(Minghui.org)
Le camp de travaux forcés de Jinzhou se trouve au nord ouest de la ville, au croisement entre la rue Jinchao et la rue Songpo et à l’est du quartier résidentiel de Wangtun Liuchang.
Entrée principale du camp de travaux forcés de Jinzhou
De novembre 1999 à novembre 2000, un certain nombre de pratiquants de Falun Gong ont été détenus de façon illégale dans le camp de travaux forcés de Jinzhou pour y subir des lavages de cerveau. Pendant un an, des pratiquants ont été répartis dans des brigades de production et ont été obligés de travailler à des tâches physiques extrêmement ardues, comme creuser des tranchées pour y enfouir des câbles, ou transporter du grain dans des entrepôts. Le camp de travaux forcés a fait beaucoup d’argent grâce à leur travail d’esclave.
Les pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés tout simplement parce qu’ils pratiquaient leurs croyance pour améliorer leur santé et pour être de bonnes personnes selon les critères de « Vérité, Compassion, Patience ». Comme ils souhaitaient rester fidèles à leurs croyances et parce qu’ils insistaient pour dire la vérité au gouvernement, la plupart d’entre eux ont perdu leur liberté et ont été détenu illégalement pour subir des lavages de cerveau. Ils sont persécutés suite au désir de Jiang Zelin de détenir le pouvoir absolu. Tous les pratiquants de Falun Gong sont des victimes innocentes.
Au camp de travaux forcés de Jinzhou, les pratiquants de Falun Gong étaient battus par les autres co-détenus et par les policiers. Le pratiquant Yanli de la deuxième brigade de production a été blessé par un co-détenu qui l’a frappé avec une planche de lit. Li Hongcheng de la nouvelle brigade a eu des côtes cassées parce qu’il avait été frappé par les officiers de police Zhang Haiping et Jin Fuli. Shi Zhongyan de la cinquième brigade de production a été battu et en est résulté une perforation de son oreille. Des brûlures faites avec les cigarettes de Gao Yang ont rendues le doigt de Li Kai tout noir.
En août 2000, le camp de travaux forcés a mit en place une « équipe de discipline sévère » au sein de la nouvelle brigade et visant les pratiquants de Falun Gong.
En septembre 2000, à cause des mauvais traitements subis, les pratiquants de Falun Gong ont soumis à l’administration du centre une lettre écrite d’un commun accord pour exiger que les policiers coupables soient traités comme ils le méritaient. Le centre a ignoré leur lettre d’appel. Le 4 novembre 2000, tous les pratiquants de Falun Gong ont entamés une grève de la faim. En conséquence de quoi ils ont été « ajustés sévèrement » par le camp de travaux forcés. Ils ont été enfermés et on les a obligé à écouter des cassettes qui diffamaient le Falun Gong.
Toujours en 2000, à la mi-novembre, Ling Bingzhi, le commissaire adjoint du département judiciaire de la province de Liaoning, en compagnie de sept individus du camp de travaux forcés de Masanjia, vint à la ville de Jinzhou pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Dans le bâtiment principal de l’administration du camp de travaux forcés, ils ont essayé de tromper les pratiquants ou de les menacer pour qu’ils écrivent les prétendues lettres de « garantie » (lettres garantissant que le signataire renonce à pratiquer le Falun Gong). Ils ont également tenté de leur faire abandonner de poursuivre leurs investigations sur les incidents de la persécution.
Le matin du 16 novembre 2000, Ling Bingzhi et les individus de Masanjia ont donnés des discours au cours d’une conférence tenue au 5ème étage du camp de travaux forcés. Les pratiquants de Falun Gong ont résistés à leurs mensonges et à leur persécution ; de nombreux pratiquants ont essayé de quitter la conférence. Le secrétaire politique du camp de travaux forcés, Zhang Haiping et le directeur adjoint Jin Fuli ont donné des ordres pour que les pratiquants qui refusaient le lavage de cerveau soient confiés à « l’équipe de discipline sévère ». Plus tard cet après-midi là, Zhang Haiping a donné l’ordre au policier Liu Tielin de choquer avec des matraques électriques les pratiquants qui refusaient de lire les directives. Les pratiquants Zuo Zhongyou, Yanli, Liu Yongsheng, Liu Litao et Wang Guiling ont entamés une grève de la faim. « L’équipe de discipline sévère » a soumis les pratiquants de Dafa à des tortures, dont « la séance du banc » ; les co-détenus ont surveillé ceux qui étaient en grève de la faim de 6 heures du matin à 2 heures du matin.
