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Article partagé par Olivier au Conférence de la Loi de Montréal, Canada

24 juin 2004

(Minghui.org)

Bonjour à tous,

Je m’appelle Olivier, j’aimerais vous partager comment après une trop longue période de someil de trois ans, je suis revenu vers la Loi jusqu’à aujourd’hui. J’aimerais que ce partage encourage les pratiquants ayant accumulé du retard ou se sentant coupable parce qu’il n’ont pas bien fait à être plus déterminer, à éléminé leur attachement rapidement. Je suis né à Montréal d’une famille francophone. En 1997, Maître m’a donner la chance de connaître la Loi. La première fois que j’ai lu Zhuan Falun, je savais que j’allais pratiquer le Falun Dafa pendant le restant de ma vie, que j’avais trouver ce que je cherchais et que j’allais être prêt à tout sacrifier pour être un bon pratiquant. Cependant, comme Maître nous l’a mentionné fréquemment, d’une seule pensée peuvent émergé le bien et le mal. Donc, apparu chez moi, la peur de laisser tomber tout les attachements que j’avais développés depuis mon enfance. À cette époque, j’ai commencé à cultiver, mais comme l’environnement de pratiquants francophones n’était pas très développé à Montréal et que j’étais trop paresseux pour apprendre l’anglais, je pratiquais et lisais seul à la maison. Sans un environnement stable, au bout d’un an mes notions, mes attachements et mes peurs se sont vites renforcées. Pendant trois longues années, j’ai donc continuer de penser que j’étais un pratiquant mais que j’allais pratiquer après avoir profiter des plaisirs de la vie. Bien que je réalisais que je prenais un chemin tordu et vide de sens, je n’arrivais pas à affermir mes pensées droites. Pendant, ces trois longue années, la perversité a pris avantage de mes lacunes et m’a incité à avoir un comportement qui n’était même pas digne d’un être humain ordinaire.

Mon réveil a commencé à l’été 2001. À  ce moment, j’étais à Ottawa pour un contrat, et j’ai vu la mise en scène de l’auto-immolation sur la place Tienanmen diffusé dans les médias canadiens. Alors, mes pensées droites se sont renforcé et j’ai décidé de briser à travers tous les attachements que j’avais cultivés pour être vraiment responsable face à la Loi. Je me sentais tellement indigne de n’avoir rien fait jusque là pour avoir supporter Dafa et Maître qui m’avait tant apporté. J’ai donc décidé de commencé à clarifier la vérité. Le lendemain matin, une jeune reporter pour une radio d’Ottawa est venue nous questionner, mes amis et moi, nous demandant ce que nous pensions de la décision que les jeux Olympiques se dérouleraient à Beijing en 2008. J’ai donc pris cette première opportunité pour clarifier la vérité à la journaliste et à mes amis qui ne savaient même pas que je pratiquait le Falun Dafa. Avec du recul, je comprends que Maître veillais toujours sur moi, il ne m’avais pas abandonné. Il attendais que je prennent la responsabilité qu’il m’avait attribué en tant que disciple de Dafa pour me donner des opportunités de clarifier la vérité.

Néanmoins, comme j’avais accumulé beaucoup de karma pendant ces trois longues années, à l’époque la plupart des gens près de moi ce sont fortement opposés à ce que je pratique Dafa. J’avais beau leur expliquer de différentes façons avec calme et patience, mais la situation ne faisait que s’empirer. Je subissais de la pression de partout. J’avais une compréhension très restreinte, mais j’avais le cœur à valider la Loi et à avancer d’un pas de plus en plus ferme. J’ai commencé à clarifier la vérité à l’Université de Montréal, ou j’étudie toujours. Par des kiosque d’informations dans le corridor, des présentations devant des groupes, la participation à des événements. Chaque fois, je sentais que je brisais à travers des notions de gêne et des attachements à comment les autres allaient me percevoir. Même si je savais que je faisais plusieurs erreurs, pour la première fois je sentais que j’accomplissait ce pour quoi j’avais eu la chance de venir au monde.

