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Mes réflexions sur l’anniversaire du 25 avril : de mes études scientifiques à la cultivation du Falun Gong (1ère partie)

8 mai 2004

(Minghui.org)

Le puissant appel pacifique de dix mille personnes devant le Bureau des Appels du Conseil d’Etat à Beijing le 25 avril 1999 a poussé le Falun Gong sur la scène internationale et a informé le monde entier sur le Falun Gong. Pour moi personnellement, le 25 avril a changé toute ma vie. Bien que ça se soit passé il y a cinq ans, beaucoup de choses sont encore vives, comme si ça s’était passé il y a juste quelques jours. Je me souviens ici de mon processus de réflexion au moment du 25 avril, en mémoire de l’événement, et aussi pour aider les gens à comprendre le Falun Gong.

1.     Après le choc initial, ma curiosité apparaît

J’étais aux Etats-Unis quand l’événement du 25 avril a eu lieu. Bien que je fusse aux Etats-Unis depuis plusieurs années pour étudier et travailler, j’avais toujours un grand intérêt pour les affaires concernant la Chine. Quand j’ai entendu les informations sur le 25 avril, j’ai été choqué, parce que je sais que la société chinoise est extrêmement restrictive. Autant de personnes se rendant à Beijing pour faire appel, ce serait un fait sans précédent pour le gouvernement de régler l’affaire d’une façon pacifique, rationnelle et diplomatique.

Bien que je fusse plutôt familier avec le qigong, c’était la première fois que j’entendais parler du Falun Gong. Après le choc initial, ma curiosité s’est éveillée sur le Falun Gong, je voulais découvrir ce que c’était exactement. Je savais que depuis les temps anciens, les pratiquants n’avaient jamais d’intérêt pour la politique ; alors pourquoi des pratiquants de Falun Gong n’ayant rien à voir avec la politique iraient à Beijing pour faire appel ?

Depuis mon arrivée aux Etats-Unis, je pouvais voir ou entendre beaucoup d’informations que je ne pouvais voir quand j’étais en Chine. Cela, plus mes expériences dans le « Mouvement démocratique estudiantin de la place Tiananmen » en 1989 et d’autres expériences dans ma vie m’ont rendu conscient que si l’on veut connaître les faits sur quelque chose se passant en Chine, on ne peut pas seulement écouter les déclarations officielles. Il est nécessaire de faire une étude totalement indépendante et de conduire une analyse objective tout en considérant tous les aspects de la question. Alors j’ai essayé d’en savoir plus à travers Internet et les journaux sur les événements du 25 avril ainsi que sur l’incident de Tianjin où la police a arrêté des pratiquants de Falun Gong. (Les causes et les événements du 25 avril ne sont pas ce que nous avons l’intention de parler ici.) A cette période-là, les médias chinois d’outremer ont rapporté que Jiang Zemin avait appelé Zhu Rongji (l’ancien premier ministre chinois qui avait eu une discussion pacifique avec les pratiquants de Falun Gong le 25 avril 1999) « Stupide » par trois fois lors d’une réunion du bureau politique après le 25 avril. Je pensais en moi-même, pourquoi Jiang haït-il autant le Falun Gong ? Pour chercher la réponse et vraiment comprendre le Falun Gong, j’ai décidé de me procurer un livre du Falun Gong, alors j’ai trouvé une copie du Zhuan Falun. Il s’est avéré que mes expériences passées et mes aptitudes ont toutes deux beaucoup aidé, et en même temps, ont été une entrave à ma compréhension du Falun Gong.

2.     Etudier le qigong d’un point de vue scientifique

Je me suis intéressé aux phénomènes naturels et aux mystères de l’univers depuis mon enfance et je voulais devenir un scientifique pour les étudier. Je suis allé dans le département de physique de l’université de Nankai pour étudier la physique théorique en 1981, au moment où le qigong était en vogue en Chine. Le département de physique de haute énergie à l’Institut de Science National Chinois et l’université de Tsinghua ont mené de nombreuses expériences sur le qigong pendant mes années de diplôme. Ces expériences m’ont beaucoup intéressé. La physique moderne n’est pas capable d’expliquer de nombreux phénomènes que l’on trouve dans le qigong, selon la propre expérience de la personne, elle y croit ou elle n’y croit pas. Je désirais étudier ce phénomène scientifiquement. Je savais que la science moderne n’est pas parfaite ; on peut même sérieusement la critiquer parfois. Alors j’ai gardé un esprit ouvert envers le qigong. Lorsque je rencontrais un phénomène que je n’arrivais pas à expliquer avec la science moderne, je prenais une approche « demandant plus d’étude ».