Le 1er novembre 2000, le camp de travaux forcés de Jinzhou a mis en place la deuxième brigade de production, dédiée uniquement à la persécution des pratiquants de Falun Gong. Le responsable de cette brigade s’appelait Ma Yong, l’instructeur était Feng Zibin, le responsable adjoint était Li Songtao. Parmi les autres responsables, il y avait Zhang Jiabin, Yang Tinglun, Zhang Chunfeng, Wu Dong, Han Jianjun, Zhao Yongli et Mu Jinsheng. Tous les pratiquants de Falun Gong ont été transférés de la nouvelle brigade à la deuxième brigade de production.
Vue de l’entrée principale du camp de travaux forcés de Jinzhou |
Vue depuis le couloir à l’extérieur des cellules des pratiquants de Dafa |
Ci-dessus le bâtiment d’un étage qui abrite la deuxième brigade de production. Tous les pratiquants de Falun Gong ont été emprisonnés dans le bâtiment représenté à droite du dessin de gauche. Le dessin de droite représente une vue depuis un angle du couloir ; cette position était utilisée pour surveiller les cellules de la prison. Les pratiquants de Falun Gong ont été enfermés là pendant un mois avant d’être envoyés dans un bâtiment à trois étages situé juste en face (le bâtiment le plus haut a été par la suite utilisé par des policiers pour persécuter les pratiquants de Dafa).
Quand ils étaient détenus dans le bâtiment de la deuxième brigade de production, on a continué à torturer les pratiquants de Dafa en les faisant s’asseoir sur la planche en fer (pour une description des tortures utilisées dans les camps de travaux forcés, consultez http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156.html) La nuit, on infligeait encore d’autres tortures à certains pratiquants. A la mi-novembre, les pratiquants ont exigé d’annuler leurs « lettres de garantie » en les déclarant nulles et non avenues. Les policiers Ma Yong, Feng Zibin et Li Songtao se sont immédiatement mis à faire pression sur les pratiquants.
Vue depuis l’entrée sur la deuxième brigade de production
En décembre 2000, d’après un plan mis en place par le camp de travaux forcés et la deuxième brigade de production, les pratiquants de Falun Gong ont été transférés du bâtiment à un étage au bâtiment à trois étages. Les pratiquants ont été divisés pour être contrôlés. Ceux qui avaient écrit la « lettre de garantie » et les nouveaux pratiquants ont été installés au deuxième étage, ceux qui étaient restés inébranlables dans leur croyance se sont retrouvés au troisième étage.
Vu depuis le côté à l’est sur le troisième étage
Ci-dessus le troisième étage. Le bureau de surveillance de nuit est à gauche de l’image. On voit les escaliers à droite. Derrière les barres de fer, les cellules qui abritaient les pratiquants.
Vue du troisième étage
Ci-dessus le troisième étage. A la gauche du couloir (côté sud) se trouvent 4 cellules. Au bout du couloir, la salle de conférence (salle de classe). A droite du couloir (côté nord), les cellules n° 5 et 6, une salle de bain et des toilettes.
Ci-dessus les cellules où les pratiquants ont été enfermés. Tous les jours, les pratiquants devaient subir le supplice de la planche en fer de 7h :00 du matin à 21h :00 le soir. Des co-détenus les surveillaient 24 heures sur 24. Le camp de travaux forcés fonctionnait de façon fermée : aucune information ne filtrait à l’extérieur et les pratiquants n’avaient pas le droit de voir leur famille. Les fenêtres étaient fermées avec des « volets morts », ce qui voulait dire qu’on apercevait seulement un petit morceau de ciel et qu’on ne pouvait rien voir en dessous. Les pièces étaient très sombres à cause de ces volets. Toutes les fenêtres des portes étaient recouvertes par un écran en tissu. On baissait ces écrans de tissu quand quelqu’un descendait le couloir en direction de la salle de conférence, ou quand des journalistes venaient pour faire des interviews, de façon à ce que personne ne puisse voir quoi que ce soit. Une caméra de sécurité était fixée dans chaque pièce pour assurer une surveillance continuelle des pratiquants.
