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Sortir du poste de police avec la protection de Maître et mes pensées droites

28 juin 2004

(Minghui.org)

Lorsque je suis retournée à la maison vers 14h :00, le 18 février 2004, il y avait plusieurs policiers chez moi. Ils m’ont montré un mandat de perquisition et m’ont dit que j’étais impliquée dans un cas de Falun Gong. Ils ont pillé ma demeure et ont confisqué plusieurs documents de Dafa et de clarification de la vérité. Ensuite, ils m’ont emmenée de force au poste de police de la rue Shanhaiguan Ouest dans la ville de Qinhuangdao, province de Hebei.

Une fois à l’intérieur du poste de police, ils m’ont immédiatement menottée à une chaise. Le chef de police, Wang Jianfeng, et quelques autres policiers m’ont interrogée tour à tour. Ils ont demandé: « Est-ce que ton époux pratique le Falun Gong ? ». J’ai répondu: « Les gens à travers le monde pratiquent le Falun Gong ». Ensuite ils ont demandé: « Est-ce que ton enfant pratique le Falun Gong? ». J’ai encore répondu: « Les gens à travers le monde pratiquent le Falun Gong ». Ils ont demandé: « Sais-tu pourquoi tu es ici? ». J’ai dit: « Je ne sais pas ». Ils ont poursuivi: « Qu’as-tu fait? ». J’ai répondu: « Je n’ai rien fait de mal ».

Ils m’ont informée: « Quelqu’un t’a dénoncée; autrement nous n’aurions pas su à ton sujet . La personne nous a emmenés à ta demeure et nous savons ce que tu as fait avant cela ». Je leur ai dit que je n’avais rien fait de mal. Plus tard, peu importe ce qu’ils disaient, je n’écoutais pas. J’ai continué à envoyer les pensées droites. Lorsqu’ils me posaient des questions, je ne leur répondais pas. Ils n’ont pu obtenir aucune information de moi. Plusieurs policiers ont lu les dépliants, qui incluaient des nouvelles sur Jiang Zemin étant traduit en justice partout dans le monde, les événements de Falun Dafa à travers le monde, les cas de rétribution de gens qui persécutent les pratiquants de Dafa, et des histoires de cultivation. Parmi les autres documents qu’ils ont confisqués se trouvaient quinze copies du nouvel article de Maître « La pensée droite élimine les mains noires », des nouvelles hebdomadaires, une liste de malfaiteurs des postes de police et des poste de sécurité publique, une lettre au chef de la police, des VCD de clarification de la vérité, une grande agrafeuse, un billet de vingt dollars de Hong Kong, des livres, et des cassettes audio des conférences de Dafa.

Après qu’ils aient lu les dépliants, ils ont dit: « Hé, nos noms sont sur la liste de mauvaises personnes qui persécutent les pratiquants. Ils disent que nous sommes mauvais ». Ensuite ils se sont tournés vers moi et m’ont demandé: « Pourquoi as-tu écrit la lettre? » J’ai répondu: « C’est pour votre bien. Portez-y attention et lisez; vous verrez que nous n’avons pas de mauvaises intentions ».

Vers 18h : 00, le sergent de police Wang Jianmin a demandé aux officiers ou ils en étaient rendus avec l’interrogatoire. Ils ont répondu: « Elle n’a pas dit grand chose ». Il s’est fâché et m’a réprimandé, me disant d’attendre et que j’allais voir. Ensuite il est parti. Je me suis dit dans ma tête: « Forces anciennes, abandonnez votre plan. Je n’ai pas peur de vous. Vous ne pouvez me faire ce que vous voulez. Je me conduirai toujours comme une pratiquante de Dafa devrait faire . J’accomplirai ma mission historique ». J’ai gardé un esprit pur, et j’ai continué à envoyer des pensées droites.

Dans la soirée, ils ont commencé à montrer leur vraie nature. Ils ont tiré mes cheveux et ont giflé mon visage. Vers minuit, Wang Jianmin est revenu du poste de police et ils ont mangé à nouveau. Je suis allé près d’eux envoyer la pensée droite et je voulais qu’ils aient des maux d’estomac et qu’ils cessent de me torturer. Peu de temps après, quelqu’un a eu mal à l’estomac et est parti. Après son retour, il s’est demandé pourquoi il avait eu soudainement la diarrhée. Après qu’ils eussent fini de manger, Wang a ordonné aux officiers: « C’est le moment. Sortez la corde. » Un officier lui a donné un morceau de corde mince en plastique vert. Il l’a mise devant moi et a dit: « Cette corde a été couverte du sang de plusieurs pratiquants ».

