Des policiers de Siping dans la Province de Jilin admettent qu'ils ont torturé à mort Mme Dai Chunhua (Photo)
(Minghui.org)
Mme Dai Chunhua était une pratiquante de Falun Gong de trente-trois ans, elle travaillait en tant qu'infirmière au Premier Hôpital du Peuple dans le comté de Lishu dans la Province de Jilin. Le 19 février 2002, elle a été arrêtée par la police de Siping et détenue au centre de détention municipal. Vingt jours plus tard, elle est morte sous la torture.
En décembre 2000, Dai Chunhua était allée à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong et avait été renvoyée dans sa ville, au centre de détention. Après avoir fait une grève de la faim qui a duré une semaine, elle a été relâchée. En janvier 2002, alors qu'elle distribuait des documents sur la persécution du Falun Dafa, elle a été arrêtée par les autorités du Poste de Police de Kangping dans le Comté de Lishu, mais en usant de sagesse elle a pu s'échapper. Le 4 février 2002, Journée du Falun Dafa à Siping, avec d'autres pratiquants elle a été arrêtée alors qu'elle distribuait de ces même documents à Shanmen, la banlieue de Siping. Sur le chemin de retour vers Siping, avec un(e) autre pratiquant(e) elle a sauté d'une voiture de police et s'est de nouveau échappée.
Le 19 février 2002, alors qu'elle travaillait sur des documents révélant la persécution du Falun Gong, Dai Chunhua a été arrêtée par la police. Ils ont aussi détruit le site où étaient produits ces documents et ont envoyée Mme Dai au Centre de Détention de Siping. Celle-ci a alors entamé une grève de la faim pour protester de cette détention illégale et elle a été sauvagement torturée. Vingt jours plus tard, le 9 mars au matin, elle est morte sous la torture. Après sa mort, on a découvert sur son cadavre qu'elle avait un cratère à la nuque et sa poitrine était couverte de trous suite à ce qui semble être des piqûres à l'aide d'objets métalliques pointus. En plus, son dos était couvert d'hématomes bleus et violets. De manière surprenante, les policiers du département de Siping ont reconnu qu'ils l'avaient torturée à mort, ils ont donc payé les funérailles. En effet, la plupart du temps, les policiers nient leur responsabilité et ce sont les familles des victimes qui doivent payer les funérailles.
Traduit de l'anglais le 18 avril 2004 :