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Dans une situation désespérée apparaît un avenir radieux

13 juillet 2004

(Minghui.org)

 

Maître vénéré, compagnons de pratique

Je m’appelle Huang Sifan et je suis de Munich, en Allemagne. Munich est la capitale de l’état de Bavière. L’état de Bavière est l’état le plus dynamique pour ce qui est du commerce entre l’Allemagne et la Chine. En mai cette année, Munich était le premier arrêt du premier ministre chinois Wen Jiabao au cours de son voyage en Europe. Au cours des démarches pour obtenir l’autorisation pour faire nos activités, la police et l’administration municipale - sous la pression de l’ambassade de Chine - ont refusé que nous exposions la bannière sur laquelle était inscrit « Amenez Jiang Zemin en justice » devant l’ambassade de Chine et devant l’hôtel où allait résider Wen Jiabao. Ils ont également imposé de nombreuses restrictions à nos activités. Avant l’arrivée de Wen Jiabao, la police munichoise et les représentants de la municipalité ont discuté avec nous de certains sujets concernant la visite de Wen Jiabao et nous en avons profité pour leur parler de la persécution brutale du Falun Gong en Chine. Malgré cela, ils n’ont pas voulu que nous exposions notre bannière.

Il y a eu de nombreuses interférences à ce moment là. Il n’y avait pas beaucoup de pratiquants de Dafa dans la ville et beaucoup d’entre nous ont rencontré des interférences à des degrés différents. Les deux pratiquants qui clarifiaient souvent la vérité au visiteurs chinois sur les sites touristiques ont dû momentanément quitter la ville pour je ne sais plus quelles raisons. J’ai subi les interférences d’un karma de maladie et je ne pouvais pas bien respirer quand je parlais. Cela a affecté mon étude de la Loi et ma clarification de la vérité. Un autre pratiquant a eu aussi le même type de symptôme. De nombreux pratiquants des régions environnantes sont venus à Munich et ont clarifié la vérité dans des commissariats.

Juste après avoir appris que nous n’avions pas l’autorisation d’exposer notre bannière, j’ai pensé qu’il fallait essayer au moins encore une fois : c’est la bannière que la perversité redoute le plus et nous devons l’exposer ; on a eu l’autorisation d’exposer cette bannière dans d’autres pays et dans d’autres villes allemandes, pourquoi pas Munich ? Je suis allé voir des personnes compétentes au sein de l’administration municipale en espérant qu’ils approuveraient notre demande. Mais ils ont refusé avec fermeté et ont ajouté que si je n’étais pas d’accord avec leur décision, ils allaient retirer toutes les autorisations qu’ils nous avaient données. Même si je n’arrêtais pas d’émettre la pensée droite, rien n’a marché, nous étions tous très embarrassés. Ma pensée n’était pas suffisamment droite à ce moment là et je me suis dit qu’il valait mieux que nous fassions nos activités sans la bannière que pas du tout, alors, j’ai accepté leur décision de ne pas exposer notre bannière.

A mon retour à la maison, j’avais de plus en plus la sensation que cette décision n’était pas la bonne et que je ne leur avais pas suffisamment bien fait comprendre la vérité. Maître a dit dans l’enseignement de la Loi à la conférence de Loi d’Atlanta en 2003 « Je vous le dis, le salut des êtres est de la première importance, clarifier la vérité est le moyen de sauver les gens. Lorsque les gens auront compris la vérité, une fois qu’ils sauront à quel point la persécution est perfide, ils sauront naturellement comment agir. Si vous leur demandez ensuite leur soutien et comment agir vis-à-vis de cette affaire, ils seront en train de choisir leur avenir. Surtout pour les gens qui ont été trompés pendant cette persécution, comment serait-il possible que vous ne leur donniez pas une chance ? Si vous ne leur dites pas la vérité, ils vont perdre leur avenir pour toujours. »

J’ai alors appelé une compagne de pratique à Berlin pour discuter de la situation avec elle. Cette pratiquante a dit une phrase qui m’a vraiment bouleversé comme un coup de poing. Elle a dit « Si ils ont pris une telle décision, ce ne sera pas bon pour leur avenir. Il faut vraiment que nous leur fassions bien comprendre, il faut les aider. » J’étais stupéfait de ne pas avoir pensé aux autres d’abord. Cette pratiquante a aussi ajouté que si nous reculions devant une décision aussi capitale, la perversité pousserait pour en obtenir plus ; nous devions rester sur nos principes. Elle m’a suggéré d’appeler à nouveau les personnes compétentes à la municipalité et ensuite d’avoir une conférence téléphonique avec les pratiquants de tout l’Allemagne. Juste au moment où j’allais appeler les personnes compétentes, ce sont elles qui m’ont appelé en première et elles ont imposé de nouvelles restrictions à nos activités. La situation que redoutait cette pratiquante se réalisait vraiment.

