Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Actions barbares au camp de travaux forcés pour femmes de Jianxin : Les policiers utilisent des matraques électriques pour électrocuter les parties génitales des pratiquantes détenues

18 mai 2004

(Minghui.org)

Parce qu’elle pratiquait fermement le Falun Gong, Mme Yan Shujun, âgée de plus de 50 ans, a été enlevée par le Bureau de Sécurité Publique du district de Heping de la ville de Tianjin en novembre 2000. Amenée au poste de police, les policiers lui ont brutalement giflé le visage. Puis elle a été illégalement condamnée à deux ans et demi de travaux forcés et détenue à la brigade no.4 du camp de travaux forcés pour femmes Bianqiao à Tianjin.

Le 1ier juin 2001, Mme Yan a été transférée à l’unité no.3 de la 6e brigade du camp de travaux forcés Jianxin de la ville de Tianjin. Parce qu’elle tenait fermement à sa croyance en « Vérité-Compassion-Tolérance », les gardiennes du camp l’ont privée de sommeil ne lui laissant que deux heures de sommeil par jour. Afin de protester contre cette persécution, Mme Yan Shujun a fait une grève de la faim pendant 12 jours. Le camp a alors rallongé la sentence de Mme Yan bien au-delà de la date initialement prévue de sa remise en liberté. Le 1ier avril 2003, l’unité no.3 a essayé de la « transformer ». Les gardiennes ont traîné Mme Yan dans une petite cellule obscure et lui ont électrocuté tout le corps avec des matraques électriques. Puis elles l’ont portée en face des instructeurs de discipline masculins du camp afin de leur montrer le résultat de leur torture par matraque électrique. Ensuite elles ont mis Mme Yan dans une cage de bois mesurant 1 m de large x 1 m de haut x 3 mètres de longueur. Elle devait donc se tenir dans une position semi accroupie. Mme Yan a été torturée de cette façon inhumaine pendant 8 jours. Elle a eu en conséquence de sérieux problèmes musculaires et osseux.

Pratiquante de 46 ans, Mme Chen Yaru, était auparavant une résidente de Xiaohaidi dans le district de Hexi de la ville de Tianjin. En avril 2001 elle a été enlevée dans sa maison et condamnée à deux ans de labeur dans l’unité no.3 de la 6e brigade du camp de travaux forcés pour femmes Jianxin de la ville de Tianjin.

Afin de protester, le 13 mai 2002, (La Journée Mondiale Du Falun Dafa célébrée dans plusieurs pays à travers le monde), Mme Chen a pratiqué la méditation du Falun Gong, assise les jambes croisées en lotus. À cause de ce geste, la police du camp l’a enfermée dans une petite pièce obscure où ils l’ont battue et ont piétiné ses bras. Lorsqu’ils ont réalisé que les coups ne pouvaient pas ébranler la croyance ferme de Mme Yan dans le Falun Gong, la police du camp a menotté chacun de ses bras à un lit, et l’ont écartelée. Elle est demeurée menottée ainsi pendant 23 jours.

Le 6 avril 2003, il y eu plusieurs slogans diffamatoires contre le Falun Gong affichés dans l’unité. Mme Chen et une autre pratiquante ont arraché ces slogans. Comme punition, les gardes ont traîné les deux pratiquantes dans une pièce où elles ont été déshabillées jusqu’à leurs sous-vêtements et leurs mains attachées. Puis les gardes les ont traînées dans le corridor et leur ont ordonné de s’agenouiller. Quand les pratiquantes ont refusé, six policiers (dont Li Zhiqiang et le chef de section Yu) ont utilisé 6 matraques simultanément sur Mme Chen pour la renverser. Un policier est allé jusqu’à s’asseoir sur Mme Chen lui électrocutant les parties génitales pendant 20 minutes. Après, ils ont fait la même chose à l’autre pratiquante pour ensuite retourner électrocuter Mme Chen. Ils ont dit à Mme Chen, qui ne portait que ses petites culottes, « Cette fois-ci on va te donner un massage de la tête au pieds ». Ils ont électrocuté Mme Chen avec des matraques sur tout le corps au point que ses dents en tremblaient. Pour plus d’un mois après cette torture, son bras droit est resté paralysé.

Une autre pratiquante dans la trentaine, Mme Guo Baohua, résidait dans le district de Tonggu. En avril 2001, la police l’a enlevée. Parce qu’elle refusait de lire les articles diffamatoires sur le Falun Dafa, la police l’a attachée avec de la corde et l’a abusée physiquement. Ensuite, ils l’ont confinée dans une cage de bois pendant plus d’un mois. Mme Guo a fait une grève de la faim pendant 37 jours pour protester cette persécution, période pendant laquelle la police l’a menottée et l’a mise dans une cellule de confinement solitaire. En voyant qu’elle ne voulait toujours pas abandonner sa croyance en Falun Dafa, la police l’a menottée à un radiateur. Plus tard, vu qu’elle ne bronchait pas, ils l’ont menottée les bras écartelés entre deux radiateurs. Puis plus tard, ils l’ont menottée mais cette fois suspendue par ses poignets et lui ont fait subir encore plus de tortures cruelles.

Le 1ier avril 2003, les policiers ont électrocuté Mme Guo avec plusieurs matraques simultanément. Un des policiers dont le nom de famille est Jiao (l’ex chef d’équipe de la 4e unité de la 6e brigade) a avoué : « Après vous avoir frappé avec la matraque mon cœur a eu une douleur comme si j’avais été frappé à la poitrine. À partir de maintenant, je ne vous électrocuterai plus. » Ils ont quand même mis Mme Guo dans une cage de bois pendant encore plusieurs jours.

Le personnel du camp de travail forcé pour femmes Jianxin de la ville de Tianjin agit de la même façon que celui du camp de travail forcé Bianqiao de Tianjin pour la persécution à long terme des pratiquants de Falun Dafa. Ils continuent d’appliquer des punitions cruelles afin de forcer plusieurs des pratiquants détenus à succomber aux tortures pour qu’ils puissent écrire et signer, contre leur propre gré, les « Trois Déclarations »(1). Cependant, la force ne peut pas vraiment changer le cœur d’une personne. Les pratiquants authentiques n’abandonneront jamais leur croyance. Ceux qui ont été forcés à écrire et signer les « Trois Déclarations » sont en train de rectifier cette action en déclarant que ce qu’ils ont fait est nul et dépourvu de sens, et ils reviennent maintenant pratiquer le Falun Dafa d’une manière ouverte, droite et digne.

(1) Les « Trois Déclarations » - Les pratiquants sont contraints, sous le lavage de cerveau et la torture, d’écrire et de signer ces déclarations comme preuve qu’ils ont abandonné leur croyance. Créées par le « Bureau 610 », les trois déclarations  sont : une lettre de repentance, une garantie de ne plus jamais pratiquer le Falun Gong et une liste des noms et adresses de tout membre de famille, amis ou connaissances qui pratique le Falun Gong.

Traduit au Canada le : 10 avril 2004