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Mme Qiu Liying a été brutalement torturée dans des camps de travaux forcés et des hôpitaux psychiatriques dans la ville de Tangshan

4 mai 2004

(Minghui.org)

Mme Qiu Liying, une pratiquants de Dafa de Shijiazhuang, a été brutalement torturée et battue par la police du camp de travail Kaiping de Tangshan, à cause de sa ferme croyance en Falun Dafa et aux principes de Vérité, Compassion et Tolérance. Une fois, elle a été envoyée à l’hôpital Ankang de la ville de Tangshan (un hôpital psychiatrique) et enfermée avec des drogués et des malades mentaux. Les employés de l’hôpital ont torturés Mme Qiu, en lui appliquant les mêmes façons contraignantes qu’ils utilisent pour des malades mentaux. Plus tard, Zhang Jianzhong et d’autres du bureau d’administration du camp de travail Kaiping ont envoyé Mme Qiu au cinquième hôpital psychiatrique de la ville de Tangshan (qui était auparavant, l’hôpital psychotique de Tangshan). Là, les docteurs et infirmières ont torturés Mme Qiu avec des aiguilles électriques de haut voltage, et lui ont injecté des drogues qui détruisent le système nerveux. Les officiers du camp de travail Kaiping ont envoyé d’autres pratiquants, dont Duan Jinjin, He Jing et Zhao Jie au même hôpital pour y être torturés.

Mme Qiu Liying est âgée de 45 ans et est une ancienne employée de la raffinerie de pétrole de Shijiazhuang. Tout le monde considérait Mme Qiu comme une bonne personne. Après qu’elle ait débuté sa pratique du Falun Dafa, Mme Qiu est devenue une meilleure personne encore, à son travail et dans sa vie journalière. Cependant, après le 20 juillet 1999, le régime de Jiang a répandu une propagande vicieuse diffamant le Falun Gong. Mme Qiu alla à Beijing au mois d’octobre 1999 pour faire appel et expliquer la vérité sur le Falun Gong aux autorités. Elle a été arrêtée par la police et ramenée à Shijiazhuang. Aussitôt après, elle a été condamnée à trois années de réforme par les travaux forcés. Le 9 décembre 1999, Mme Qiu a été secrètement transférée au camp de travail Kaiping de Tangshan. À son arrivée, Mme Qiu a été battue par un groupe de gens utilisant des tiges jusqu’à ce qu’elle perde connaissance.

Dans le but de la contraindre à délaisser sa croyance dans - Vérité, Compassion et Tolérance, les policiers dans le camp de travail ont menotté Mme Qiu à un arbre dans la cour, pendant des jours de froid intense. Elle ne portait qu’une chemise très mince. Les autres prisonniers l’ont battue et frappée à coup de pied constamment et l’ont abusée verbalement avec un langage ordurier. Une fois, le capitaine du camp de travail a ordonné à des drogués de la battre. À cette occasion, elle a été battue si sévèrement qu’elle ne pouvait plus se lever et a également développé des troubles respiratoires. Dans les mois qui suivirent, elle n’osait plus tousser parce que cela lui causait une douleur effroyable.

Une fois, les policiers ont ordonnés à des prisonniers de l’amener dans une pièce vide et ils l’ont forcée à se dévêtir et elle n’avait que ses sous-vêtements. Ensuite ils ont frappé son derrière avec une ceinture avec tellement de force que la ceinture s’est brisée. Plus tard les prisonniers l’ont attachée et l’ont suspendue avec une corde, les orteils touchant à peine le sol. Les prisonniers l’on battue, abusée avec un langage ordurier et lui ont craché au visage. Pendant que les prisonniers la battaient brutalement, le capitaine est venu et a vu le visage de Mme Qiu tourné au mauve. Le capitaine sentit que quelque chose n’allait pas et a desserré les cordes.