Les responsables de la brigade assuraient leur surveillance depuis les barres de fer. Depuis les barres, on pouvait voir les caméras dans le couloir. Toutes les caméras et les barres de fer ainsi que tous les volets ont été ajoutés par la suite. Ces installations ont été effectuées en prévision des persécutions à venir à l’encontre des pratiquants. La mise en place des caméras a coûté à elle seule des dizaines de milliers de yuan ; les fonds sont venus de responsables plus haut placés.
Le secrétaire politique du camp de travaux forcés, Zhang Haiping, et le directeur adjoint Jin Fuli sont souvent allés inspecter la deuxième brigade de production. Ils ont dit aux co-détenus : « Si jamais les pratiquants de Falun Gong disent que vous êtes des bons gars, nous rallongerons votre peine ; si ils disent que vous êtes mauvais, nous raccourcirons votre peine… » C’est ainsi qu’ils ont poussé les détenus à maltraiter les pratiquants. Ceci est un exemple de la façon dont le camp de travaux forcés traitait les pratiquants. Les détenus devaient rendre compte de leurs journées aux responsables. Ils devaient aussi écrire des notes à propos de leur expérience de gardien. Les policiers tenaient souvent des conférences au sujet des pratiquants et leurs donnaient des ordres et du travail.
A la mi-février 2001, les pratiquants du 3ème étage ont été réorganisés. Le bureau de l’administration et le bureau de l’éducation du camp de travaux forcés ont envoyé environ 20 policiers au deuxième étage et ont séparés les 5 pratiquants qui vivaient dans la cellule n°2. Cette décision avait pour but de pouvoir persécuter plus facilement les pratiquants individuellement. (Les 5 pratiquants étaient : Shi Zhongyan, Yanli, Wang Yuqing, Wang Guiling et Rong Gang). Shi Zhongyan a été plus tard menotté à une grande chaise métallique au 1er étage. Yanli a été muté à la « petite cellule », Rong Gang a été envoyé au 2ème étage (où il a été torturé par la suite). Au bout d’une vingtaine de jours, ces policiers ont été affectés ailleurs.
Ensuite, le camp de travaux forcés a réorganisé son personnel et plus de personnes ont été affectées à la deuxième brigade de production. Voici une liste des noms des membres de la brigade de l’époque : Ma Yong, Feng Zibin, Li Songtao, Yang Tinglun, Zhang Jiabin, Yang Tinglun, Zhang Chunfeng, Wu Dong, Han Jianjun, Zhao Yongli et Mu Jinsheng, Mu Huaisheng, Liu Xin, Yan Guosheng, Zhou Jiyao, Han Guangxian, et Gao Wenchang.
Vue de la salle de conférence du 3ème étage (salle de classe)
Ci-dessus, la salle de conférence (salle de classe) du 3ème étage. Les policiers de la deuxième brigade de production ont obligé les pratiquants à lire leur lettre de « garantie » dans cette pièce. C’est également dans cette pièce que les journalistes des télévisions câblées faisaient leurs interviews, que les visiteurs extérieurs venaient faire leurs inspections, que les groupes de pratiquants « réformés » essayaient leurs techniques de lavage de cerveau. Le 14 mars 2001, le camp de travaux forcés a invité Feng Shoumin, un ouvrier d’une usine de produits chimiques de la région. Feng Shoumin a donné un discours pour louer la persécution. Pendant le discours, qui était comme, on pouvait s’y attendre, rempli de mensonges, d’exagérations et d’affirmations vaines, le pratiquant Rong Gang s’est levé et a quitté la salle. Les policiers Li Songtao et Ma Yong ont descendu Rong Gang au 1er étage. Ils l’ont menotté à une chaise métallique et ont demandé au détenu Sun Weichen de couvrir la bouche de Rong Gang. Ils l’ont ensuite torturé avec brutalité. Rong Gang a souffert de graves brûlures dues aux matraques électriques et ses orteils se sont mis à saigner parce que les policiers n’arrêtaient pas de marcher dessus.