Même si mon domaine était la physique théorique, je savais que la physique doit être basée sur les expériences. Je pensais qu’on ne peut pas se reposer sur son seul jugement ou sur l’opinion subjective des autres. Donc pour connaître le qigong, il faut en faire l’expérience. Au début, j’ai étudié beaucoup de livres de qigong et j’ai pratiqué personnellement le qigong pour en faire l’expérience. J’ai vraiment ressenti la présence du qi dans mon corps. Avec pour inspiration des pionniers dans le domaine de la physique tels que Bernoulli et Galilée qui ont consacré leurs vies à la science, je n’avais pas peur d’essayer quoique ce soit. En outre, j’étais jeune et audacieux, je n’étais attaché à aucune idée préconçue.

A travers l’étude et la pratique du qigong, j’ai appris le lien entre les points d’acupuncture et les canaux d’énergie décrits dans la médecine traditionnelle chinoise, cela m’a vraiment fasciné. Quand j’étais au lycée, une nuit, alors que je dormais, je me suis coincé les nerfs de la nuque. Le jour suivant, je suis allé voir un médecin chinois dans la cinquantaine. Le docteur a appliqué l’acupuncture en me piquant avec quelques aiguilles. Assez étrangement, les endroits où il a piqué les aiguilles étaient tous éloignés de ma nuque, comme mes jambes et mes bras. Il a tourné les aiguilles quelques fois et a dit que j’irais bien dans cinq minutes. Effectivement, cinq minutes plus tard, la douleur dans ma nuque était partie et je pouvais de nouveau tourner la tête librement.

Ces expériences et connaissances, en plus d’études dans de nouveaux domaines tels que la biophysique ont même renforcé mon intérêt et ma détermination à étudier le qigong. Je voulais découvrir les mystères de la vie, ce qui a bien sûr un grand attrait pour tout jeune étudiant. Quand j’étais sur le point de passer mon diplôme, j’ai trouvé un livre à la bibliothèque de l’école décrivant les études sur les canaux d’énergie par la communauté scientifique occidentale, cela m’a montré que de nombreuses études avaient été menées sur le sujet en-dehors de Chine. Même si on ne peut pas voir les canaux d’énergie lors d’une autopsie, ces études confèrent un soutien convaincant à leur existence. Je me rappelle toujours que dans ce livre étaient décrit le travail d’un scientifique japonais qui avait fait des mesures de la résistance électrique et de la conduction de la chaleur sur les canaux d’énergie et l’expérience de scientifiques français qui avaient essayé de détecter les canaux d’énergie en utilisant des isotopes.

Pendant mes études aux Etats-Unis, j’ai étudié les livres de qigong dans mon temps libre. Quand je préparais ma thèse en physique, je suis souvent allé à la bibliothèque médicale de l’école pour chercher des livres sur les canaux d’énergie. Je suis aussi tombé par hasard sur des études sur l’aura humaine qui montre qu’un lien direct existe entre l’aura humaine et les canaux d’énergie. Je suis aussi tombé sur des études sur les pouvoirs paranormaux. L’existence de ces études m’a surpris. Au contraire de la Chine, où la politique et l’idéologie interfèrent partout, il n’y a pas de tabou politique sur les sujets de recherche scientifique. En lisant ces documents, cela a grandement augmenté mon champ de connaissance et m’a fait délibéré sur de nombreuses autres questions scientifiques et philosophiques.

J’ai découvert que les implications philosophiques de la mécanique quantique et la théorie taoïste du Taiji et du yin-yang étaient harmonieuses ensemble, ce qui m’a vraiment fasciné. Je me suis souvent émerveillé de la façon dont l’école chinoise du Tao avait pu trouver de telles pensées dans un environnement ancien et j’ai commencé à étudier le Taoïsme dans mon temps libre. Avec des connaissances croissantes et une compréhension avancée du sujet, j’ai trouvé que le Taoïsme avait un contenu intérieur très profond. Avec ma propre expérience de la pratique du qigong et le fait que j’étais familier avec les phénomènes du qigong, j’ai réalisé que le Taoïsme, la mécanique quantique, les canaux d’énergie, les pouvoirs paranormaux et le qigong étaient tous reliés de quelque façon inhérente et que le qigong est la clé pour découvrir le secret de ce lien. Mon but final était d’étudier la vraie essence de la vie et de ses secrets du point de vue de la physique.

Avec cette compréhension, j’ai commencé à avoir une attention particulière pour les théories de l’école taoïste et les méthodes de cultivation. J’ai aussi suivi ses instructions pratiques, en plus de l’étudier comme sujet philosophique. Mais en lisant les livres, j’ai découvert (à l’époque, je n’étais pas très intéressé dans l’école de Bouddha ou le Bouddhisme) que dans l’école taoïste, c’est habituellement le maître qui cherche un disciple, plutôt que le disciples qui cherche un maître. Cela m’a causé une longue période de légère dépression, je m’inquiétais qu’aux Etats-Unis, c’était sans espoir pour trouver un maître compétent.

