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Voici ce que le pratiquant de Dafa M. Song Changguang a souffert avant de mourir : des passages à tabac et des électrochocs à répétition

30 juin 2004

(Minghui.org)

Par le pratiquant de Dafa Ling Yun en Chine continentale

M. Song Changguang, âgé de 26 ans, vivait à Shuangcheng, quartier de Biangang à Dehui. Il était dans sa dernière année à l'institut des postes et télécommunications de Changchun, se spécialisant en télécommunications et sur le point de faire son diplôme. Il a été arrêté fin 2000 parce qu'il avait déroulé une banderole sur la place Tiananmen. Au cours de son emprisonnement dans le centre de détention, la police l'a torturé en lui mettant une brosse à dent entre les doigts et en lui serrant les doigts tout en tournant la brosse à dent autour. Ils ont utilisé ce traitement extrêmement douloureux pour le forcer à révéler son adresse, ensuite ils l'ont envoyé dans le camp de travaux forcés de Chaoyanggou.

Après le mois de mai 2001, à cause des conditions d'hygiène extrêmement médiocres dans le camp de travail, comme la surpopulation, le manque de lumière du jour et d'air frais, de la gale a commencé à se répandre de façon étendue. De nombreux pratiquants ont été infectés, avec de fortes douleurs et des démangeaisons. Ils ont souffert de nuits d'insomnie, le corps entier suppurant la gale, avec des blessures ouvertes collant aux vêtements, ils avaient à peine encore une once de peau saine. Même ainsi, le camp de travail n'a mis personne en quarantaine. Ils l'ont laissé se répandre et l'ont ignoré. En outre, les gardiens ont communément utilisé la torture de « taper la gale », consistant à utiliser une planche en bois dur ou un morceau de plastique pour frapper les plaies. En conséquence de quoi le sang et le pus giclaient. C'était trop horrible à voir. Un drogué a dit à ce moment-là : « Donner des coups n'est pas appelé frapper, on appelle cela soigner la gale. » Dans la classe de la division 4, on a utilisé une matraque en bois carrée de plus de dix centimètres d'épaisseur comme instrument pour « taper la gale ». La matraque était couverte de sang, elle a été utilisée sans cesse pour frapper la gale.

Jusqu'à juillet et août 2001, la gale a infecté de nombreux pratiquants. A cause de la gale, plusieurs se sont décharnés et certains étaient près de mourir. Song Changguang a été l'un des plus infecté par la gale dans le camp de travail de Chaoyanggou. Il avait de la gale partout sur le corps, la peau endommagée atteignant les 60 %. Au début, son corps était couvert de pustules, mais après que les gardiens l'aient cruellement soumis à la torture de « taper la gale », la zone infectée s'est étendue et est devenue plus importante. Sa peau est devenue purulente, en particulier les fesses. Sa peau était presque entièrement couverte de gale et il avait plusieurs grandes pustules. Une fois que la pustule était formée, les gardiens tapaient la gale pour lui causer une douleur abominable. Ces conditions à long terme ont rendu sa peau anormale, ses glandes sudoripares se sont atrophiées. Toute la peau de son corps était ridée et aussi sèche que du papier. Cette sécheresse était dure à supporter et il avait des démangeaisons. Sa peau était rouge et enflée, symptômes d'un empoisonnement du système, de longues fièvres l'ont fait souvent sombrer dans le coma. Les gardiens n'y ont jamais prêté attention et se comportaient simplement comme s'il était endormi. A cause de la malnutrition sur une longue période et d'une grave anémie, son système immunitaire s'est détérioré et l'inflammation chronique a sapé son système lymphatique. Il a développé une hyperplasie de la lymphe sur le corps entier. Il avait les ganglions lymphatiques de la nuque enflés comme des oeufs de canards et pour finir, ils suppuraient du liquide vert purulent. Tout ce que les autorités du camp ont fait, c'est d'introduire un pansement dans la cavité comme traitement pour stopper le flux purulent, négligeant totalement l'état critique du patient.

 En même temps, les gardiens n'ont pas relâché la soi-disant « attaque » et l'ont sans cesse forcé à s'asseoir au bord du lit pendant de longues périodes, tout en le forçant à travailler. Etre assis au bord du lit lui collait les habits à sa chair. A cause de l'état grave de pourriture sur les pieds et les jambes, on le voyait souvent boiter avec difficulté. A cause de la gale lui recouvrant les mains en train de pourrir, ses paumes affichaient plusieurs petits trous que les plaies avaient laissés. Les ongles des pouces étaient presque pourris et désagrégés, il ne pouvait pas du tout toucher à l'eau. Malgré cela, les gardiens l'ont forcé à utiliser des chiffons sales pour nettoyer le sol. A l'automne, une fois le grain moissonné, les cruels gardiens l'ont même forcé à ramasser le grain. Ils lui ont aussi ordonné de faire les lits dans la cellule tous les matins, alors que le soir il pouvait seulement dormir sur le côté parce que le lit était surpeuplé de détenus.

Après plus d'une année de torture, M. Song, qui mesurait environ 1m.80 et était en bonne santé à l'origine, n'avait plus que la peau sur les os. Les articulations osseuses ressortaient et la peau sur le bas du corps était pleine de gale avec de la chair en décomposition, saignant ouvertement. Par la suite, il est devenu gravement anémique, parce qu'il avait perdu du sang pendant tellement longtemps. Son visage était pâle. Les blessures ne suintaient plus de sang, mais ont commencé à libérer du liquide cellulaire. Depuis le 4 avril 2002, quand la soi-disant « attaque » a commencé, les gardiens de la division 4 de Chaoyanggou ont tiré M. Song dans un état d'extrême faiblesse vers la classe de l'instructeur pour un lavage de cerveau. Le chef de la division, Fu Guohua, a supervisé, tandis que le chef adjoint, Fan Shenlu, a « attaqué » en personne, accompagné par le « petit chef » Wang et le gardien Zhao « anormalement pervers ». Ils ont utilisé deux matraques électriques à haut voltage en plus de matraques policières. Ils ont utilisé les matraques pour frapper ses pieds et les matraques électriques pour le choquer au visage et à la nuque. Lorsqu'il a été renvoyé dans sa cellule, il avait les pieds trop enflés pour marcher.

Cette torture dévastatrice lui a rendu le corps et l'esprit extrêmement faible. De nouvelles blessures s'ouvraient avant que les plus anciennes se soient refermées. Ils avaient les jambes dans un état de pourriture avancée. Il avait des gales de 6 à 7 cm. de long et de 0,5 cm. de profond ; et jusqu'à une centaine de grandes et petites crevasses. On pouvait voir une dizaine de renfoncements sur son corps qui semblaient rugueux, durs et enflés. Pour finir, il a souffert d'arrêt cardiaque et respiratoire, il était sur le point de mourir.

Le 22 juillet 2002, le policier Fu Guohua a remarqué que Song Changguang était dans un état critique et il s'est dépêché de chercher Zhang, le directeur du département de justice de la division de la rééducation par le travail. Il a demandé qu'ils signent la libération du camp de travail sans suivre aucune procédure légale pour le libérer à la hâte.

Une fois de retour à la maison, Song Changguang n'a pas retrouvé la santé. Il est mort le 12 novembre 2002, le groupe de Jiang est responsable pour la perte d'une autre vie innocente.

Traduit en Europe le 27 juin 2004