En 2002, je commençais à me demander qu’est-ce que je pourrais faire de mieux pour valider la Loi. Après une période de réflexion j’ai eu la compréhension que comme j’étais jeune et avec peu de responsabilités dans la société des gens ordinaires, la mailleure chose que je pouvais faire était d’aller clarifier la vérité en Chine. Pourtant, je ne savais pas trop comment m’y prendre et qu’elle serait la façon de clarifier la vérité là-bas. Conséquemment, j’en ai parlé à un pratiquant de Montréal et il me confia que lui aussi pensait à aller en Chine. Environ deux semaines plus tard, il pris contact avec d’autres pratiquants qui avaient cette même volonté. Dès lors, nous avons commencé à organiser le projet et à échanger sur le sujet pendant plusieurs mois. C’est à cette période que sur le site Minghui apparu un message demandant aux pratiquants de ne pas retourner en Chine. De fil en aiguille, finalement, le projet a avorté. Seulement, j’avais la compréhension que mon chemin étais différent et quoi qu’il advienne en surface, j’étais toujours déterminé à aller en Chine. En dépit de cela, je n’avais pas d’argent et je n’avais toujours pas d’idée sur comment m’y prendre pour valider la Loi de façon responsable en Chine. Après une semaine de questionnement à m’en donner mal à la tête, j’ai décidé de lâcher prise et d’être confiant que si je devais aller en Chine, Maître m’indiquerait comment et pourquoi. Une semaine plus tard, je reçu un appel d’un ami m’invitant à enseigner le français en Chine. Lorsque je répondit que je n’en avais pas les moyens financier, on me répondit que la compagnie qui m’engageait avait tellement besoin d’un professeur rapidement, qu’il paierait mon billet d’avion, une partie de mon appartement là-bas et me verserait un salaire mensuel. J’étais étonné des arrangements que Maître avait placé sur mon chemin et avec une grande reconnaissance pour Maître, j’accepta. Environ un mois et demi plus tard, j’étais dans l’avion en direction de Kunming dans la province du Yunnan sans trop savoir ce qui m’attendais ni comment j’allais m’y prendre pour clarifier la vérité dans un environnement où je ne connaissais ni la langue ni les habitudes de vie.

En arrivant là-bas, j’ai senti une grande pression. Je savais que je devais être le plus calme et rationnel possible pour ne pas mettre la vie des gens qui m’entouraient en danger, néanmoins j’avais beaucoup de notions sur la situation en Chine. Avant de partir, je n’avais pas beaucoup de compassion pour ceux qui s’opposaient à Dafa. Il a plusieurs choses que je n’arrivais pas à comprendre avec mes conceptions d’occidental. Tout au long de mon voyage, j’ai réalisé que des hommes, des femmes et mêmes des enfants avaient une attitude négative par rapport à Dafa, non pas parce qu’ils étaient foncièrement méchants, mais parce qu’il n’avaient tout simplement aucune autre source d’information que les mensonges de Jiang Zemin.

Mis à part les démons réincarnés, beaucoup de gens s’opposent à Dafa parce que la perversité prend avantage de leur ignorance et de leures lacunes. Une de mes étudiantes était une pratiquante avant d’avoir passé au travers d’une année dans les camps de travaux forcées. Après avoir subit un divorce, l’emprisonnement et de grandes pressions de toute part, elle a été soi-disant «transformée». Bien que la perversité ait pris avantage de ses lacunes et l’ait incité à signé une lettre de soi-disant  «promesse» de laisser tomber la pratique, comment ne pas éprouver de la compassion et de la désolation pour un pratiquant qui est tombé sous tant de pression? Après lui avoir parlé, je me suis rendu compte qu’elle avait lu Zhuan Falun plus de cent fois, mais qu’elle était restée dans une lecture superficielle de la Loi. Sa compréhension de la Loi était très superficielle. Malgré tout, lorsque je lui ait montré une version française de Zhuan Falun, son regard s’est illuminé comme si elle retrouvait une heureuse pensée qu’elle avait longtemps oublié. Vers la fin de mon voyage, malheureusement, son attachement à la peur a tout de même repris le dessus. Mais tant que ça n’est pas terminé elle aura d’autres occasions.

Ayant été témoin de toute la perversité en Chine à tout les niveaux et voulant faire tout ce que je pouvais pour aider le peuple chinois, j’ai commencé à acheter de l’équipement et du matériel dans le but de faire des VCD. Afin de générer des copies, je devais utiliser l’ordinateur du bureau où je travaillais. Il fallais que je le fasse vite et sans être vu, car parfois mes compagnons de travail arrivaient à l’improviste. Après en avoir accumulé assez, je les distribuais dans la nuit. Ce n’était pas toujours facile. Il fallait qu’à chaque seconde je lutte contre mon attachement à la peur d’être attrapé par qui que ce soit. Néanmoins, chaque fois que j’effectuais la distribution, c’était sans trop de problèmes dans un temps surprenant. Maître veillais toujours sur moi. Un jour que je m’étais assoupis pendant quelques minutes en gravant des VCD, j’ai eu un rêve. J’ai vue à plusieurs centaines de mètres de moi des gens se faire tuer par une pluie d’étoiles décendant du ciel. Comme si chaque étoiles visait une personne en particulier. Dans mon rêve, je me suis immédiatement mis à courir dans leur direction pour les sauver, mais j’avais l’horrible sentiment que j’aurais dû faire plus avant cette catastrophe. Je me suis alors réveillé en sursaut. J’avais compris le message que Maître m’envoyais et j’ai recommencé à graver les VCD en étant encore plus déterminé à sauver les gens de ce monde.