Au cours de la conférence téléphonique ce soir là, de nombreux pratiquants de Munich et d’autres villes ont donné de bonnes propositions, et ce qui est revenu le plus souvent était de bien clarifier la vérité. De nombreux pratiquants ont ajouté que Maître avait dit que, quand nous rencontrons un tel problème, il ne fallait pas le contourner, mais y faire face. Nous avons donc décidé, un pratiquant occidental et moi-même de retourner voir l’administration municipale le lendemain. Les pratiquants ont dit qu’ils enverraient des pensées droites pour nous aider.

Le lendemain, après avoir étudié la Loi, je me suis rendu à la municipalité. Pour je ne sais quelle raison, je me sentais très déprimé : « Nous sommes déjà vendredi. De nombreux fonctionnaires de la municipalité vont avoir quitter les bureaux pour le week-end et il n’y aura plus que des secrétaires. L’activité à l’ambassade de Chine va commencer demain et Wen Jiabao va arriver après-demain. Nous n’aurons jamais assez de temps pour bien clarifier la vérité il n’y a pas vraiment d’espoir…. » Je me suis assis dehors, en attendant que le pratiquant occidental arrive, je me sentais très déprimé. Mais tout à coup, je me suis rappelé ce que la pratiquante de Berlin m’avait dit et un sentiment de responsabilité a surgit de mon cœur. Je suis responsable de leur avenir. Sans se préoccuper de ce qu’il allait advenir, nous devions leur clarifier la vérité clairement, nous devions les aider à nous comprendre et ainsi les aider à prendre la bonne décision. C’est ainsi que, devant les supérieurs de ces personnes compétentes avec lesquels nous avions été en contact, et même face à des fonctionnaires de plus haut niveau, je n’avais qu’une pensée en tête : c’est pour leur bien.

Nous avons facilement rencontré les autorités compétentes, et tout s’est passé comme si Maître avait tout arrangé. On avait l’impression que les fonctionnaires attendaient la vérité. Nous avons parlé à des personnes différentes et nous leur avons dit que le Falun Gong ne s’opposait pas au gouvernement chinois ; nous voulons juste faire appel pacifiquement, nous n’avons aucun but politique ; nous sommes heureux de la visite de Wen Jiabao ; le régime de Jiang est le principal coupable de la persécution du Falun Gong. Nous avons parlé des procès intentés contre Jiang et nous leur avons montré des photos de la bannière « Amenez Jiang en justice » déployée devant les ambassades de Chine du monde entier par des pratiquants de Dafa. Le régime de Jiang a utilisé une grande partie des revenus de la nation pour mener sa persécution contre le Falun Gong et a commis le crime de génocide contre le Falun Gong. Si la persécution continue, cela amènera un bouleversement dans l’économie chinoise, bouleversement qui aura un impact sur les échanges commerciaux entre l’Allemagne et la Chine. Les fonctionnaires nous ont écouté avec attention. Ils ont été très choqué par les photos de répression brutale et sont restés silencieux pendant un long moment.

Nous avons particulièrement mis l’accent sur le fait que nous comprenions leur situation et les pressions qu’ils subissaient. Mais nous espérions qu’ils nous apporteraient un soutien moral et qu’ils nous laisseraient dire dans un pays démocratique ce que les pratiquants de Falun Gong de Chine ne pouvaient pas dire ouvertement. Nous leur avons également dit que quelques jours auparavant, le département fédéral allemand des affaires étrangères avait admis que les actions restrictives de leur part prise à l’encontre des pratiquants de Falun Gong qui résidaient à l’hôtel Adlon à Berlin lors de la visite de l’ex président chinois Jiang Zemin étaient illégales et que les deux parties tentaient de conclure un accord officiel devant la cour administrative de Berlin.