En février et mars 2001, la deuxième brigade de production a commencé à torturer les pratiquants. Ils n’ont pas osé torturer au grand jour parce qu’ils ont eu peur que les gens ne découvrent ce qu’ils faisaient. Ils ont donc torturé en secret. Parfois, ils bâillonnaient la bouche des pratiquants et les torturaient dans la pièce vide au bout du 1er étage. D’autres fois, ils organisaient des séances de torture dans le bâtiment à un étage. La 2ème brigade de production avait une chaise métallique. Quand ils torturaient les gens, ils menottaient de force les mains et les pieds des pratiquants contre cette chaise, immobilisant ainsi les pratiquants. Ils pouvaient alors frapper les pratiquants avec des matraques électriques pendant de longues périodes.
Brève description des cas de torture :
Xiao Peng était un pratiquant de 29 ans, originaire de Jiudaoling, dans le comté de Yi, à Jinzhou. Il était vétérinaire. En mars 2001, les policiers Ma Yong, Feng Zibin, Li Songtao et Yang Tinglun de la 2ème brigade de production ont torturé Xiao Peng sans relâche dans les salles de torture. La poitrine de Xiao, son ventre et ses plantes de pieds ont été longuement électrocutés ; la peau de sa poitrine et de son ventre a été gravement brûlée. Après de nombreuses séances de torture, Xiao Peng s’est effondré mentalement. Le 11 avril 2001, Xiao Peng a été renvoyé chez lui. Xiao Peng est mort chez lui en juin 2002 dans un état de psychose. Il n’avait que 30 ans.
Rong Gang est un homme de 35 ans. Il est inspecteur au bureau des autorités portuaires de Jinzhou. Après la réorganisation forcée de février 2001, Rong Gang a été envoyé au 2ème étage où il a subi des pressions de la part d’un groupe de pratiquants réformés. Le 14 mars 2001, au cours d’un discours calomnieux donné par Feng Shoumin, ouvrier dans une usine de pétrochimie, Rong Gang a résisté aux mensonges en quittant la salle de conférence. Il a longuement été électrocuté par les policiers Ma Yong et Li Songtao au 1er étage. On a aussi obligé Liu à rester accroupi longtemps. A 21 heures, il a à nouveau été frappé avec des matraques électriques.
Zhao Lianquan, un homme de 30 ans, a été électrocuté jusqu’à ce qu’il en meurt.
Fin mars ou début avril 2001, alors qu’on avait emmené les pratiquants faire de l’exercice dans les prés, on a vu Liu Yongsheng à l’entrée du bâtiment. Il appelait à l’aide : « Mes compagnons de pratique, aidez-moi ! Ils me battent à mort… » Tout le monde l’a entendu dans le pré. Liu Yongsheng a été emmené par la police. En avril, on a vu Liu Yongheng avec un casque de protection. Deux co-détenus le traînaient dans le couloir. L’un d’entre eux était Jiang Zhipeng.
En mai 2001, de nombreux pratiquants ont renié leur lettre de « garantie ». En conséquence de quoi, ils ont été transférés au 3ème étage.
Ci-dessus une vue du 2ème étage depuis le couloir. A gauche (côté sud) 6 cellules, du n°1 au n°6 ; à droite (côté nord) 4 cellules, du n°7 au n°10, suivies d’un cabinet de toilette et d’un WC.
