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Comment je me suis dépassée pour aller clarifier la vérité

16 juillet 2004

(Minghui.org)

Ecrit par Li Zhizhang

Honorable Maître !

Chers compagnons de pratique !

Je m’appelle Li Zhizhang, j’ai 58 ans. Dès l’enfance, j’ai pris des médicaments et j’ai toujours été malade. Pour ne parler que des maladies que j’ai eues à la poitrine, j’ai eu une pneumonie lobaire, une inflammation de la poitrine et un hydrothorax très grave. A une occasion, les médecins ont retiré 1200 millilitres de fluide de mes poumons. J’ai ensuite eu une tumeur à un poumon. Ce qui fait que les médecins ont enlevé mon poumon de façon à enlever la tumeur. Tout le monde savait que j’étais une invalide chronique, une jeune malade de longue durée. Puis, après avoir eu une crise cardiaque inattendue, je suis devenue pratiquante de Falun Dafa.

Ce sont les mains compatissantes de Maître qui m’ont guidées au cours de mes quelques années de pratique et jusqu’à ce jour. Cependant, je me suis comportée comme une enfant espiègle qui s’arrêtait de temps à autre, poursuivant les papillons et donnant des coups de pieds dans les cailloux le long de la route. Ce comportement a coïncidé aux moments où je n’étais pas diligente dans ma cultivation. Comme cette enfant, j’avançais en chancelant, puis je reprenais le chemin. Avant la conférence de partage de Chicago, un pratiquant local m’a demandé d’écrire sur mes expériences sur les moments où je suis sortie pour clarifier la vérité. Ceci est un honneur, et c’est également l’occasion pour moi de me retourner pour regarder mon chemin de cultivation. Je sais que tout ce que j’ai m’a été donné par Maître et par Dafa. Ma faible compréhension m’est venus en cultivant dans Dafa. Chacun de mes progrès montre la manifestation de Dafa sur mon corps. J’ai bien compris que le fait d’écrire mes expériences, c’est également valider Dafa, et l’occasion pour moi de m’améliorer encore plus dans ma cultivation.

Tout d’abord, permettez -moi de me présenter. Je ne suis pas mariée, ce qui veut dire que je suis relativement libre vis à vis des obligations familiales et des sentiments humains. Il y a de nombreuses années, j’ai accompagné ma mère aux Etats-Unis pour rendre visite à la famille de mon plus jeune frère. Nous n’avions encore de visas ni l’une ni l’autre, ce qui fait que nous avons déposé une demande ensemble. Etant célibataire, nos deux statuts tombaient tout à fait dans la catégorie « ayant une tendance à l’immigration », la raison la plus habituelle pour voir sa demande de visa refusée. Cependant, à la stupéfaction générale, j’ai obtenu un visa la première fois que j’ai déposé ma demande et je suis rapidement arrivée en Amérique. Par la suite, j’ai également obtenu ma « green card » sans aucun problème. En 1999, avec mon anglais limité, j’ai été reçue au test de citoyenneté et je suis devenue citoyenne américaine. Mes amis américains étaient stupéfaits. Tout le monde a cru que j’avais obtenu tout ça par chance, tout simplement par chance. Mais je savais clairement que c’était prédestiné. Après avoir commencé la cultivation, c’est devenu encore plus clair que Maître s’était occupé de toutes ces situations. Par conséquent, j’ai pu aller à Genève à cinq reprises au cours des cinq années entre 2000 et 2004. En outre, j’ai également eu la possibilité de prendre part à des activités de rectification de la Loi de grande envergure, telles que les activités en Allemagne, en Russie, en Islande et à Paris, parce que moins d’obstacles m’empêchent de voyager que les autres.

Pourquoi est ce que je souhaite participer aussi souvent à ces activités? Pour répondre à cela, je dois vous ramener en 1998, à l’occasion de la conférence de partage d’expérience de Falun Dafa de New York. Au cours de cette conférence, j’étais assise sur le tapis devant la scène. Quand Maître répondait aux questions des pratiquants, à plusieurs reprises, après avoir lu les questions, Maître a répondu, « Etudiez la Loi, étudiez la Loi ». Ensuite, quand Maître a lu encore une question, j’ai murmuré « Etudiez la Loi ». Quand maître a répondu « Etudiez la Loi », je n’ai pas pu m’empêcher de glousser. Maître a alors dit « Je viens juste de vous dire de lire le livre plus, mais en fait, peut-être ne comprenez-vous pas le sens profond de ce que je viens de dire ». (« La Loi de Bouddha, Enseignement à la première conférence en Amérique du Nord ») Maître a aussi dit quelque chose d’autre. A ce moment là, j’ai senti que Maître parlait de moi.