Tôt en janvier 2001, Mme Qiu était emprisonnée dans le camp de travaux forcés Kaiping de Tangshan. Plusieurs fois, durant des examens physiques, la vérification de sa pression artérielle marquait zéro. Elle a fait face à ces tribulations en maintenant une forte volonté et confiance. Pour protester contre son emprisonnement illégal et la torture, Mme Qiu a débuté une grève de la faim qui a duré 32 jours. Lorsqu’elle est devenue extrêmement faible, les officiers du camp de travail Kaiping l’ont envoyée à l’hôpital Ankang de la ville de Tangshan pour y continuer d’être persécutée. L’hôpital a été construite par le département de police de Tangshan et est spécialisée pour traiter des malades psychiatriques ainsi que des drogués. La température était très froide à ce moment-là et Mme Qiu s’est sentie anormalement gelée parce que la grève de la faim lui avait pris beaucoup de son énergie. Elle tremblait lorsqu’elle est arrivée à l’hôpital. Cependant, les employés de l’hôpital ont rapidement enlevé son veston et lui ont seulement donné un mince chandail et une blouse pour malade à porter. Ils l’on mise dans une pièce avec un groupe de drogués ainsi que des malades psychiatriques. Mme Qiu a immédiatement protesté et a demandé à une infirmière pour parler aux administrateurs de l’hôpital. L’infirmière lui dit que c’était la façon de faire à l’hôpital. L’hôpital avait déjà mis en place des règles pour persécuter les pratiquants. La première était d’arrêter sa grève de la faim. Le camp de travail a envoyé des prisonniers pour la surveiller et pour essayer de la tromper et la harceler à manger. Ils l’ont traitée comme une malade mentale et ont utilisé la force pour la menacer et la forcer à manger. Ils l’ont forcée à manger et à abandonner la pratique du Falun Gong.

La police du camp de travail Kaiping a menacé les pratiquants de Falun Gong de façon très inhumaine. Les pratiquants de Falun Gong n’étaient jamais respectés en tant que personne, et encore moins dans leurs droits humains. Sur la route pour l’hôpital d’Ankang de la ville de Tangshan, Mme Qiu n’avait pas le droit de s’asseoir sur les sièges libres. Elle a été menottée et poussée à l’arrière du camion où se trouvait la charge du camion. Même les prisonniers envoyés par le camp de travail pour la surveiller avaient droit de s’asseoir sur les sièges près des policiers. De plus, Mme Qiu a aussi payé pour le transport ainsi que tous les appels téléphoniques et examens faits par l’hôpital.

Pendant l’exercice des marches d’hiver, les policiers frappaient les pratiquants au visage, les frappaient avec des branches d’arbres ou les enfonçaient dans la neige jusqu’au cou. Pour ceux qui faisaient la grève de la faim ou qui refusaient de marcher, les policiers les traînaient de force à l’extérieur et les punissaient en les forçant à se tenir debout sur le sol gelé pendant de très longues périodes de temps. Durant les jours chauds d’été, les pratiquants étaient forcés de se tenir sous le soleil brûlant. Mme Qiu a passé à travers toutes ces tortures. Cependant aucune de celles-ci n’a changé sa ferme croyance dans le Falun Dafa. Mme Qiu a exprimé sa grande indignité face à la persécution; elle a protesté et a planifié de faire appel. Mais les lois étaient inexistantes sous le pouvoir politique de Jiang et elle pouvait seulement se servir des douloureuses grèves de la faim pour faire connaître son opinion.

