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Se défaire de l’interférence d’être au chômage

25 juin 2004

Par un pratiquant en dehors de la Chine

(Minghui.org)

Dans ma région, il y a un petit nombre de pratiquants âgés qui sont torturés par le « karma de maladie » depuis longtemps, et il y a aussi quelques jeunes pratiquants qui ont de la difficulté pour trouver du travail.

Je pense personnellement qu’il y a des similitudes entre le « karma de maladie » des pratiquants âgés et la difficulté pour les jeunes pratiquants de trouver un travail. En fait, ce sont les forces anciennes qui ont pu prendre avantages des lacunes que nous avons dans notre cultivation. J’ai vécu l’expérience d’avoir des tribulations et des difficultés en cherchant un travail et j’aimerais partager mon expérience avec tout le monde :

Il y a deux ans, à cause de mon attachement au temps et du fait d’aller à l’extrême dans certains domaines de ma cultivation personnelle, je n’avais pas bien établi la relation entre ma cultivation personnelle et la cultivation de la période de rectification de la loi. Au travail, je pensais aux affaires liées à la validation de la Loi et il m’était venu à l’idée de ne plus travailler. Plus tard, j’ai très vite perdu un très bon job. Je n’étais même pas triste de l’avoir perdu. Au contraire, j’étais même ravi car je pensais que je pourrais enfin me dévouer à 100% pour la Loi.

Plus de deux ans après avoir perdu mon travail, je n’avais jamais pris vraiment du temps pour chercher un autre travail. Je prenais un peu de temps pour suivre des formations dans mon domaine et je pensais que même si je ne trouvais pas un travail convenable, je pourrais quand même survivre en faisant des petits boulots.

Plus tard, j’ai réalisé que le processus de rectification de la loi n’allait pas arriver si vite à sa fin que je l’imaginais. Si je ne trouvais pas vite un travail, je ne pourrais plus subvenir à mes besoins. Je commençais à m’inquiéter et commençais à chercher, cependant personne n'a répondu aux lettres que j’ai envoyées. Je n’arrivais même pas à trouver de petits boulots.

Plus je m’inquiétais, plus j’avais de tribulations, que ce soit avec ma famille en Chine ou avec d’autres personnes avec qui j’avais des contacts. J’ai lu la Loi plusieurs fois et me suis demandé à moi-même : Où est-ce que j’ai mal fait? Maître a dit avant que les pratiquants de Dafa ont de bonnes fortunes. Par conséquent, je pensais que aussi longtemps que nous faisons les trois choses bien, Maître ferait alors de bons arrangements pour nous. Je sentais aussi que j’étais un pratiquant diligent. J’étudiais la Loi, je faisais les exercices, j’émettais les pensées droites et je clarifiais la vérité, je faisais toutes ces choses de manière diligente ; c’est toute ma vie ; je ne devrais pas avoir cette tribulation, alors comment ça se fait que je ne peux même pas trouver de petits boulots ?

Alors que le temps passait et je n’arrivais pas à comprendre, j’ai commencé alors à prier le Maître. Avant d’aller au lit, j’ai prié le Maître de m’éclairer à travers un rêve. Assez curieusement, j’ai dormi profondément toute la nuit jusqu’au jour suivant et n’ai pas eu du tout de rêve. Plus tard, j’ai senti de plus en plus de pression et j’ai commencé à me plaindre. Je savais que ce n’était pas juste, mais je ne pouvais pas enlever ce sentiment de mon cœur. A ce moment-là, deux phrases de Zhuan Falun ont surgi dans mon esprit : « Il y a des personnes qui ne comprennent pas et comme leurs prières au Bouddha restent sans effet, elle commencent à se plaindre du Bouddha : pourquoi ne m’aidez-vous pas ? Je brûle de l’encens et me prosterne tous les jours devant vous. » J’étais choqué ! J’ai pratiqué pendant si longtemps. Comment est-ce qu’il m’est venu une pensée si déviée pendant que j’étais en train de passer ma tribulation ? Comment est-ce que je pouvais douter du Maître ?

Cela m’a fait peur. Je ne savais plus quoi faire, alors j’ai étudié la Loi intensément pendant plusieurs jours. Un jour quand j’étais assis en train d’étudier la Loi, j’ai tout à coup compris l’origine de toutes ces causes : je me considérais comment un pratiquant diligent, je pensais faire les trois choses bien donc naturellement je pensais que je devrais avoir de bonne chance et que le Maître devrait tout bien arranger pour moi. Quel cœur sale et égoïste j’avais ! Je faisais même des arrangements avec la Grande Loi et le Maître !

En tant que pratiquant de Dafa, une particule de Dafa, je fais ce que je dois faire et ceci sans condition. J’apprends à appliquer les principes de « Authenticité, Bienveillance, Tolérance » afin d’avoir la compassion pour les êtres vivants, je le fais de mon propre gré et à cause de l’influence de mes attachements, peut-être que ce que j’avais fait était loin de ce que j’avais promis de faire dans mon serment. Comment est-ce que je pouvais considérer la quantité de choses que j’avais faites comme le but de la cultivation ? Maître a dit qu’il ferait des arrangements pour nous. C’est la compassion du Maître envers nous et cela ne peut être mesuré ou compris avec un cœur humain. En tant que disciple, je devrais être dans l’état d’ « avoir le cœur pour la pratique et non pour obtenir le Gong ». Je devrais m’assimiler inconditionnellement à la Loi, faire les trois choses inconditionnellement et sauver les êtres vivants avec compassion. Ce sont mes responsabilités et c’est aussi le sens de mon existence.

Après ce jour-là, j’ai senti que j’étais plus pur et propre que je n’avais jamais été auparavant. Toutes pensées déviées avaient disparues de mon esprit. En conséquence, toutes tribulations ont disparues comme une marée qui s’efface en une très courte période.

J’ai trouvé un travail de conception graphique à plein temps. Le travail est près de chez moi. Bien que je ne sois pas aussi bien payé que pour mon ancien travail, mon travail actuel n’est pas du tout stressant et les horaires sont parfaits. J’ai plus de temps pour faire des choses pour Dafa. Les autres soi-disant tests et tribulations qui m’avaient tourmenté pendant longtemps se sont aussi dissipés.

Publié le 28 mai 2004