Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Des pratiquantes forcées à l’esclavage et exposées à des contaminations environnementales au camp féminin de travaux forcés de Qingpu, à Shanghai

5 mai 2004

(Minghui.org)

1. Empaqueter des « graines de Chachaxiang » dans des conditions non-hygiéniques.

Depuis un certain temps, la cinquième équipe (une équipe formée pour torturer les pratiquantes de Falun Gong) au camp de travaux pour femmes Qingpu de Shanghai a été employée pour empaqueter « des graines de Chachaxiang » (un produit alimentaire). Les pratiquantes mettent des autocollants sur de petites agrafes en plastique (échantillon gratuit offert avec un achat) et en mettent une dans chaque sachet de graines. Les agrafes étaient gardées dans des cuvettes de lavage généralement utilisées pour laver le visage et les pieds. On donnait une cuvette à chacune. Ce travail est extrèmement non hygiénique ! Les agrafes qui tombent par terre et sont piétinées ne sont pas nettoyées avant d’être mises dans les sachets de graines.

A part les pratiquantes de Falun Gong, les membres de la cinquième équipe sont des droguées, des voleuses, des prostituées et celles qui ont commis des fraudes. La plupart de ces prisonnières souffrent de maladies de peau. N’est-il pas évident qu’une personne en bonne santé, qui doit vivre dans un tel environnement non-hygiénique, sera affectée par les mêmes maladies ? Ces pièces servent de dortoir et de lieu de travail. N’est-il pas vrai que produire des produits alimentaires dans un tel environnement est non-hygiénique et irresponsable ? Ne serait-ce pas considéré comme un risque environnemental affectant la santé des consommateurs ? Elles empaquetent aussi des épingles et des élastiques à cheveux et des sacs à dos qui sont utilisés comme articles promotionnels. Les habitudes de travail sont épouvantables, puisque des articles tels la nourriture, les vêtements, etc. sont jetés sur le sol des dortoirs/lieux de travail pour être traités. Même les femmes là disent qu’elles n’achèteraient jamais ces produits après leur libération.

2. Travail forcé impliquant des substances toxiques et dangereuses.

La production change de temps à autre. Une fois les détenues devaient empaqueter des crayons. Il y avait beaucoup de boîtes de crayons empilées le long des murs dans les couloirs et le hall. Même la lumière du soleil traversant les fenêtres était entravée. Les pratiquantes prenaient les boîtes dans leurs chambres pour empaqueter les crayons. Quand on ouvrait les boîtes il y avait une odeur suffocante de peinture. N’est-il pas bien connu que la peinture sur les crayons est toxique ? Les chambres sont relativement petites. Il y a entre 10 et 20 personnes dans chaque pièce. Les crayons étaient empilés au milieu de la pièce. En bougeant, on pouvait par mégarde marcher sur les crayons. C’était au milieu de l’été et les fenêtres étaient grandes ouvertes, mais l’odeur suffocante ne se dissipait pas. Chaque jour, ces détenues travaillaient de 7 heures du matin à 21h30, bien que la loi sur le travail, qui régule les heures de travail, n’autorise que 6 heures de travail par jour pour un tel travail. Les stylos étaient déplacés et mis dans l’entrée au moment des repos, mais l’odeur persistait. Généralement il fallait plusieurs jours pour terminer un paquet. Le camp de travaux a pris ce genre de tâches à plusieurs reprises, cependant comme les marges étaient faibles, ce genre de travaux a été suspendu.