Je suis alors devenue alerte. Je savais que si je suivais les demandes des gens maléfiques, je trahissais Maître et mes amis pratiquants. Je devrais seulement suivre les arrangements de Maître et être vraie envers mes amis pratiquants, pas envers les gens maléfiques. Je leur ai dit: « Peu importe combien de fois vous me le demanderez, ma réponse restera la même ». Wang a dit: « Plusieurs autres étaient plus rigides que toi. Même un homme de six pieds de haut a cédé sous ma corde. Si tu ne nous donnes pas l’information, je vais te faire passer un mauvais temps». Je me suis dit dans ma tête: « Maître, Maître, ils vont faire des mauvaises choses ». Pendant ce temps, un officier a enlevé mes menottes et a demandé que je me tienne debout droite. Je savais que je ne devais pas suivre leurs instructions, alors j’ai crié « non » et je me suis assise par terre. Ils ont tiré mes cheveux et se sont servi d’une corde pour attacher mes bras derrière mon dos. J’avais lu l’article de Maître « La pensée droite élimine les mains noires » mais je ne l’avais pas mémorisé; néanmoins je savais quoi faire. J’ai continué à envoyer la pensée droite. Alors j’ai entendu quelqu’un crier que ses mains lui faisaient mal. Un autre a crié la même chose. Un policier a appelé pour que quelqu’un lui apporte des gants. Plus tard ils se sont plaints entre eux, argumentant sur le fait que la corde n’était pas assez serrée. À ce moment, j’étais suspendue en l’air, alors je me suis servie de mes pieds pour cogner le lit. Ils m’ont donné des coups de pieds inhumainement jusqu’à ce que leurs souliers se brisent ou se déchirent. Lorsque j’étais dans une douleur extrême, la corde s’est brisée en deux. Sans aucun remords, ils ont dit que la corde était sur le point de se briser de toute façon. Je savais que c’était Maître qui m’aidait. Wang Jianmin a ensuite ordonné: « Allez chercher la corde de lin. Elle est à côté de la fenêtre. Nous l’avons utilisée hier ». Deux officiers sont allé chercher la corde mais ne pouvaient la trouver. Je savais que Maître ne les laissait la trouver.

Cependant, Wang Jianmin n’abandonna pas. Il a dit: « Continuez juste avec cette corde ». Malgré que j’étais dans la douleur, je n’ai pas suivi leurs demandes et j’ai essayé de m’asseoir sur le sol. Ils étaient très fatigués, et après beaucoup d’efforts ils ont finalement été capables d’attacher mes bras derrière mon dos. Je sentais que j’étais au seuil de succomber à l’affreuse douleur, mais j’ai continué à envoyer les pensées droites. À ce moment, j’ai pensé: « Forces anciennes, vous ne pouvez avoir mon corps de chair ni mon esprit. Je ne suis pas dans la douleur, mais vous l’êtes ». Soudainement, un événement miraculeux s’est produit. Je me suis sentie très confortable. Je n’étais plus dans la douleur. Lorsque j’ai ouvert mes yeux, j’ai vu que la corde avait été enlevée de mes bras, et mes bras étaient devant ma poitrine à nouveau. J’étais aussi debout sur le sol. Les policiers étaient stupéfaits, et se demandaient qu’est-ce qui était arrivé. Ils ont enlevé la corde de mes mains, et ont essayé de comprendre comment j’avais pu en sortir. À la fin, ils ne pouvaient trouver aucune explication. Ils ont seulement pu dire: « Elle sait faire de la gymnastique. Son corps est flexible ». Je savais que Maître veillait sur moi tout ce temps. Plus tard, les policiers ont abandonné pour la nuit tandis qu’ils étaient très fatigués. Je n’avais révélé aucun nom d’amis pratiquants comme les policiers voulaient que je le fasse.

Le lendemain, parce qu’il y avait beaucoup de gens dans le poste de police, ils ne m’ont pas torturée. Vers 17h :00, Wang m’a demandée à nouveau: « D’où viennent ces documents? » Je lui ai répondu de la même façon que la veille: « Je les ai pris quelque part. Je ne connais personne ». Ensuite il a demandé, « Qu’as-tu dit lorsque nous t’attachions la nuit passée? Mes bras m’ont fait mal. Cela ressemblait à des insectes qui rampaient à l’intérieur et ça piquait beaucoup ». J’ai dit: « C’est parce que tu bats les gens. Tu seras bien si tu ne les bats plus.».

