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Une jeune femme paralysée de la taille aux pieds par la persécution (Photo)

26 juin 2004


-- Rapport d’un  pratiquant de Falun Gong Mme Wang Di de la ville de  Dehui, province de Jilin

(Minghui.org)

Je suis née dans une famille de paysans mais je suis devenue une excellente étudiante lorsque j’étudiais pour devenir infirmière à l’École médicale avancée de la ville de Changchun, province de  Jilin. Après ma graduation, je fus affectée à un poste à l’hôpital du peuple de la ville de Dehui

Durant mes années scolaires à Changchun, j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong. En juillet 1999 Jiang Zemin a lancé sa brutale campagne de persécution contre le Falun Gong Le 4 novembre 2001 après que notre groupe a été rapporté par un informateur, le commissariat de police de Zhenxing nous a arrêtés. Les policiers ont dit carrément : « Oui, nous faisons ceci pour l’amour de l’argent. Pour chacun des pratiquants arrêtés nous recevons 500 yuan [ce qui équivaut au salaire moyen mensuel en Chine] Nous irons au restaurant fêter aussitôt que nous vous aurons renvoyés. » Ce soir-là nous avons été envoyés à un centre de  détention et interrogés

La fourgonnette continua jusqu’au Centre de Détention de Dehui encore. M’attendant, il y avait le chef du centre de détention Liu Yuhu, «  les intructeurs » Wang Renbiao et Liu Chunxia, un médecin de prison nommé Li Yazhou et trois prisonniers. L’adjoint du chef du bureau de la sécurité politique Zhang Qingchun marcha vers moi pour me dire qu’il était du Chef-lieu de Chalukou. Je lui aie rappelé que c’était lui qui avait suivi mes amis pratiquants et moi au Chef-lieu de Chalukou.

Parce que je n’ai pas coopéré avec eux, l’officier de police Ge Xuquan m’a sévèrement battue. Il m’a jetée par terre à plusieurs reprises et m’a tiré les cheveux pour me lever et a continué à me battre. J’avais des contusions sur tout le corps. Alors  il a voulu me menotter mais il ne pouvait trouver ses menottes, alors, il a tourné de  force mes bras derrière mon dos. Plus tard j’ai été  envoyée au centre de détention de la ville de Dehui et ils m’ont emprisonnée là,  pendant 40 jours. Après avoir été libérée, je suis retournée travailler à l’Hôpital du peuple de la Ville de Dehui. Aussitôt que je suis arrivée, cependant le Doyen de l’hôpital, Fan Changsheng, m’a dit : « Vous pouvez retourner maintenant chez vous et vous ne serez pas payée. » Sa seule raison pour ma mise à pieds était ma pratique du Falun Gong.

Le 10 avril 2004, 36 officiers de la police ont encerclé l’édifice où je demeurais et quelques uns d’entre eux ont tenté d’y entrer par la  force. Pour éviter d’être arrêtée et d’être persécutée encore,  j’ai été forcée de sauter du 5e étage. J’ai souffert d’avoir le dos blessé sous la compression et  j’ai subi plusieurs fractures aux  jambes. Habituellement,  dans le cas d'un tel accident  grave, le patient est déplacé sur  une civière et immédiatement envoyé à l'hôpital pour éviter de plus amples  dommages aux  nerfs. Cependant, deux officiers de police m'ont tirée par  les pieds et m'ont forcée à marcher, ce qui a fait que les os qui avaient été cassés traversaient  la chair ce qui a   endommagé les nerfs dans  mon dos et mes  jambes. Selon le diagnostic de l'hôpital du peuple de la ville de Dehui, je serai paralysée de la taille aux pieds de façon permanente. En dépit du diagnostic, les autorités au bureau politique de la  sécurité de la ville de Dehui m'ont envoyée à l'hôpital du camp de travaux forcés de Changchun pour que je sois persécutée davantage. Le personnel médical là,  m’a menottée les deux mains au lit et m’a inséré en perfusion une intraveineuse. Le dix-huitième jour, je suis devenue extrêmement faible et j'étais dans un état critique. Effrayées d'être jugées responsables, les autorités au bureau politique de sécurité de Dehui ont à contre-coeur décidé de m'envoyer à la maison. Avant de m’escorter à la maison, elles ont essayé de persuader mon père à signer une « Déclaration de garantie »  [Une déclaration de repentir pour avoir pratiqué le Falun Gong et une garantie de ne plus pratiquer le Falun Gong  encore, de ne pas aller à Pékin faire  appel pour le Falun Gong et de ne plus jamais s’associer aux pratiquants de Falun Gong] Ils ont dupé mon père en disant que s’il signait la déclaration, on lui donnerait un certificat de libération un coup rendu chez lui. Mon père les a crues alors il a signé le papier. Mais après avoir été renvoyée à la maison, elles  lui ont plutôt donné un formulaire de libération conditionnelle pour raison médicale. Ils ont aussi dit à mes parents que je m’étais seulement brisé les jambes. Quand mes parents ont vu que j’étais paralysée, fâchés,  ils ont questionné les policiers, qui n’avaient pas d’explication.

Quand le fourgon de police est arrivé à mon village, environ trois dizaines de villageois  sont venus me voir. Voyant mon état émacié et ma paralysie, ils étaient outragés. Ma voisine de porte nota que lors du trajet de retour à la maison de quatre heures, j'avais été couchée simplement sur une plaque de bois craquée, avec juste un drap sous moi. Elle a dit en colère : « Même juste un édredon sur cela aurait été suffisant.  Les officiers de police ne  nous traitent pas comme des êtres humains! 

 Quinzième jour après que je sois retournée à la maison, quatre officiers du bureau de la sécurité politique de la ville de Dehui sont encore venus à mon village pour m’emmener pour  un  interrogatoire. Après avoir appris que la police était encore venue, mes voisins tous sont venus à la maison, inquiets que je sois encore persécutée. Effrayés que leurs crimes ne soient exposés, les officiers de police ont alors fermé la porte et ont bloqué l’entrée à la maison à tous les  villageois. En outre, ils sont entrés par effraction dans la chambre de mon frère sans mandat de recherche. Un voisin en colère a dit : « Les policiers ont perdu la tête. La fille a été persécutée jusqu'à ce degré, et pourtant ils ne la laissent toujours pas tranquille. »  En raison de la manière que les policiers me traitaient , en plus ma santé très faible, mon corps fut pris de convulsions et  je pouvais à peine respirer. Lorsque j'ai repris conscience avec l’aide des voisins, les policiers avaient  tous disparu.