Effectivement à l’époque, je ne comprenais pas l’importance d’étudier la Loi. Etant donné que Maître avait insisté à plusieurs reprises pour que la pratique se fasse dehors et que l’on étudie en permanence la Loi, je devais faire ce que Maître disait. A ce moment là, ma mère et la famille de mon plus jeune frère avaient quitté les Etats-Unis pour la Nouvelle Zélande. Les tâches ménagères qui m’incombaient étaient extrêmement simples. Ce qui fait que, chaque jour, en plus d’aller au travail, tout ce que je faisais, c’était de faire ma pratique, d’étudier la Loi et de regarder les vidéos des conférences de Maître. Puis, en 1999, le régime de Jiang a commencé à persécuter le Falun Gong. Cette persécution a perturbé ma vie de cultivation. Maintenant, en regardant en arrière, je comprends les véritables implications de ce que Maître veut dire quand il nous demandait d’étudier constamment la Loi. Visiblement, c’est durant cette période où j’étudiais la Loi sans rien rechercher que j’ai construit des fondations solides. C’est la raison pour laquelle, à chaque fois que j’avais besoin de quitter la ville pour participer à des activités, je n’avais en général aucune hésitation, parce que, le côté en moi qui a obtenu la Loi est clair. La disposition naturelle qui est éveillée sait automatiquement ce qu’il faut faire. Je suis une particule de Dafa. Quand des disciples de Dafa devaient participer à des activités de Dafa de grande envergure, je savais ce que je devais faire. Cela m’était aussi naturel que de respirer. Dès le début, quand des rumeurs ont couru que le régime de Jiang avait l’intention d’extrader Maître en Chine, je suis allée à Washington DC, avec d’autres pratiquants pour exprimer mon inquiétude et révéler les faits sur la persécution à l’Ambassade de Chine. Après que la persécution ait commencé le 20 juillet 1999, je suis allée à plusieurs reprises à Washington DC, New York et Chicago et je me suis également rendue à Salt Lake City, dans le ranch du président Bush au Texas, etc.

Comment suis-je arrivée à gérer mon temps de façon à pouvoir participer à toutes ces activités? Pour commencer, au cours de toutes ces années, j’ai utilisé tout mon temps libre pour participer à des activités de Dafa. La plupart du temps, j’y participais le week-end. D’ordinaire, je partais le vendredi après le travail et je rentrais le dimanche soir après les activités. Cela ne m’empêchait pas d’être au travail à l’heure le lundi. De façon à terminer mes obligations au travail, avant de partir, je faisais beaucoup de travaux préparatoires de façon à ce que les autres ne soient pas gênés. Entre temps, j’ai toujours expliqué clairement au responsable du département où je me rendais et ce que j’allais faire, de façon à obtenir sa compréhension et son soutien.

En outre, j’ai tiré profit des avantages que ma compagnie proposait. Par exemple, l’entreprise a une règle : si un membre d’une famille est malade, a un accident grave où retourne dans son pays natal, nous avons l’autorisation d’avoir un supplément de congé non payé. Et ce congé n’est pas compté comme une absence. J’ai utilisé cet avantage à deux reprises : pour la marche d’appel au secours et pour aller en Russie et en Islande. Quand je suis allée demander la permission de partir pour la marche d’appel au secours urgent, j’ai écrit les raisons pour lesquelles je devais participer à cette marche, ainsi que la situation en Chine, sur un formulaire de demande. Quand l’homme des ressources humaines m’a dit qu’il n’y avait jamais eu un cas semblable auparavant, je lui ai répondu que la persécution du Falun Gong était un évènement significatif dans ma vie. La marche pour libérer des pratiquants était pour moi plus importante que les maladies d’un membre de ma famille. Le responsable des ressources humaines n’avait toujours pas très envie de me donner cette permission et il m’a dit que je devais obtenir l’autorisation du responsable du département. J’étais tellement déterminée que j’étais fin prête dimanche matin. Je m’étais même fait couper les cheveux courts de façon à ce qu’il me soit plus facile de faire la marche sans avoir le tracas de m’en occuper. Le lundi matin, je suis allée parler avec le directeur du personnel. Il a été un peu surpris en voyant que je m’étais déjà fait couper les cheveux, et il a dit « Vous êtes prête à partir ? » J’ai répondu « Oui, bien sûr » J’ai clairement expliqué la situation au responsable du département et il a alors signé, me permettant ainsi de partir. Nous avons commencé la marche d’appel au secours le mardi. Elle a duré 20 jours. De cette expérience, j’ai pris conscience que tant que la vérité est clarifiée et que notre volonté est ferme, quand cela reste en conformité avec les principes des gens ordinaires, nous pouvons utiliser ces conditions et accomplir ce qui semble difficile.

