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Article partagé au Conférence de la Loi de Montréal, Canada

22 juin 2004

Par Jane Banks

(Minghui.org)

J’aimerais un peu partager ma propre expérience de commencer un site matinal de Hongfa près du quartier chinois.

Pendant plusieurs années j’ai lutté pour me lever le matin. Avant le Falun Gong, je souffrais de dépression, fibromyalgie, effondrement d’un poumon et j’étais affectée par le changement des saisons à un tel point que je ne pouvais plus travailler et je vivais sur l’assistance du gouvernement. L’une des choses les plus difficile pour moi lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa était de me rendre les fins de semaines au site de pratique à 10 h, et alors après, bien souvent je retournais à la maison pour me reposer. 

Durant l’été pour clarifier la vérité nous avons installé un kiosque au marche du dimanche près de quartier chinois. On distribuait la littérature, présentait des démonstrations des exercices et expliquions les faits au sujet de la persécution aux nombreux touristes aussi bien qu’au Chinois et citoyens locaux. Quelquefois nous étions là de 9h jusqu’à 17h. C’était déjà le mois d’octobre et bientôt le marché prendrait fin. J’étais très triste en pensant que nous n’aurions plus ce site de Hongfa. Alors un couple qui pratique le Falun Dafa à Seattle sont venu à notre table et nous ont dit qu’un groupe d’entre eux faisaient les exercices à chaque matin avant d’aller au travail, j’ai immédiatement été inspirée et j’ai voulu le faire.

Lorsque le marché a fermé, j’ai décidé que je me lèverais tôt du lundi au vendredi. Et ferait les quatres premiers exercices au même endroit ou nous étions au marché avant d’aller au travail. Au début, je m’inquiétais que la communauté chinoise soit offensée. Je savais que je devais être droite et restée déterminer et ne pas laisser ces pensées m’arrêter. Je voulais être là régulièrement et leur montrer que Falun Dafa est bon pour qu’ils voient et jugent par eux-mêmes.

La première année était vraiment difficile et beaucoup de mes attachements ont été exposés. Quelquefois j’avais peur spécialement lorsque j’étais seule. J’ai lutté pour me lever le matin et être ponctuelle à l’endroit régulièrement. J’étais nerveuse et gênée. Mais une fois que j’étais sur place je me sentais sincèrement heureuse d’y être et ne le regrettait jamais. Eventuellement quelques personnes ont fait ma connaissance; ils me saluaient et m’apportaient même du café ou des biscuits à l’occasion. Certains m’ont même joint pour essayer les exercices.

En hiver cet endroit était tout particulièrement froid, sombre et souvent très venteux. Je me souviens avoir sentit comme si quelqu’un me frappait réellement derrière la tête tellement le vent était fort et trembler lors de la méditation même si je portais plusieurs couches de vêtements pour me garder au chaud. Mais nous étions en dessous d’un gros arbre et étions rarement trempé lorsqu’il pleuvait. Quelquefois d’autres pratiquants me joignaient à différentes périodes, ce qui m’aidait vraiment à passer à travers des périodes difficiles ou j’ai presque abandonné. Certains matins je me sentais tellement raide et fatigué que je ne pensais pas que je pourrais continuer. Après à peu près un an j’ai commencé à manquer quelques jours et j’ai commencé à penser que c’était juste trop difficile. 

Mais je savais que ce serait un arrangement des forces anciennes et je ne voulais pas lâcher. Alors, pour ne pas reconnaître les forces anciennes, lors de l’anniversaire de la deuxième année, au lieu de lâcher j’ai décidé de me lever encore plus tôt pour faire la pratique entière de deux heures. J’étais inquiète de faire la méditation en publique; quelquefois je ne pouvais pas cacher la douleur ou m’asseoir très droite ou sans bouger. Je faisais le demi lotus et c’était très difficile spécialement lorsque c’était humide et froid.  Les premiers jours il a pleut à torrent et cette fois j’étais trempée. Je savais que c’était une épreuve et le défi me rendait encore plus déterminée. Après la première semaine un autre pratiquant a décidé de me joindre régulièrement et lorsqu’il ne pouvait plus venir, un autre pratiquant m’a joint, il semble qu’on prenait soin de moi sous cet aspect. Des pratiquants en visite me joignaient aussi à l’occasion.

Au cours des jours, plusieurs personnes ont ramassé un pamphlet ou sont arrêtés pour demander des questions au sujet de la persécution ou de la practice. Presqu’à chaque jour, un groupe de policiers déjeunaient au restaurant de l’autre coté de la rue. L’un d’entre eux s’est arrêté et m’a dit d’être certaine que personne ne nous cause de trouble. Une autre fois l’un d’entre eux m’a demandé pourquoi le Falun Gong était persécuté. Tellement de gens était gentil et nous ont remercié de ce que nous faisions. La ville était aussi gentille et nous laissait étaler nos enseignes et notre boite de littérature. Eventuellement au cours des jours nos enseignes se sont abîmées, alors je les ai refaites et en ait fait de nouvelles aussi. Souvent des autobus chargés de touristes passaient devant pour arrêter et qu’ils aillent manger dans le quartier chinois. Une fois j’ai tenu une enseigne pour qu’ils voient mieux et ils ont tous pointés en riant pour me laisser savoir qu’elle était à l’envers.