Au 2ème étage, les pratiquants ont souvent subi des pressions de la part des collaborateurs. Les collaborateurs étaient des pratiquants qui, en conséquence de la torture et de lavages de cerveau, avaient renoncés à la pratique et s’étaient ralliés à la persécution. L’officier de police Li Songtao a souvent utilisé ces collaborateurs pour imposer des pressions sur les pratiquants de Dafa pendant de longues périodes, en utilisant à la fois les menaces et les fausses promesses. De telles actions illégales prouvent les natures méprisables et perfides des officiers (Ma Yong, Feng Ziblin, Li Songtao). Chaque pratiquant de la 2ème brigade de production a fait l’expérience des attaques des collaborateurs, certains en ont même fait plusieurs fois l’expérience.
Ci-dessus une vue du 1er étage. Les barres de fer se trouvaient à gauche et l’escalier à droite. La construction du 1er étage était pour l’essentiel identique à celle du 2ème étage. A l’extrémité sud du couloir se trouvait la salle de surveillance, 2 bureaux et trois pièces vides. Au nord il y avait des WC, un cabinet de toilette, une salle pour les visiteurs et 3 pièces vides. Les cas ou des collaborateurs ont été utilisés pour attaquer les pratiquants, les cas ou on a forcé des pratiquants de Dafa à rester debout ou accroupi sur de longues périodes, les cas ou on a frappé les pratiquants avec des matraques électriques se sont tous passés là.
Après le nouvel an chinois 2002, les policiers de la deuxième brigade de production ont commencé à demander aux co-détenus de lire tous les jours aux pratiquants des livres et des journaux. Il s’agissait toujours de documents insultant Falun Dafa (cette situation perdure encore). Tous les pratiquants en ont été réellement dégoûtés et s’en est suivi une résistance. Ceci a eu pour conséquence qu’un certain nombre de pratiquants a été battu et « sévèrement discipliné » de février à août 2002. En mars 2002, les pratiquants de Falun Gong qui habitaient au 2ème étage et qui avaient écrit des lettres de « garantie » ont déclaré collectivement que leurs déclarations étaient nulles et non avenues. A cause de cela, l’officier de police Ma Yong a été défait de sa fonction de responsable de la 2ème brigade de production. Un autre officier du nom de Han Lihua a été nommé à sa place. En février 2002, Liu Xin a été changé de brigade. Plus tard, Cai Yongjie, Tang Guoxin et Wang Jianguo sont venus dans la 2ème brigade de production. Après l’incident de la « déclaration collective », le camp de travaux forcés a petit à petit ajouté environ 20 co-détenus de plus.
Le 26 août 2002, les pratiquants de Falun Gong du 3ème étage ont été traînés au 1er étage, les uns après les autres, par les officiers de police. Ensuite, on a pu entendre le son des matraques électriques en train de frapper les gens. Le policier Feng Zibin de la 2ème brigade de production a déclaré « la province a eu une conférence par téléphone : nous agissons maintenant d’un commun accord pour vous transformer de force » Le camp de travaux forcés a alors démarré une persécution effrénée des pratiquants de Falun Gong.
Au 1er étage, au nord, les policiers ont mis en place deux salles de torture dans un coin sombre. La torture a été menée sous les ordres de Zhang Haiping (le secrétaire politique du camp de travaux forcés), Jin Fuli (directeur adjoint), et Chen Ligang. L’officier de police Zhang Haiping est venu presque toutes les nuits en septembre. Les fonctionnaires donnaient des ordres et des quotas à chaque policier. Ils promettaient des bonus et des repas gratuits. Les classes dans lesquelles les pratiquants ont écrit des lettres de « garantie » ont obtenu plus d’argent ; à chaque pratiquant « transformé » correspondait une certaine somme. Les peines des co-détenus ont été réduites.
Les policiers et les détenus ont vraiment travaillé dur sous la direction de Zhang Haiping, de Jin Fuli et de Chen Ligang. Feng Zibin, Li Songtao, Zhang Jiabin, Yang Tinglun, Yan Guoasheng, Zhang Chunfeng, Wang Jianguo et Cai Yongjie sont devenus les principaux hommes de main de la persécution. Yang Tinglun et Zhang Chunfeng sont devenus les directeurs adjoints de la brigade.
