(Minghui.org)
Je suis une pratiquante du Falun Dafa et la police m’a kidnappée et amenée au camp de travaux forcés de Gaoyang. Lorsque je suis arrivée, les gardes m’ont amenée avec d’autres pratiquantes dans un lieu sauvage pour nous enterrer vivantes. Les gardes ont allumé un feu de camp et ont creusé un grand trou. Ils nous ont poussées dans le trou et ont dit que si nous n’abandonnions pas nos convictions que nous serions enterrées vivantes et que si nous mourrions, ce serait considéré comme un suicide. Nous avons refusé de renoncer à notre croyance même si nous étions enterrées jusqu’à la taille. Alors, les gardes nous ont déterrées.
Au Camp de Travaux Forcés de Gaoyang, chaque pratiquante qui a refusé d’abandonner le Falun Gong a été amenée dans une salle de lavage de cerveau. Il y avait une planche sur le plancher avec des menottes. Ils ont forcé les pratiquants à s’asseoir sur la planche avec leurs jambes étirées et les mains menottées. Leurs bras ont été étirés et ils ne pouvaient pas se tenir le dos droit. On a empêché les pratiquantes de dormir pendant 24 heures. Lorsqu’il était temps de manger, les gardes ouvraient une menotte pour qu’elles puissent manger. Lorsqu’elles devaient aller aux toilettes, deux prisonniers transportaient la pratiquante. Au retour de la pratiquante, elle était menottée à nouveau. Certains gardes ont utilisé des cigarettes pour causer de graves brûlures aux mains, jambes, bras, pieds, épaules, visage et bouche des pratiquantes. Les gardes mettaient des serpents et des lézards dans les sous-vêtements des pratiquantes pour les terroriser. D’autres utilisaient du poivron rouge. Ils utilisaient du papier gommé pour bâillonner la bouche des pratiquantes. Ils leur tiraient les cheveux et leur poussaient la tête dans un bassin de piment fort jusqu’au moment où les pratiquantes ne puissent plus respirer, ils leur faisaient respirer du piment fort en poudre.
On a empêché les pratiquants de dormir pendant 24 heures et on les a soumises à toutes sortes de tortures. Les gardes ont torturé une pratiquante qui avait le bras fracturé. Ils lui ont mis une corde entre ses jointures, la faisant hurler de douleur. Certaines pratiquantes étaient enfermées et ne pouvaient pas aller aux toilettes, alors une pratiquante a dû uriner dans une bassine. Les gardes l’ont forcé sadiquement à boire sa propre urine.
Lorsque les pratiquantes ont protesté contre cette torture, les gardes ont pris des serviettes sanitaires souillées et les ont enfoncées dans leur bouche et ils leur ont fermé la bouche avec du papier gommé. Quelques pratiquantes ont fait la grève de la faim pour protester contre la torture et elles ont été gavées pendant 15 mois.
Les gardes ont même forcé les pratiquantes à faire de durs travaux supplémentaires. Une fois, les pratiquantes ont dû plier des serviettes de 7h :00 le matin à 1h :00 le lendemain. Les gardes ont forcé les pratiquantes à préparer des poivrons pour une compagnie appelé : le Groupe de Gaoyang Qiush, jusqu'à 21h :00. Ils ont empêché les pratiquantes de prendre une pause à midi. Pendant longtemps, les pratiquantes ont été forcées à travailler jour et nuit. Chaque personne devait remplir le quota de dix chaudières. Si elles ne pouvaient atteindre la demande, elles devaient continuer.
Plusieurs pratiquantes ont souffert d’infection à la gorge, de bronchite, de toux et d’éternuement causés par la poussière de piment fort séché. Quel que soit la sévérité de leur condition, il leur était interdit d’avoir une journée de congé
Pour gagner le prix national du "Le Plus de Transformés"(le nombre le plus élevé de pratiquants qui ont renoncé au Falun Gong) les gardes ont utilisé toutes sortes de façons ignobles. Quelques pratiquantes ont été envoyées à l’hôpital pendant quelques jours pour traitement d’urgence pour rester en vie. Certaines ont souffert de crises nerveuses après avoir été menottées pendant des mois. Même lorsque les membres de leur famille venaient les visiter, il leur était interdit de les voir. Certaines ont été électrocutées avec des matraques électriques plusieurs fois et ont eu des ulcères et des enflures sur différentes parties de leur corps.
Ceci est mon témoignage de ce qui s’est passé lors de ma détention au Camp de Travaux Forces de Gaoyang.
Traduit au Canada le 23/5/2004