Tout juste après deux ans du début du site matinal de Hongfa, nous avons appris que le bâtiment à coté de notre site serait démoli et que nous devions déménager. J’étais très triste au début, puis j’ai pensé que ça pourrait être une bonne chose. Maintenant nous sommes sur la rue principale, à coté d’un arrêt d’autobus ou plusieurs personnes vont et viennent à chaque jour en allant travailler. Encore plus de gens prennent la littérature et signent la pétition et nous avons beaucoup d’espaces pour étaler nos enseignes. Finalement, avec l’aide et suggestions de d’autres pratiquants, j’ai appris à reproduire les caractères Falun Dafa Hao en chinois. Cette enseigne semble presque briller et plusieurs chinois en sont attirés. Certaines personnes klaxonnent en passant. Un couple m’ont confié leur expérience d’enseigner l’anglais à une université en Chine. Ils ont dit que les gens avaient tellement peur des autorités qu’ils ne voulaient même pas que leurs noms soient enregistrés. Ils nous ont parlé des expositions de haine contre le Falun Gong sur le campus et qu’on leur avait dit plus d’une fois qu’ils ne leur étaient pas permit d’être missionnaires. Nous leur avons donné des documents et un CD de Real Story et ils y étaient très sympathiques. Un chinois s’est arrêté et nous a même enseigné un peu de chinois, en passant il disait souvent Jiang Zemin n’est pas bon. Il y a deux dames chinoise qui saluent et font un grand sourire à l’autre pratiquant presqu’à chaque jour lorsqu’elles passent, il les sent venir et ouvre les yeux pour les saluer. 

Un matin, à l’imprévu, une station de TV s’est arrêtée et nous a demandé un interview. Ceci était une épreuve très difficile pour moi. Mais même si j’étais un peu ébranlée et ne me rappelait pas tout ce que je voulais dire ça s’est très bien passé et ce fut présenté toute la journée à tous les 20 minutes à la station de télévision locale de la communauté. J’ai pu parler de la persécution et des nombreux bienfaits personnels que j’ai reçu en pratiquant le Falun Gong. Ils nous ont filmé en faisant les exercices et ont filmé l’autre pratiquant envoyant des pensées droites lors de l’interview. A ce moment je savais que Maître avait tout arrangé et que tout ce que je devais faire était d’avoir confiance et d’abandonner mes attachements.

Peu après j’ai eu une grosse épreuve en éprouvant les symptômes de l’effondrement d’un poumon et du liquide dans ma poitrine. J’avais échoué cette épreuve lorsque j’ai commencé à pratiquer et me suis retrouvé à l’hôpital pendant 11 jours dans une douleur extrême. Cette fois-ci, j’ai envoyé des pensées droites, je savais que c’était une épreuve et que je devais regarder à l’intérieur de moi-meme et élevé mon xinxing.  J’ai continué à envoyer des pensées droites et écouter les cassettes, lire et faire les exercices autant que possible. J’ai pu employé ce temps pour me rattraper sur l’important travail d’édition et d’écrire une lettre qui a été publié dans le journal de Vancouver. Aussitôt que possible je suis retournée au site du matin et je suis retourné au travail. Même si j’ai eu des rechutes je me suis rétablie tellement rapidement et je suis retournée au travail en moins d’une semaine. Ceci était beaucoup plus rapide que dans le passé lorsque j’allais à l’hôpital et que l’ont m’introduisait douloureusement des tubes dans la poitrine pour permettre à l’air et au liquide de sortir de ma poitrine. Pendant ce temps d’autres pratiquants étaient très utiles, ils sont venus, ont lus et m’ont joint pour faire les exercices. Ils me téléphonaient et m’encourageaient. Et certains m’ont envoyés avec grande bienveillance des articles à lire qui m’ont beaucoup aidé car ils soulignaient mes attachements les plus fondamentaux. Et je pense qu’ils ont envoyés des pensées droites pour moi. Je me sens très chanceuse de cultiver dans un tel environnement d’entraide.  

Je peux dire sincèrement que maintenant ce n’est plus difficile de me lever le matin, même si quelquefois le matin je reste au lit même si je ne suis pas fatiguée. Aussi depuis déjà un an, je fait la méditation dans la position du lotus, ce qui pour moi est un miracle. Et demain deux nouvelles personnes ont l’intention de nous joindre au site du matin. A l’avenir j’espère être capable de faire mieux et de suivre Maître de plus près, d’améliorer mon xinxing et d’abandonner mes attachements et d’aider encore plus de gens à obtenir la Loi et de bien se placer. Merci Maître Vénéré. Et merci camarades pratiquants en nous efforçant ensemble comme un seul corps.