(Minghui.org)
Par une pratiquante de Falun Dafa de Dalian.
Le camp de travaux forcés de Dalian, dans la province de Lianing, enferme les pratiquants de Falun Dafa résolus dans des compartiments isolés pour les torturer brutalement et les forcer à renoncer à leur foi en Falun Dafa.
Les compartiments isolés sont en réalité des cage en fer, d’un mètre de large et de deux mètres de haut, faits de tubes d’acier carrés. Après que la victime ait été traînée de force dans la cage, ses mains sont menottées au dessus de sa tête et les menotes sont tellement serrées qu’elles arrachent la peau des poignées de la pratiquante. Ensuite une jambe de la pratiquante est élevée jusqu’au niveau de son épaule et attachée dans cette position. Deux bourreaux lèvent l’autre jambe de la pratiquante aussi haut que possible. La bouche de la victime est collée avec du ruban adhésif et ensuite les auteurs vont commencer à blesser les parties génitales de la victime. Ils vont insérer la manche d’un balais brosse dans son vagin, ou prendre un morceau de corde et faire plusieurs noeuds (avec 50 à 75 mm entre chaque noeuds), et ensuite deux personnes, l’une en face de la victime et l’autre derrière, vont tirer la corde d’avant en arrière jusqu’à ce que les parties génitales de la pratiquante soient à vif et en sang. Ils vont ensuite frapper la pratiquante avec des planches de bois et remplir son vagin avec un mélange de piment en poudre et de piment en sauce. Après une telle torture, la sang de la victime forme une flaque de sang sur le sol tellement grande qu’il faut une serpillière pour la nettoyer.
Ensuite les mains de la victime sont menotées derrière son dos et un soi-disant « chapeau de boxe » est placé sur sa tête. Les bourreaux serrent la lanière du chapeau jusqu’à ce que la victime ait des difficultés à respirer et que la peau de ses oreilles soit déchirée (une blessure qui prendra beaucoup de temps à cicatriser). La victime est forcée de se tenir debout immobile 24 heures sur 24, et de rester dans cette position pendant 7 à 10 jours sans aucun sommeil. Enfin la victime va être autorisée à dormir une à deux heures par jour. Ce genre de privation de sommeil va durer pendant plusieurs mois. De plus, la victime n’est pas autorisée à aller aux toilettes pendant longtemps tous les jours. La pratiquante de Falun Dafa Mme Li Yumei a été nourrie de force avec sa propre urine et ses propres excréments alors qu’il lui avait été impossible de se retenir. En plus d’avoir subi toutes ses tortures, la pratiquante de Dafa Mme Han Shuhua a été déshabillée et les gardes de police ont utiliser des concombres, poireaux et d’autre objets pour pénétrer ses parties intimes. Quand ceci a été terminé une thermos d’eau bouillante a été versé sur ses blessures, et elle a immédiatement perdu connaissance.
Les gardes de police ont utilisé les moyens les plus barbares pour nourrir de force la pratiquante de Dafa Mme Man Chunrong qui était en grève de la faim pour protester contre les traitements inhumains. Ses jambes ont été serrées très fort et attachées avec du ruban adhésif et ses mains ont été menotées derrière son dos. Deux personnes se sont assises sur son corps, alors qu’une autre personnes s’agenouillait sur sa tête et utilisait un tourne-vis pour ouvrir sa bouche de force. Ensuite un bout de bois a été utilisé pour garder sa bouche ouverte. Ils ont arraché une de ses dents, et d’autres dents ont été descellées. L’intérieur de sa bouche a été déchiré et saignait et son sang coulait des coins de sa bouche.
Les pratiquantes de Falun Dafa Mme Yang Chunhua et Mme Wang Shuhong ont aussi été persécutées de cette manière. Cependant, la pratiquante Mme Li Ping a souffert la pire des persécutions. Zhang Xiujuan a attaché Li Ping dans le compartiment isolé et l’a forcée à se tenir debout sans bouger durant toute la journée. Les bourreaux ont aussi couvert Li Ping avec deux couvertures en pleine canicule et l’ont insultée. Un autre persécuteur, Wang Xin, a privé Li Ping de nourriture et d’eau, et ne lui a pas autorisé à utiliser les toilettes. Mme Li Ping était forcée d’uriner et de déféquer là où elle se trouvait. Elle a fini par avoir des plaies sur tout son corps.
