falun Gong continue et le gouvernement chinois, parfois, utilise la lutte contre le terrorisme pour justifier sa répression continuelle des Musulmans Ouïghours.

Pendant ce temps, le dossier du Tibet reste mauvais pour le gouvernement chinois, les mauvais traitements en cours comprennent l’exécution sans la procédure due, la torture, les arrestations arbitraires, la détention sans procès public et de longues détentions de Tibétains pour avoir exprimé pacifiquement leurs points de vue politique ou religieux.

La Chine doit faire beaucoup pour arriver à ses engagements comme résumé en 2002 dans le dialogue bilatéral des droits de l'homme et pour faire des réformes clé dans la structure telle que l’élimination de la « rééducation extra-judiciaire par le travail ». Nous encourageons la Chine à faire ainsi et à engager la communauté internationale dans des moyens où elle puisse promouvoir les droits civiques et politiques du peuple chinois. »

Référence : http://japan.usembassy.gov/e/p/tp-20040329-10.html

Traduit en Europe le 8 avril 2004