En fait, que quelqu’un puisse avancer ou non dépend de ses propres pensées. Une de nos pratiquantes locales a deux enfants et son mari n’est pas pratiquant. Quand j’ai partagé avec elle ce que j’avais vécu en m’étant rendue à Genève et en Europe, elle m’a dit qu’elle aussi voulait aller à Genève. Immédiatement, son mari a commencé à avoir mal au dos et ses enfants on eu beaucoup de fièvre. Elle m’a téléphoné et elle m’a dit « Madame Li, c’est vraiment difficile pour moi de partir maintenant. Comment puis-je gérer la situation ? » Je lui ai rappelé que tout cela était à cause des interférences, et que ce n’était que la représentation à la surface. Je lui ai aussi dit de renforcer son désir de partir. Peu de temps après, les maux de dos de son mari et les fièvres de ses enfants avaient disparu. Et qui plus est, il l’a même soutenue pour qu’elle aille à Genève. Mais à ce moment là, le prix du ticket d’avion avait grimpé à plus de $800. Ce soir là, elle m’a retéléphoné et m’a demandé ce qui se passerait si ça coûtait trop cher. Je lui ai répondu que tout cela ne dépendait que d’elle-même, de si elle était sincère et déterminée à y aller. Si elle voulait véritablement y aller, alors, il y aurait une solution. En entendant cela, elle s’est écriée au téléphone « Je veux réellement y aller, même si ça doit me coûter $1000 ». Parce qu’elle avait des pensées droites, quand elle a fini par acheter le ticket, cela ne lui a coûté que $500. C’était même moins cher que celui que j’avais acheté plus tôt. Il lui fallait simplement partir un jour plus tôt. Cet arrangement était en fait très bon, parce que, en arrivant un jour plus tôt, elle a pu se joindre à des activités avec des pratiquants d’autres pays. Ensuite, elle m’a dit qu’elle avait appris beaucoup de choses parce qu’elle avait décidé de partir. Grâce à cette expérience, elle avait vraiment beaucoup appris.

Ce qui vient d’être dit fait référence à la manière dont je suis sortie de moi-même pour clarifier la vérité. Maintenant, je vais parler de mes progrès dans la cultivation. Je souhaiterais commencer à partir de la marche d’appel au secours urgent d’il y a trois ans, parce que c’est vraiment à ce moment là que j’ai abandonné mon égocentrisme. Quatre d’entre nous ont fait toute la marche. L’un était un pratiquant occidental, les trois autres étaient des pratiquants chinois. J’étais la plus âgée. Quand nous avons commencé la marche, je n’étais pas en forme, ce qui fait qu’à la fin je marchais très lentement. Quand mon entêtement c’est ajouté à cela, il y a eu des conflits. Il est vrai que lorsque l’on a trop d’attachements, cela créé des restrictions. Nous ne nous connaissions pas bien. Les pratiquants chinois parlaient mal l’anglais, ce qui fait que notre communication n’était pas très aisée. En plus de cela, le temps était particulièrement chaud, il y a eu quelques orages et nous étions en permanence en retard sur le programme et en train d’essayer de nous dépêcher pour pouvoir participer aux conférences de presse. Je ne soufrais pas uniquement physiquement, mais également dans mon cœur. A ce moment là, j’avais un lecteur cassette avec moi et j’écoutais les conférences de Maître tout en marchant. Maître a dit « … c’est seulement en insistant sur votre cultivation du xinxing que votre gong augmente et que votre niveau s’élève » (Zhuan Falun) Comme j’éliminais de plus en plus d’attachements, mon corps changeait chaque jour. C’est vers le troisième jour que j’ai pu me passer d’une canne. Le cinquième et le sixième jour, j’ai commencé à aller plus vite, et petit à petit, j’ai pu rattraper le groupe. Après environ dix jours, les choses étaient vraiment différentes. Mon corps et mon esprit allaient bien, mes pas étaient plus légers. Je ne mangeais pas beaucoup. Je n’avais pas besoin de beaucoup de sommeil non plus. Après des jours d’épuisement, mon moral est remonté en flèche, chaque pas m’approchait un peu plus de Vérité, Compassion et Tolérance. Pendant toute cette période de conflits, mes propres transformations ont été en rapport avec le fait que chacun d’entre nous regardait à l’intérieur de soi, et la situation a pris une ,tournure différente. Tout d’abord, les pratiquants chinois ont moins parlé en chinois et, bien que cela leur était difficile, ils ont utilisé des phrases simples en anglais pour communiquer de façon à éliminer la barrière entre pratiquants occidentaux et pratiquants chinois. Le seul occidental était également le porte-parole et le contact. On l’appelait « notre chef de groupe » ou « chef ». Après avoir appris à bien nous connaître, nos attachements ont été éliminés et nos relations sont devenues harmonieuses.