3. Travail intense

Les autorités des camps mettent en place des quotas. Si le quota n’est pas rempli, des sanctions s’ensuivent. Les sanctions sont entre autre privation de sommeil ou ne donner à manger que des légumes pendant une longue période. De la fin 2001 jusqu’au début 2002, la tâche la plus importante était de polir des composants électroniques avec un matériau de plastique jusqu’à ce qu’ils soient assez doux pour les appareils electriques correspondants. Le quota a atteindre pour ceux qui avaient renoncé au Falun Gong était 3,5 kg par mois. Pour les pratiquants fermes, c’était 7kg. Parfois les pratiquantes étaient forcées de travailler la nuit entière. Elles souffraient souvent de maux de dos et d’épaules, et même de troubles de la vue. Elle ne pouvaient donc achever que la moitié du travail qui leur était assigné. Leurs mains étaient enflées, leurs indexs, à cause d’une utilisation constante, devenaient plus gros et leurs épaules et articulations des coudes devenaient raides et douloureuses. Ignorant les régulations du camp de travail, qui stipulent que le travail ne doit pas avoir lieu après 23h (ceci est déjà inacceptable selon le droit du travail), le capitaine de la cinquième équipe ordonnait aux pratiquantes de Falun Gong et leurs surveillantes d’aller dans une pièce sans caméras de surveillance, où elles devaient continuer à travailler. Il n’y avait ni horloge ni montre visibles. Le capitaine et quelques surveillantes contrôlaient l’heure. Parfois quand le capitaine trouvaient les gens toujours en train de travailler il demandait à tous d’aller se coucher. La surveillante disait à tout le monde d’arrêter de travailler. Mais immédiatement après que le capitaine soit parti, la surveillante leur ordonnait de retourner au travail. Quand les pratiquantes protestaient, la surveillante leur répondait que la personne responsable de la production, nommée Shao, contrôlait les règles à propos des heures de sommeil, pas le capitaine.

Le camp de travail a essayé d’augmenter la quantité de travail et a prolongé les heures de travail pour persécuter les pratiquantes déterminées qui refusaient le lavage de cerveau. L’intention du camp de travail était de détruire la volonté des pratiquantes. Une pratiquante, Mme. Qian, qui était sur le point d’être libérée, a été forcée de travailler tous les jours jusqu’à minuit. A ce moment là le travail était de connecter des ampoules. Une pratiquante devait relier dix huit petites ampoules avec des socles en métal, ce qui signifiait connecter deux fils pour chaque section. Le quota était un sac et demi, ou 4800 ampoules par jour. Les mains de beaucoup de gens se sont déformées, les ongles des mains cassés, et certaines ont souffert de tendinites, les articulations des doigts rigides. Les pratiquantes n’étaient pas autorisées à dormir avant que le quota soit atteint. Pendant ce temps, le capitaine et les surveillantes les accusaient d’être paresseuses.

4. Tromper les pratiquantes et cacher les crimes

Les pratiquantes de Falun Gong ont demandé au capitaine pourquoi elles devaient travailler aussi longtemps et pourquoi ils ne respectaient pas le droit du travail. La loi stipule que l’on ne doit pas travailler plus de huit heures par jour et la réforme du droit du travail exige un maximum de six heures par jour. Le capitaine a trouvé des excuses. Pendant les visites officielles des employés haut-placés du gouvernement ou d’autres visiteurs, le capitaine donnait l’ordre que les outils de travail et les matériaux soit cachés. Tout le monde devait s’asseoir ensemble et le capitaine allumait la télévision et faisait regarder aux pratiquants des programmes de divertissement. Même les pratiquantes qui étaient punies et devaient se tenir immobiles pendant longtemps pouvaient s’asseoir temporairement pour que personne ne questionne le camp de travail. Les personnes nommées ci-dessus racontent la persécution que les pratiquantes de Dafa subissent au camp de travaux forcés pour femmes Qingpu de Shanghai. Nous espérons que cette information pourra être publiée et qu’une telle persécution sera exposée.

* * * * * * * * * * *

[Remarque des Editeurs: Des incidents où les pratiquants de Dafa ont été torturés et utilisés comme des esclaves démontrent l’intention du camp de travail. En tant que pratiquants de Dafa, nous ne devrions pas suivre de tels ordres de la part du personnel corrompu du camp de travail. Nous devons suivre ce que Maître nous dit dans son nouvel article « Arrêter les actes pervers avec des pensées droites ». Les pratiquants devraient utiliser des pensées droites pures pour arrêter la persécution. Les pratiquants ne devraient pas accepter de coopérer avec la persécution.

Traduit en Europe le 22 Avril 2004.

Date de l’article original: 28/3/2004