Dans les salles de torture, on obligeait les pratiquants inébranlables de Falun Gong à porter des casques de protection et ils étaient menottés. Ensuite, on les bloquait debout dans un coin, près d’un bureau placé en diagonal. Il y avait deux policiers et un détenu par équipe ; les policiers changeaient toutes les trois heures et les détenus toutes les six heures. On obligeait les pratiquants à regarder des programmes de télévision qui insultaient Dafa et à rester debout pendant de longues périodes. Ils n’avaient ni le droit de dormir, ni le droit de fermer les yeux ou d’avoir la tête qui tombait. Les détenus se tenaient debout devant les bureaux avec dans les mains soit une matraque électrique, soit une planche de lit ; ils frappaient ou électrocutaient les pratiquants s’ils avaient la tête qui tombait ou s’ils fermaient leurs yeux. Les détenus comme les policiers participaient à cela. Ils faisaient subir cela aux pratiquants pendant 24 heures, puis pendant 48 heures, puis pendant 72 heures. Si les pratiquants ne pouvaient plus le supporter, les équipes se mettaient à les frapper durement. Les équipes électrocutaient également les pratiquants sur la tête, le cou, la poitrine, la région du ventre, l’appareil génital – sur tout le corps. C’était une persécution sans arrêt.
Ci-dessus la salle de torture où ils ont été persécutés les pratiquants. Les pratiquants étaient coincés derrière un bureau sur lequel se trouvaient une télévision et quelques VCD, et les détenus se tenaient devant le bureau. Les policiers s’asseyaient parfois sur la chaise, parfois sur la table ; ils posaient des questions, ils insultaient certains, ils frappaient les pratiquants. Si cette méthode ne fonctionnait pas, ils menottaient les pratiquants à une chaise métallique et ils utilisaient la même méthode de persécution que celle décrite plus haut, sauf que cette fois-ci, ils utilisaient les matraques électriques plus souvent.
Brève description des cas de torture :
Zhang Baoshi est un homme de 46 ans, ouvrier à l’usine de papier Jincheng dans la ville de jinzhou. On l’a obligé à rester debout pendant 4 jours et 4 nuits. Il a aussi été menotté aux tuyaux de chauffage pendant qu’on le frappait avec 4 matraques électriques en même temps. Pour l’empêcher de hurler, les officiers lui ont recouvert la bouche. Quand Zhang Baoshi est remonté du 1er étage, son visage était déformé et son corps sentait la chair brûlée.
Li Zhongjie est un homme de 41 ans, résident à Jinzhou. Il était pendu à une chaise métallique dans de nombreuses positions ; souvent de 5 heures du matin à 9 heures du soir. La nuit, il était menotté à son lit. Comme on le pendait dans une position assise, il a développé des ulcères sur les fesses. Du sang et du pus suintaient de ses ulcères. Li Zhongjie a souvent été torturé par Han Lihua, Li Songtao, Feng Zibin, Yan Guosheng, Yan Tinglun, Han Jianjun, Zhang Chunfeng et Zhao Yongli. A un certain moment, on l’a empêché de dormir pendant 5 jours et 4 nuits. Le 31 mars 2003, le policier Feng Zibin a amené Li Zhongjie dans une pièce au 2ème étage et a forcé les détenus Ma Qingjiu, Shen Chuang, Jiao Zhihua, An Qingzhong et Guo Weibin à frapper Li pendant une heure. Ils ont utilisé des planches de lit et ont martelé Li avec des menottes ; il y avait de grosses bosses sur la tête de Li, ses lèvres étaient déchirées et il avait des blessures sur tout le corps. Pour finir, le pouce gauche de Li Zhongjie a été brûlé jusqu’à en devenir tout noir par Ma Qingjiu qui a utilisé son briquet.
Hu Fengkui, un homme de 63 ans, habitait Allée Liuhuanan à Jinzhou. Han Lihua, Feng Zibin, Zhang Chunfeng, Li Songtao, Zhang Jiabin, Yang Tinglun et Mu Jinshen et d’autres policiers ont menotté ce vieil homme aux tuyaux et l’ont torturé. En mars 2003, Hu Fengkui ne pouvait plus supporter le traitement et il s’est plaint. L’officier de police Yan Guosheng a répondu férocement à Hu : « Le chef a dit que tant qu’on ne te battait pas à mort, c’était OK qu’on te batte jusqu’à t’en rendre infirme. » En octobre, Hu a été à nouveau électrocuté par Zhang Jiabin.
