(Minghui.org)
La pratiquante de Falun Gong Zhang Haiyan originaire du Comté de Heishan, dans la Province de Liaoning, a été condamnée arbitrairement à deux ans de travaux forcés simplement parce qu’elle avait exercé un droit pourtant reconnu par la Constitution Chinoise : celui de faire appel à Pékin contre la persécution du Falun Gong. Elle a été durement torturée durant sa détention au Camp de Travaux Forcés de Masanjia. Le 21 mars 2003, quand sa famille l’a ramenée chez elle, elle était traumatisée mentalement et ne pouvait plus prendre soin d’elle-même. Elle avait des plaies visibles à la tête, sur les mains et d’autres parties du corps. Elle est morte le 18 janvier 2004.
Mme Zhang Haiyan avait 34 ans et vivait à Wangjia Zirantun dans le Village de Xiyou, dans le quartier de Hujia, dans le Comté de Heishan. Elle avait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et en avait bénéficié à la fois mentalement et physiquement.
En juillet 2001, Zhang Haiyan est allée à Pékin pour faire appel mais elle a été arrêtée par la police de Pékin. Le Poste de Police du quartier de Hujia et des responsables de son village l’ont ramenée dans son quartier. Elle y a été battue par le chef de police Zhang Dong, ils ont même extorqué de l’argent de sa famille. En voyant que la famille était très pauvre, Wang Yubao, le secrétaire du parti du village, a demandé à plusieurs personnes d’aller dans leur ferme pour y récolter leur sorghum chinois en épis et le leur voler. La famille a résisté fermement mais Zhang Haiyan a été emmenée et envoyée au Centre de Détention de Heishan. Après plus de deux mois, Zhang Haiyan a été condamnée arbitrairement aux travaux forcés pour deux ans, puis a été transférée au tristement célèbre camp de Travaux Forcés de Masanjia où elle y a été persécutée.
D’après certaines sources, durant sa détention Zhang Haiyan a refusé de renoncer à ses convictions au Falun Gong, elle a entamé une grève de la faim pour protester de cette détention illégale. Suite à cela, elle a été menottée et pendue [1], attachée par des cordes, et violemment battue. Les policiers ont essayé de la forcer à abandonner ses convictions. Pendant plus de deux ans elle a été violemment torturée. Elle en est restée psychologiquement dévastée et le corps couvert de plaies. Le 21 mars 2003, alors que sa famille la ramenait chez elle, elle était déjà trop affectée mentalement et ne pouvait plus prendre soin d’elle-même. Elle avait des plaies à la tête, sur les mains et d’autres parties du corps. Elle est morte le 18 janvier 2004.
[1] menottée et pendue: les deux mains menottées, les deux pieds ne touchant pas le sol ou juste les orteils touchant le sol, on est ainsi pendu par les menottes à une armature de basketball ou à une poutre. Les mains et les bras finissent par être insensibles.