Le 30 juin 2000, Zhang Jianzhong et An Huan’er du bureau administratif du camp de travail Kaiping et le directeur de l’hôpital du camp de travail, ont amené Mme Qiu à l’hôpital Ankang. Quelqu’un a appelé Zhang en chemin et lui a demandé pourquoi il allait à l’hôpital Ankang. Zhang a répondu qu’il allait là pour « examiner le cadavre ». Lorsqu’ils sont arrivés, l’hôpital a refusé d’accepter Mme Qiu comme patiente. Zhang a fait appel à plusieurs fonctionnaires seniors et a ensuite décidé d’envoyer Mme Qiu au cinquième hôpital psychiatrique de la ville de Tangshan (auparavant l’hôpital psychotique de Tangshan). Avant que Mme Qiu ne soit envoyée dans sa chambre d’hôpital, Zhang lui a dit qu’elle n’avait pas à y aller si elle arrêtait sa grève de la faim. Mme Qiu refusa. A ce moment-là, cela faisait deux mois qu’elle faisait la grève de la faim et elle était très faible. Il était très difficile de lui prendre du sang. Les employés de l’hôpital ont à peine réussi à lui retirer quelques millimètres de sang de ses deux bras. Sa pression sanguine était entre 20 et 40 mmHg, ce qui correspond, selon une infirmière présente, à la pression artérielle de quelqu’un en état de choc. Même dans de telles conditions, les employés de l’hôpital ont aussi forcé Mme Qiu à prendre des drogues qui endommage les systèmes nerveux central. Ils l’ont aussi menacé avec des aiguilles électriques en disant : « Si tu arrêtes ta grève de la faim, nous n’utiliserons pas les aiguilles. » Ils poussaient souvent l’aiguille dans le point d’acuponcture Baihui sur le dessus de sa tête ou sur le point Yintang de son front. Chaque fois ils la menaçait : « Est-ce que tu vas manger ou pas? ». Lorsqu’elle refusait, ils augmentaient le voltage. Ils ont augmenté ainsi le voltage trois fois et Mme Qiu était sur le point de faillir mentalement. Toutefois, elle a encore continué de refuser le compromis même sous cette douleur insupportable. Cette sorte de punition peut facilement endommager le cerveau de quelqu’un et peut détruire son cerveau et son corps. Ils ont utilisé le traitement des aiguilles électriques sur Mme Qiu plusieurs fois pour la persécuter. Avant qu’ils réussissent à lui faire cesser sa grève de la faim, ils lui ont administré des drogues inconnues à l’aide d’un tube qui allait de sa gorge directement à l’estomac. Une fois le tube inséré, ils ne l’ont plus retiré. Mme Qiu ne pouvait plus respirer et trois jours plus tard, elle a presque suffoquée. Elle a alors enlevé le tube d’elle-même et a vomi toutes les drogues. Une fois, elle n’a pas vomi les drogues et a souffert d’affreuses conséquences. Elle ne pouvait pas se tenir debout seule, sa langue était engourdie et elle ne pouvait pas parler clairement. Elle était étourdie, ses yeux étaient enflés et elle a perdu conscience. Même suite à de tels traumas, Mme Qiu a encore dit aux médecins de l’hôpital la vérité concernant la persécution du Falun Gong et comment elle avait bénéficié de la pratique du Falun Gong.

À la fin du mois de juillet 2002, le camp de travail Kaiping a également envoyé Duan Jinjin, He Jing et Zhao Jie au cinquième hôpital psychiatrique de la ville de Tangshan pour les persécuter. Ils ont utilisé les mêmes drogues sur Mme Duan et He Jing. Mme Duan a eu une grave réaction aux drogues et a souffert de maux de tête sévères de 18h : 00 à midi. La douleur s’est tranquillement dissipée. L’hôpital a cessé d’administrer les drogues à Mme Duan à cause de sa réaction. Cependant, lorsque Zhang Jianzhong du camp de travail Kaiping en a été informé il a dit : « Elle est correcte; continuez à administrer les drogues. »

Le 19 septembre 2000, Mme Qiu et Mme Duan ont été renvoyées au camp de travail.

Mme Qiu a plus tard été transférée au camp de travaux forcés Baoding. Elle continuait de refuser d’abandonner ses croyances, alors les policiers l’ont envoyée au camp de travaux forcés Gaoyang de Hebei. Le camp de travail Gaoyang a été informé de sa situation et a refusé de la prendre disant qu’elle avait un « problème de cœur ». Mme Qiu est resté emprisonnée au camp de travail Baoding. Le site Clartés et Sagesse a reporté qu’en janvier 2003, Mme Qiu a été transférée du camp de travail Baoding à la session de lavage de cerveau provincial de Hebei pour y continuer d’être persécutée. Elle y a été illégalement emprisonnée mais un an plus tard, elle a réussie à quitter cet endroit machiavélique à l’aide de ses pensées droites.

Traduit au Canada le 1 mai 2004