Huo Yinshan, un homme de 47 ans, est un fermier de Yuji à Linhua City. Pendant qu’il était dans la salle de torture au 1er étage, on l’a forcé à porter un casque de protection, ses deux mains étaient menottées derrière son dos. On l’a ensuite forcé à se tenir debout derrière un bureau dans un coin de la pièce. On ne l’a pas autorisé à fermer les yeux ou à dormir. Il a été battu avec de nombreuses matraques électriques à la fois. En mars 2003, l’officier de police Li Songtao a amené Huo Yinshan au 1er étage. Li a attaché les jambes de Huo dans une position croisée et il l’a ensuite pendu. Li Songtao, Zhang Chunfeng, Zhang Jiabing, Yang Tinglun ont ensuite martelé les jambes de Huo. Huo a failli mourir.
Le 17 octobre 2002, 8 pratiquants, dont Qiu Wentao, Tong Xin et Cao Lihong, ont écrit un article intitulé « N’utilisez pas la violence contre les pratiquants ». Les officiers de police Feng Zibin et Yang Tinglun on amené Qiu Wentao et Cao Lihong à l’équipe de « discipline sévère ». Ils ont été battus. Ensuite, on a demandé à des détenus de les frapper. Les deux pratiquants ont été ramenés deux jours plus tard. Qiu Wentao avait plus de 60 ans. Il a toussé pendant plus de 6 mois parce qu’il avait été battu. Dans le camp de travaux forcés, la persécution des pratiquants avant 2001 se passait en cachette. En 2002, la persécution est devenue totalement publique. Venant du 1er étage, on pouvait entendre en permanence le bruit des matraques électriques qui claquaient, et les policiers passaient dans les couloirs du 2ème et du 3ème étage en hurlant et en insultant les pratiquants.
Enumération de phrases dites par les officiers de police :
Yang Tinglun « nous sommes ici pour vous épuiser »
Mu Jinsheng « nous travaillons les gens jusqu’à ce qu’ils soient mûrs »
Wang Jianguo « Qui ne veut pas se soumettre ? Descendez au 1er étage ! »
Yan Guisheng « Le chef (Zhang Haiping) a dit que tant qu’on ne te battait pas à mort, c’était OK qu’on te batte jusqu’à t’en rendre infirme. »
Feng Zibin « si vous n’êtes pas transformés, vous pourrirez ici »
Des policiers parlant entre eux « On a essayé par le passé : les gens normaux ne peuvent résister que pendant 3 jours, après 3 jours le courage leur manque, alors, on les arrange pendant 3 jours et 3 nuits, on prend une pose et on recommence… »
Ceux qui ont participé à la persécution des pratiquants de août 2002 au 30 avril 2003 :
Zhang Haiping, Jin Fuli, Chen Ligang, Han Lihua, Feng Zibin, Li Songtao, Yang Tinglun, Zhang Jiabin, Yan Guosheng, Wang Jianguo, Han Jianjun, Zhang Chunfeng, Cai Yongjie, Mu Jinsheng, Mu Huaisheng, Han Guangxian, Zhao Yongli, Gao Wenchang, Zhou Jiyao
Liste des détenus qui ont participé à la persécution :
Guo Weibin, Wang Lei, Shen Chuang, Su Yunjin, Meng Fanyong, Shen Yuqing, Li Zhongxin, Mu Shuangjiu, Wang Xiouliang, Wang Jing, Gong Fuxiang, An Qingzhong, Zhang Huidong, Jiao Zhihua, Yi Jiemian.