 Quand il s’est mis à faire noir dehors, Wang Jianmin m’a dit « Va! Va dans la pièce ». Quelques personnes étaient déjà entrées dans la pièce. Je savais qu’ils voulaient encore me torturer. En me tenant près de la porte, j’ai pensé que je ne devrais pas bouger. J’ai demandé, « Allez-vous me tuer? » Ils ont dit « Va vite ». J’ai immédiatement pensé « Lourd, lourd, lourd ». Les policiers ont commencé à respirer avec difficulté et alors, je suis tombée sur le sol. Je savais que Maître m’aidait. Les policiers ont dû me porter dans la pièce, ce qui leur a pris beaucoup de temps à faire puisqu’elle était à 10 mètres (32 pieds) de là.

Fatigués et en sueur, les policiers ont demandé d’où venaient les documents. Je leur ai donné la même réponse: « Je les ai pris à quelque part ». Ils étaient fâchés. Ils ont trouvé une corde de lin, et ont dit que la corde pouvait s’attacher très serrée. J’ai juste continué à envoyer des pensées droites. Lorsqu’ils ont essayé de serrer la corde, elle s’est brisée. Ils en ont trouvé une autre et elle s’est aussi brisée. J’ai entendu Wang Jianmin dire: « Prenez une corde plus épaisse! » Ils ont trouvé une corde épaisse et longue, que Wang a utilisé pour attacher mes bras serrés ensemble. Il a dit: « Toi, Jésus Christ ». Immédiatement, l’image de Jésus cloué sur la croix est apparue en face de moi. Je suis devenue alerte et encore une fois j’ai réalisé que je ne devrais pas reconnaître la persécution du tout. Après qu’ils m’aient attachée, ils m’ont forcée à me tenir contre le mur. Deux policiers ont continuellement frappé mes bras. J’ai continué à envoyer les pensées droites, et voulait qu’ils sentent la douleur à ma place. J’ai aussi parlé à Maître dans mon esprit en disant que je ne dénoncerais aucun pratiquant et que peu importe ce que Wang me ferait, je ne céderais pas aux forces anciennes.

Pendant ce temps, les visages d’amis pratiquants apparaissaient devant moi. Je leur ai sincèrement dit dans ma tête: « Ne vous inquiétez pas. Je ne vous dénoncerai pas. Je vais bien faire ». Je savais qu’ils avaient été persécutés à plusieurs reprises, et j’étais désolée pour eux et j’ai dit aux forces anciennes: « Vous ne pouvez ébranler mon esprit ». Wang Jianmin a dit: « Je veux voir pendant combien de temps tu peux endurer. Tu transpireras bientôt ». J’ai envoyé la pensée droite et j’ai pensé que mon endurance était illimitée et que c’était les policiers qui étaient dans la douleur. J’ai senti mon visage devenir chaud. J’ai récité l’article de Maître « Pensée droite comportement droit» et « Lunyu ». Pendant que je récitais « La ‘Loi de bouddha’ est la plus profonde » je me suis sentie très grande et que personne ne pouvait m’arrêter. À ce moment, Wang Jianmin a crié: « Je vais te donner une autre chance, dis-moi où tu as trouvé les documents! » J’ai ouvert mes yeux et j’ai répondu: « Je les ai pris à quelque part. Je ne connais personne ». Je l’ai vu se tenant devant moi, transpirant. Les autres policiers se tenaient sur le côté et ont arrêté de me frapper. J’ai entendu Wang dire: « Relâchez-la ». Il m’a fait le pouce en l’air et m’a dit: « J’admire ton endurance ». Il m’a montré des articles que j’avais donné à d’autres pratiquants et a dit: « En fait, la personne t’a déjà dénoncée. Mais tu ne dis toujours rien ». Ensuite il est parti. Wang Jianfeng m’a interrogée à nouveau et a demandé: « D’où viennent ces documents? » J’ai répondu: « Je les ai pris à quelque part ».

Le soir du 19 février, j’ai été envoyée au centre de détention de Shanhaiguan. J’ai vu plusieurs merveilleuses scènes dans les autres dimensions. Mon TianMu (troisième oeil) avait été fermé. Je savais que Maître m’encourageait. Cette nuit-là, les amis pratiquants ont vu que mes bras étaient rouges, mais ils étaient corrects et pas enflés le lendemain. Protégée par Maître, j’ai passé à travers plusieurs difficultés. J’ai appris plusieurs leçons de cela et j’ai réalisé que la cultivation n’est pas un jeu d’enfant. J’ai besoin de me cultiver fermement moi-même à chaque pas du chemin. Si je ne fais pas bien, je ne fais pas seulement du tort à moi mais aussi aux amis pratiquants.

J’ai été libérée le 3 mars. Après être retournée à la maison, j’ai regardé à l’intérieur avec soin et j’ai trouvé des attachements enracinés profondément qui ont donné la chance au mal d’exploiter mes lacunes. Ayons des pensées et des comportements droits dans cette période limité de temps et accomplissons bien sur notre parcours.

Traduit au Canada le 26 juin 2004.