Au cours de la clarification de la vérité, l’un d’entre nous envoyait des pensées droites. Dans mon cœur, je demandais aussi à leur côté clair de bien se positionner et d’être responsable de leurs vies dans le futur. Au cours de la clarification de la vérité mes yeux se sont remplis de larmes à deux reprises. A la surface, mes larmes étaient pour les pratiquants en Chine. En fait, je pleurais pour les gens qui étaient en face de moi et pour la nation allemande. Tout au long du processus, mon esprit était clair et ma respiration était normale. J’ai toussé très peu. Qui aurait pu imaginé que je pouvais à peine parler la veille ? Plus tard, ils nous ont demandé ce qu’ils pouvaient faire pour nous. Le dernier fonctionnaire à qui nous avons rendu visite m’a dit qu’il aurait souhaité continuer la conversation, mais qu’il avait à régler quelques problèmes avant le départ des employés de bureau. Après avoir dit au revoir aux fonctionnaires, nous sommes sortis et nous avons envoyé des pensées droites ensemble. Nous avons aussi brièvement passé en revue les choses que nous avions bien faites et les problèmes que nous avions encore et comment les améliorer à l’avenir. Nous en sommes arrivés à la même conclusion, à savoir que, quoiqu’il arrive, nous devions continuer à clarifier la vérité. Nous sommes ensuite partis.

En moins de cinq minutes, la secrétaire du département concerné au sein de la municipalité m’a téléphoné et m’a joyeusement informé que nous pouvions exposer la bannière que nous souhaitions déployer. Son attitude avait totalement changé par rapport à son attitude de la veille. Chaque être prédestiné à un côté qui comprend. En raccrochant, je me suis assis sur le bord de la route et j’ai pleuré. J’étais touché par la force du pouvoir de Dafa et j’étais heureuse de l’attitude d’un être prédestiné envers Dafa. J’étais émue par le fait que Maître donne leur chance encore et encore, aux êtres prédestinés. La Loi de Maître dans Zhuan Falun est apparue dans mon esprit « Si vous êtes en plein désastre face à des épreuves, même si c’est impossible à endurer, il faut essayer quand même ; quand cela vous semble impossible, quand vous en êtes certain, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. Si vous pouvez le faire, vous verrez apparaître dans une situation désespérée un avenir radieux. » Sur le chemin de la maison, ne nombreuses personnes inconnues m’ont souri.

Cet évènement a beaucoup encouragé les pratiquants de la région. Le pratiquant occidental m’a avoué qu’à l’époque, il pensait que c’était totalement impossible d’obtenir la permission et qu’il n’avait pas réalisé à quel point la clarification de la vérité était puissante. Il avait aussi pensé aux paroles de Maître « ce qui est impossible peut devenir possible ». Après cet évènement, J’ai parlé de toute l’affaire au cours de notre séance d’étude de la Loi. Au cours de ce partage, mon esprit est devenu de plus en plus clair. Après avoir laissé de côté mon intérêt personnel très fort et mes attachements à propos de la bannière, à propos du fait que nous devions bien faire, que nous ne devions pas laisser à la perversité la possibilité d’intervenir dans nos activités, et pourquoi ne pouvions nous pas déployer la bannière à Munich, etc… bref, après avoir laissé tout cela de côté je pouvais avoir la véritable compassion de prendre les autres en considération, de penser pour les autres, de les empêcher de commettre un pêché contre Dafa, de leur permettre de prendre une décision pour le bienfait de leur peuple et leur donner une chance. Après avoir changé notre manière de penser, tout autour s’est amélioré. Maître a dit dans Expliquer la Loi lors de la conférence de Loi de l’ouest des Etats-Unis au moment de la fête de la lanterne (2003) « Retenez cela, là où surgit un problème, là on a besoin de clarifier la vérité. (Applaudissements) que le résultat soit bon ou mauvais vous ne devez pas regarder l’autre partie, il provient de votre cœur. Si vous souhaitez qu’il soit bon il sera bon ; si vous n’avez pas l’intention qu’il devienne bon ou s’il y a un doute dans votre cœur il sera difficile de le rectifier. C’est-à-dire qu’il faut que la pensée droite soit forte. « Je suis vraiment en train de vous donner le salut, je suis vraiment en train de vous informer de la réalité des faits, alors le résultat sera bon. » « Quand vous clarifiez la vérité, quand vous touchez aux questions fondamentales d’une personne et qu’en même temps elle sent que les disciples de Dafa la sauve réellement, alors, je pense que le côté lucide chez elle se révèlera. »

Pour terminer, permettez moi de citer le poème de Maître pour un encouragement mutuel avec les pratiquants : « Disciples plein de pensées droites, Maître a le pouvoir de changer l’univers » Hong Yin, la relation prédestinée entre Maître et disciples

Merci Maître ! Merci à tous.

(Conférence européenne de la Loi 2004 à Vienne)