Liste des pratiquants qui ont été persécuté :
Wang Yuquan, Tao Meng, Fang Ye, Zhang Baoshi, Liu Changping, Cai Yubo, Liu Yongsheng, Shi Zhongyan, Liu Cheng, Qiu Wentao, Huo Yinshan, Cao Lihong, Li Yong, Wang Lixin, Na Quanjie, Tong Xin, Yi Qun, Li Hanbao, Wang Chaozhi, He Shangqin, Zhao Bofeng, Zuo Zhongyou, Zhang Yuan, Shi Bao Dong, Shi Changqing, Zhang Pengyun, Feng Yungang, Hu Fenggui, Wang Zhoushang, Wang Guiling, Zhang Xudong, Liang Gang, Guo Zhongmin, Guo Wei, Wei Liguo, etc.
De décembre 2002 à janvier 2003, des policiers de partout sont allés au camp de travaux forcés de Masanjia. Zhang Haiping, Li Songtao, Zhang Chunfeng, Wang Jianguo et Yang Tinglun sont aussi allés à Massanjia pour persécuter les pratiquants. Ils sont revenus après 20 jours.
Comme les pratiquants « transformés » n’avaient pas réellement changé leur cœur, un bon nombre d’entre eux ont déclaré peu de temps après que leur lettre de « garantie » était nulle et non avenue. Les policiers descendaient ces pratiquants au 1er pour les persécuter davantage. En mars 2003, l’officier de police Han Lihua a été retiré de son poste et renvoyé de la 2ème brigade de production parce que le pratiquant Wang Guilin avait résisté à la persécution et qu’il s’était enfui de l’hôpital où il se trouvait. Un autre policier a été temporairement placé à la tête de la brigade.
Le 4 mars 2003, la 2ème brigade de production a transformé 2 cellules (les cellules n° 6 et 7) en salles de « discipline sévère ». En même temps, ils ont préparé une salle au 1er étage pour frapper les pratiquants. A l’instigation des officiers de police, les détenus y battaient les pratiquants qui avaient déclaré que leur lettre de garantie était nulle et non avenue.
Le 26 avril 2003, le pratiquant Shi Zhongyan a été persécuté à mort dans le camp de travaux forcés. Pour plus de détails, consultez les articles s’y référant sur Clartés et Sagesse. http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/5/2/35174.html
Le 30 avril 2003, la 2ème brigade de production a été transférée du 3ème étage à la grande cour du camp de travaux forcés. Ceci a apporté une fin temporaire à cette persécution de 18 mois.
L e 1er mai 2003, Jai Binlong est devenu le responsable de la brigade. En juillet 2003, le pratiquant Liu Yongsheng s’est échappé de l’hôpital. En conséquence de quoi, l’officier Feng Zibin a été déchargé de son poste en tant qu’instructeur et il a été relégué dans une autre division. Il a également eu une amende de 50 000 yuans.
Le 5 décembre 2003, les officiers Li Houyu, Li Songtao, Zhang Chunfeng, Zhou Jiyao, Han Jianjun se sont à nouveau rendus dans le camp de travaux forcés de Masanjia, en emportant avec eux des instruments de torture (des menottes, des matraques électriques, des casques de protection). Ils sont rentrés le 26 décembre (21 jours plus tard). Chacun d’entre eux a reçu une gratification de 300 yuans. D’après les policiers, ils ont vu Wang Suyong (une pratiquante de Dafa, ex-officier de police au camp de travaux forcés de Jinzhou), mais ils ne l’ont pas touchée. On pouvait se rendre compte à travers leurs paroles qu’ils étaient allés à Masanjia pour persécuter leurs compatriotes de Jinzhou.
La persécution qui a été commencée par Jiang Zemin se poursuit encore. Certaines personnes sans foi ni loi continuent à faire des choses mauvaises, sans aucun égard pour leurs semblables. Par la présente, nous disons à ces gens : vos actes criminels ont été rapportés et enregistrés (www.fawanghuihui.org) et un jour, vous serez traduit en justice et pour y être puni légalement. Jiang Zemin et ses représentants sont poursuivis en justice dans de nombreux pays. A ce moment là, vous non plus ne pourrez pas vous échapper. Arrêtez immédiatement vos actes malfaisants et arrêtez la persécution des pratiquants de Falun Gong. Traitez les avec gentillesse et avec respect, et rachetez-vous de ce que vous avez fait par le passé.