Durant tout le temps où j’enseignais, je m’efforçais constamment de clarifier la vérité dans des petits cercles de discussion, en montrant des films de clarification de la vérité et en adoptant un comportement droit. Vers la fin de mon séjour, mes étudiants mon dit : «Vous n’êtes pas seulement venu nous enseigner le français et la culture québécoise, mais nous enseigner à être de bonnes personnes.» Lorsqu’à la dernière classe je leur ai expliqué que je faisais de mon mieux pour être une bonne personne comme me l’avait enseigner Maître, ils comprirent que le Falun Dafa était bon et que le gouvernement chinois mentait pour justifier la persécution.

Toutefois, vers la fin de mon voyage, parce que je faisais les choses avec un cœur empressé et que je ne faisais plus très attention à ma sécurité, on m’a dénoncé à la police. J’ai été illégalement incarcéré pendant trois jours. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, les policiers n’étaient pas particulièrement méchants. Biensûr, ils m’ont menti et mon fait toutes sortes de menaces, mais ils n’instaient pas pour diffamer Maître ou Dafa. Au début, je leur clarifiais la vérité d’une manière insistante et je me heurtais à leur mauvaises notions accumulées de puis plusieurs années. Je n’arrivais pas à les faire accepter ce que je leur disais à propos de la vérité. Par la suite, j’ai adopté une attitude plus calme. J’avais compris la leçon : le meilleur moyen de leur clarifier la vérité était par mon comportement, pas par des paroles. Malgré qu’ils ne semblaient pas comprendre qu’est-ce que j’étais venu faire en Chine, lorsque je suis parti, je sentais que plusieurs me saluaient presque comme un ami. Même qu’un des policiers qui allait faire une mauvaise blague sur Maître s’est tu après que je lui ai doucement, mais fermement demandé de ne pas parler ainsi. Je ne connais pas l’avenir de ces hommes, mais j’espère qu’ils prendront connaissance des films que je leur ai laissé et que leur cœur s’ouvrira à Dafa.

Ensuite, j’ai été illégalement expulsé à Singapour. Là-bas, j’étais très ému après 7 mois en Chine de pouvoir voir autant de disciples pratiquer en plein air c’était comme de pénétrer dans un jardin de fleur après un longue marche seul à travers un chemin désertique plein de cailloux. Je me suis joint à eux et un vieux couple de pratiquants m’a beaucoup aider pour que je puisse revenir au Canada. Comme Maître dis, le Falun Dafa est une terre de pureté. Partout autour du monde, quelqu’un peut compter sur les pratiquants pour recevoir de l’aide en cas de problème.

De retour à Montréal, j’ai recommencé à clarifier la vérité à travers différents projets. Mais j’avais également en tête de participer à l’organisation d’un Fahui à Montréal. Ma compréhension était que cette opportunité pouvait clarifier la vérité sur une large échelle au Québec, et ainsi aiderait à ce que le corps entier des pratiquants canadiens soit plus solide et à ce que la compréhension des gens aux Canada soient plus profonde.
Ma pratique personnelle ressemblait beaucoup à celle du corps des pratiquants de Montréal. Nous avions pris du retard et nous devions faire plus d’efforts pour se rattrapper et consolider le corps entier. On peut dire ainsi, lorsque l’on soigne la partie plus faibe d’un corps, tout le corps est plus solide.

Je savais que nous rencontrerions de gros obstacles pour bien mettre ce projet à exécution, mais je ne pouvais pas me douter de la forme qu’ils prendraient. Parmi les plus gros obstacles, la plupart provenaient de nos attachements. À ce sujet, le manque de communication entre les pratiquants occidentaux et chinois a joué un grand rôle. Le premier obstacle était un manque de confiance pour les pratiquants à organiser un Fahui ici. Les pratiquants chinois pour la majorité, avaient peur de la charge de travail, car il ne savaient pas trop comment s’y prendre dans cette société francophone. Et surtout, il ne savaient pas trop s’il pouvaient compter sur les occidentaux qui dans le passé ne s’étaient pas beaucoup impliqué. Les occidentaux comprenaient que la tâche n’était pas si complexe, mais attendaient que les chinois prenent le tout en charge.