Après mon diplôme en 1994, j’ai changé mon domaine d’études pour les sciences informatiques, parce qu’il était difficile de trouver un emploi dans la physique. Dans les années suivantes, mon intérêt pour le qigong a un peu diminué à cause de mon travail et de ma famille, et également à cause de mon incapacité à trouver un véritable maître. La situation n’a pas changé jusqu’après le 25 avril, quand j’ai rencontré le Falun Gong.

Quand je regarde en arrière, mes années d’étude de la physique théorique et ma connaissance du qigong, des canaux d’énergie, du Taoïsme et des pouvoirs paranormaux m’ont fourni une bonne base pour que je comprenne le Falun Gong. D’un autre côté, mes expériences et mon savoir ont aussi formé un immense obstacle à ma compréhension du Falun Gong, également.

La première fois que j’ai essayé de lire le Zhuan Falun, j’ai arrêté à mi-parcours, car je trouvais difficile que le Falun Gong soit une méthode de cultivation de l’école de Bouddha, puisque dans mon esprit, l’école taoïste était la meilleure. Malgré cette gêne, mon désir d’en apprendre plus sur le Falun Gong est resté fort. Quelques semaines plus tard, en mai 1999, j’ai finalement passé par-dessus et j’ai décidé de finir de lire Zhuan Falun, peu importe. Alors j’ai passé toute une nuit à le lire et j’ai fini le livre. Quand j’ai lu la partie intitulée « Qui pratique, obtient du gong », dans la huitième conférence, j’ai été bouleversé. Je savais que l’école taoïste dit que « Quand l’esprit conscient meurt, l’esprit originel voit le jour », mais je ne l’avais jamais compris. Pourtant cette partie dévoile tous les secrets et les défauts mortels de toutes les méthodes de cultivation (y compris l’école taoïste). Mon impression après avoir fini le Zhuan Falun la première fois était que le Falun Gong est une méthode de cultivation extrêmement avancée.

A cette période-là, il y avait déjà une campagne négative contre le Falun Gong en Chine. J’allais toujours chercher des informations y relatives et voir si je pouvais vérifier les faits. Comme j’avais lu le Zhuan Falun et que je savais que le Falun Gong est une méthode de cultivation véritable, il m’était facile de découvrir que tout ce qu’ils disaient dans cette campagne négative était bien loin de la vérité. Alors quand le régime de Jiang a commencé sa répression et son attaque de tous côtés du Falun Gong le 20 juillet 1999, les diffamations, que les médias soutenant le gouvernement ont publiées, ne m’ont pas beaucoup affecté. En fait, plus une personne en sait sur le Falun Gong, plus il est facile de dire que la propagande ment et plus il devient évident que la persécution est sans raison. C’est pour cela que le gouvernement a brûlé d’immenses quantités de livres du Falun Gong depuis le début de la répression. Ils voulaient empêcher les gens d’en savoir plus sur le Falun Gong.

3.     Une expérience intéressante

Je n’ai pas cultivé le Falun Gong tout de suite après avoir lu le Zhuan Falun, mais j’ai rencontré des événements particuliers. Je n’ai pas pu en expliquer la raison avant quelques temps.

J’aimais boire depuis que j’étais très jeune et par la suite j’avais fichu en l’air mon estomac à cause de mes beuveries. Les médecins m’avaient examiné avec une micro-caméra interne et m’avaient demandé de ne plus boire, mais je n’y arrivais pas. Le Zhuan Falun dit que l’alcool peut faire perdre connaissance à la conscience principale. Bien que je ne pratiquais pas, je pensais que l’alcool peut rendre l’esprit de quelqu’un confus et lui faire faire de mauvaises choses, alors j’ai pensé que peut-être je devrais arrêter de boire. J’ai dit un jour à ma femme : « J’ai arrêté de boire. » Ma femme a simplement souri. Une chose intéressante s’est passée peu après.

Je faisais du développement de logiciels pour une compagnie à ce moment-là et nous venions de terminer un projet. Toute l’équipe est allée fêter dans un petit restaurant. Comme d’habitude, j’ai commandé une bière. Quand la serveuse m’a apporté la bière, il m’est soudainement apparu que j’étais en train d’arrêter la boisson. J’ai décidé que je devais tenir ma promesse, alors j’ai dit à la serveuse de m’apporter un verre d’eau à la place. Depuis lors, je n’ai plus jamais pensé à la boisson.

Plus tard, une fois que j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong, j’ai réalisé que c’était le résultat de ma propre attitude envers le Falun Gong après avoir lu le Zhuan Falun. Dans le langage de la cultivation, cela signifie que le Maître avait commencé à s’occuper de moi.

(A suivre)

Traduit en Europe le 6 mai 2004