(Minghui.org)
Le camp de travaux forcés n°3 de la province du Henan est connu comme le « deuxième Masanjia » pour sa cruauté et sa brutalité dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. M. Li Jian était un avocat du comté de Zhengyang à Zhumadian, province du Henan. Parce qu’il refusait de renoncer au Falun Gong, le camp de travaux forcés n°3 de la province du Henan l’a sans cesse torturé, causant sa mort le 26 avril 2002.
Le jour précédent sa mort, Li Jian a dit : « Zhao Zimin (un des gardiens) est vraiment cruel. Il m’a frappé tellement fort qu’encore maintenant j’en souffre terriblement. Ren Gaoqiang (le directeur du groupe n°3) leur (Zhao Zimin et d’autres) a donné l’ordre de me torturer. »
Le matin du 26 avril 2002, le gardien Jin Weishan a crié à Li Jian : « Tu es tellement incapable quand il s’agit de travailler, cependant on doit te supporter et te nourrir. Elever des chiens serait une meilleure chose ! » Dans l’après-midi, le gardien Tan Junmin a demandé à Li Jian : « Pourquoi n’arrives-tu pas à finir ton travail ? » M. Li a répondu : « Je ne me sens vraiment pas bien, je n’en peux plus. » Tan a dit : « Regarde-les (les autres détenus), ils sont capables de voler, de cambrioler et de faire usage de drogues. De quoi es-tu capable ? » Jin Weishan l’a également injurié et il a donné des coups de pieds à un autre pratiquant, M. Ning Xinwei de Sanmenxia.
Il était minuit passé quand les pratiquants ont été autorisés à arrêter de travailler ce jour-là. Exténué, Li Jian a dit sur le chemin du retour : « Je n’arrive vraiment plus à supporter cela. Ils veulent me torturer à mort. »
Li Jian n’est pas arrivé à dormir cette nuit-là à cause de la douleur venant des coups qu’il avait reçu plus tôt. Vers 1h. du matin, sa respiration est devenue rapide et faible, il est entré en état de choc. Parce qu’il n’a pas reçu de soins médicaux à temps, Li Jian est décédé.
Plus tard, Ren Gaoqiang a essayé de cacher les faits concernant la mort de Li Jian et il a propagé des mensonges sur ce qui s’était passé, mais le pratiquant Zhang a exposé ses mensonges. Le pratiquant Hu a suggéré un moment de silence pour Li Jian, mais il a été entouré et injurié par les gardiens pour sa proposition. Le procureur de Xuchang a fait une rapide enquête, coopérant avec le camp de travail pour cacher le cas. Ils ont brièvement parlé de la maladie de Li et du résultat de l’autopsie, ils ont rapidement conclu que la mort de Li était une « mort naturelle ». Ils ont ensuite renvoyé à la hâte la famille de Li. Nous avons voulu rencontrer la famille de Li, mais la police a fermement refusé.
Pour résister à la persécution, nous avons fait une grève de la faim. Le camp de travail a alors mis les pratiquants en isolement, en les torturant avec « être attaché par des cordes »[1] et en donnant l’ordre aux détenus de frapper les pratiquants.
Les pratiquants de Dafa détenus dans le même groupe savent la vraie situation. La mort de Li Jian n’est pas une « mort naturelle », elle a été causée par la torture dans le camp de travail.
Liste des tortionnaires – les gardiens du groupe n°3 dans le camp de travail :
Zhao Zhimin, directeur du sous-groupe n°3
Ren Gaoqiang, directeur du groupe n°3
Jin Weishan, directeur adjoint du groupe n°3
Tan Junmin, directeur adjoint du groupe n°3
[1] « Etre attaché par des cordes » : cette méthode de torture utilise une corde de chanvre de la grosseur d’un pouce imprégnée d’eau. Les tortionnaires la mettent sur la nuque des pratiquants et l’enroulent très serré autour de leurs bras. Pour maximiser la douleur de la victime, ils déshabillent souvent les pratiquants, ne leur laissant que leurs sous-vêtements. En général, plus de trois tortionnaires travaillent ensemble pour appliquer cette torture. Quand la corde atteint les poignets, elle est tendue. Ils mettent les mains du pratiquant dans le dos, les deux terminaisons de la corde sont insérées dans la portion de corde sur la nuque, alors deux tortionnaires vont tirer les deux bouts de la corde aussi fort qu’ils peuvent et ensuite ils vont l’attacher. A ce moment-là, la circulation du sang est coupée et la victime va faire l’expérience de pulsations cardiaques accélérées, d’une douleur extrême dans les deux bras et en quelques minutes, d’une transpiration abondante.
Le 25 mars 2004
Traduit en Europe le 18 avril 2004