Avant 2001, c’était les officiers de police qui étaient directement impliqués dans la persécution des pratiquants de Falun Dafa. Cependant à chaque fois qu’ils faisaient du mal aux pratiquants ils avaient mal partout et certains avaient même les symptômes d’une grippe sévère. Maintenant, ce sont les criminels « réguliers » qui sont utilisés pour persécuter les pratiquants de Falun Dafa. Les criminels ont ensuite les mêmes symptômes grippaux que les policiers. Un criminel du nom de Gao Peiling était incapable de se lever après avoir battu des pratiquants de Falun Dafa. Un autre criminel, Wang Minfen, a pleuré et a dit aux pratiquants « Nous ne voulons pas vous frapper, mais nous sommes obligés de le faire, sinon le chef de la division va rallonger notre peine ». La police dans le camp de travaux forcés de Dalian a non seulement commis des crimes elle-même, mais a aussi fait commettre des crimes à d’autres.
Dans le camp de travaux forcés de Dalian, tous ceux qui refusent d’assister aux sessions de lavage de cerveau subissent toutes sortes de tortures cruelles. De plus, les pratiquantes de Falun Dafa ont souffert d’intenses pressions psychologiques et ont dû faire des travaux manuels très durs. Les pratiquantes commencent à travailler à 6h du matin, et leur pause déjeuner et dîner ne durent que 20 minutes chacune. Il y a cinq cellules à chaque étage et les détenues doivent utiliser les toilettes, se laver et manger à tour de rôle. Régulièrement celles qui se trouvent à la fin de la queue retournent au travail sans avoir fini leur repas.
Le camp de travaux est dans un quartier résidentiel et de nombreux voisins savent qu’il y a un atelier de travail. Après que le camp de travaux forcé ait été accusé d’ordonner aux détenues de travailler trop longtemps, le camp a gardé les rideaux fermés pendant toutes les heures du jour. Tous les travaux dans l’atelier devaient s’arrêter avant 8 heures du soir et ensuite les détenues travaillaient dans leurs cellules jusqu’à 22 h ou minuit. Celles qui étaient incapables de terminer leur quota de travail à cette heure ci devait continuer à travailler pendant la nuit. Cependant, le matin suivant elles devaient encore finir un nouveau quota de travail.
La police torture les pratiquantes de Dafa mentalement. Deux ou trois criminelles sont utilisés pour agir en tant que « cangues » (un instrument de torture, ici c’est utilisé pour indiquer la personne qui a été désignée pour surperviser le comportement des pratiquantes) et pour surveiller chaque geste d’une pratiquante. Ces « cangues » doivent suivre la pratiquante, et s’ils sont découverts à moins de deux mètres de la pratiquante, le terme des deux criminelles est allongé d'autant d’années. Les pratiquantes de Falun Dafa n’ont le droit de parler à personne, pas même de converser sur la vie quotidienne. Quand des reporters ont visité le camp, toutes les pratiquantes de Falun Gong ont été enfermées dans une pièce et les compartiments isolés ont été nettoyés afin d’améliorer l’environnement et de tromper les reporters pour qu’ils croient que les conditions ne sont pas si mauvaises.
Les personnes suivantes sont responsables d’avoir torturé des pratiquantes de Dafa au camp de travaux forcé de Dalian :Hao Wenshuai (Directeur du camp), Zhang Baoli (directeur adjoint), Wan Yalin (Directeur de division), Han Jianmin (directeur adjoint de division), Yuan Mingyue (directeur adjoint de division), Yang Shengsheng (Directeur d’équipe – son nom sonne comme s’il pouvait être épelé de cette manière), Wang Xiaojun (Directeur d’équipe), and Da Wangjun (Directeur d’équipe).
Certaines des criminelles impliquées dans les tortures sont : Zhang Xiujuan, Zhao Hui, Li Yanfen, Ni Hong, Ge Hong, Li Jing, Wang Yinfen, Wang Xin, and Gao Beiling.
Traduit en Europe le 18 Avril 2004.
Date originale de l’article: 3/15/2004