Depuis plusieurs années, les occidentaux attendaient après les chinois pour faire des projets de clarifiaction de la vérité. Et parfois, lorsque les chinois faisaient mal pour clarifier la vérité, ne connaissant pas les mentalités de notre société, nous les blâmions sans regarder à l’intérieur, sans comprendre que s’était notre responsabilité de silencieusement les complèter pour former un tout. Comment pouvait-on s’attendre à ce que des pratiquants chinois qui ne connaissent que l’anglais, et ou seulement le mandarin, puissent bien comprendre la mentalité et les moyens de faire les choses au Québec?

Je crois que cette année ce type de conflit s’est également reflèté sur l’ensemble des pratiquants au Canada. En général, les canadiens, nous sommes habitués d’avoir une compréhensions  perverse de la tolérance et de la liberté. Même si en tant que pratiquant nous connaissons la Loi que Maître nous enseigne, nos notions de libertés et de nonchalance interfèrent parfois et nous ne sommes pas prêt à nous plier à certaines exigences de Dafa qui s’opposent à notre impression dégénérées de la liberté personnelle. Nous ne sommes pas habituer à faire confiance et à supporter un choix que nous ne comprenons pas entièrement ou auquel nous n’avons pas «démocratiquement» participé. Dans cet optique, il est parfois plus difficile pour les occidentaux de se donner entièrement sans copmter, car on ne veut pas brimer sa propre liberté individuelle. Tandis que les chinois, ont facilement tendance à aller selon la décision du groupe qu’elle soit bonne ou mauvaise. Et parfois, lorsqu’il y a en un problème, du moins entre occidentaux et orientaux, ils n’osent pas toujours le mentionner directement pour sauver la face. Dans cette situation la communication n’est pas toujours évidente. Mais avec de la sincérité, de la compassion et de la tolérance nous pouvons règler tous ces problèmes, car nous sommes avant toute chose des pratiquants. Nous ne devons pas prendre pour excuse que nous venons de cultures différentes pour jusifier certains problèmes. Les cultures humaines sont des arrangements des anciennes forces. Tout comme la plupart de nos pensée de gens ordinaires. À travers l’organisation de cette Conférence canadienne de la Loi, les pratiquants de Montréal et d’à travers le Canada ont réussis a coopéré de mieux en mieux comme un seul corps.

Cela me rappelle que dernièrement j’ai réalisé quelque chose : plus jeune, lorsque je désirais fermement quelque chose je l’obtenais naturellement, même si parfois la situation pouvait paraître impossible. Plus tard, quand j’ai commencé à pratiquer, je croyais qu’il en était ainsi parce que j’avais une bonne racine de base ou certains pouvoirs du Gong. Récemment, quelques instants avant de lire la Loi, je me pausais des questions à ce sujet. Pendant ma lecture, j’ai réalisé que cette impression était une interférence des anciennes forces qui me donnait tellement confiance en moi-même que bien souvent je ne faisait que trop peu d’efforts dans ma cultivation et ma pratique en me disant que de toute façon, je pouvais réussir sans trop sacrifier parce que j’avais la volonté de réussir. Ceci m’a fait prendre conscience que les arrangements des anciennes forces sont dans toutes notre vie passé : notre culture, notre enfance et même nos pensées que nous croyions être les seuls à connaître. Tout dans ce monde est corrompu. La seule façon d’être responsable face aux êtres vivants, d’être juste et droit est de se fondre dans la Loi.

En somme, je suis infiniement reconnaissant à Maître de ne pas m’avoir abandonné et de m’avoir laissé une seconde chance, même après avoir tombé si bas pendant trois ans. Au début de ma cultivation j’ai pris beaucoup de retard, mais je me hâte de le rattraper. J’espère que mon partage aidera les pratiquants qui parfois se sentent découragés parce qu’il n’ont pas bien fait. Notre reponsabilité est trop grande pour focaliser seulement sur notre gain et notre perte personnelle. Nous faisons partie d’un tout qu’il faut rectifier. Énormément d’êtres attendent encore pour être sauvés. 

Chérissons cette immense reponsabilité même si nous ne serons probablement jamais totalement conscient de l’infini compassion de Maître.

Merci à Maître, merci à vous de m’avoir permis de partager.