Nous sommes partis de Cincinnati, en direction de la pointe sud de l’Ohio et avons marché jusqu’à Cleveland au nord, nous avons fait environ 180 kiilomètres. Au total nous avons tenu 23 conférences de presse de plus ou moins grande envergure tout le long du chemin. Nous nous sentions comme des semeurs, répandant les graines de Dafa pour les gens. L’image que nous donnions en train d’endurer les épreuves d’un long voyage, les petits drapeaux jaunes qui flottaient sur nos sacs à dos, les banderoles d’appel au secours, tout cela donnait une impression très forte aux habitants que nous croisions au cours de notre voyage. Vingt jours de marche nous ont fait vivre tant d’histoires émouvantes qu’il est difficile de les raconter. Une fois j’ai écrit « Pensées au cours d’une marche d’appel au secours ».

Notre voyage commençait tous les matins au lever du soleil, et nous marchions jusqu’à la nuit tombée, quand seuls les étoiles et les nuages étaient nos compagnons. Nous, disciples de Dafa, portons une énorme responsabilité historique, nous escaladons des montagnes, nous traversons des villes, tout en clarifiant la vérité et en transmettant le message béni de Dafa.

Chaque dépliant distribué aux gens témoignait de nos cœurs bienveillants, voyageant dans le monde humain pour aider Maître dans la clarification de la Loi, envoyant des pensées droites et éliminant les perversités. Comme il y a peu de monde sur les petites routes de campagne, souvent, nous avons entendu des coups de klaxons de conducteurs qui nous encourageaient.

Nous faisions des signes de la main et nous les saluions avec joie, des êtres que l’on peut sauver se réveillent comme d’un rêve. Il n’y a pas d’autre moyen d’exprimer notre gratitude envers Maître que de ressentir son immense compassion.

Avant de commencer ma cultivation, j’avais des douleurs et des maladies partout, sauf aux cheveux. Après avoir cultivé dans Falun Dafa, j’ai pu terminer un voyage de 20 jours. Cela a été ma meilleure façon de valider la Loi. Chaque personne qui connaissait mon passé et qui a vu des photos de moi, a immédiatement su la vérité de Dafa, étant donné que j’avais l’air en si bonne santé, si forte et tellement pleine d’énergie sur les photos. Au fait, ma mère est venue aux Etats-Unis pour vivre avec moi en fin d’année 2000. Après avoir vu les changements opérés en moi, elle aussi est devenue pratiquante de Dafa. Au cours des 20 jours de marche d’appel à l’aide, mère et fille ont l’une comme l’autre passé des tribulations de xinxing en même temps. Mon état physique et mon état mental se sont améliorés, en abandonnant tellement de ma personnalité volontaire. Quand ma mère était seule à la maison, elle a enduré le test difficile de la solitude. Cette dame âgée dit que la raison pour laquelle elle a vécu jusqu’à 80 ans est qu’elle attendait d’obtenir Dafa. Nous sommes si heureuses, en tant que mère et fille, d’avoir été bénies au même moment par la grande compassion de Bouddha.

En ce qui concerne le fait d’être allée à Genève, en Russie, en Islande et à Paris pour participer à des activités de rectification de la Loi, de nombreux autres pratiquants nous ont fait partager leurs très belles expériences. Ici, je voudrais parler d’un point de vue personnel à propos de ma manière de laisser tomber les attachements. Au cours de dizaines d’années à mener une vie de célibataire, j’ai acquis des habitudes. Par exemple, je n’aimais pas que d’autres personnes touchent à mon lit, encore moins s’assoient ou dorment dans mon lit. J’avais besoin d’un environnement très calme pour m’endormir et je n’autorisais personne d’rentrer dans ma chambre. Ce qui fait que, quand j’ai commencé à voyager, j’ai rencontré des tribulations. Je me souviens de la première fois où j’ai assisté à une conférence de partage de Falun Dafa, je partageais un lit avec une autre pratiquante. Je suis restée allongée silencieusement là toute la nuit sans bouger et sans fermer l’œil. Après avoir assisté à plus de conférences, j’ai commencé à me faire à cette situation. La dernière fois, quand je suis allée en Allemagne, pour émettre des pensées droites à proximité du mal, nous sommes allés et venus entre deux endroits. Une fois, comme nous avions un temps limité, nous n’avons pas pu organiser un endroit pour passer la nuit. Ce qui fait que quelques centaines d’entre nous ont dû rester dans un gymnase, où nous n’avons pu entrer qu’après minuit et d’où nous devions partir avant 5 heures. Des occidentaux et des orientaux, des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, tous, nous sommes restés ensemble, nous ne pouvions que nous allonger sur le sol tout habillé pour nous reposer pendant quelques heures. A l’époque, je ne savais pas vraiment gérer ce type de situation. Je suis restée assise pendant un long moment et je me suis demandée alors ce que je ferais si j’étais un moine mendiant. Ce qui fait que j’ai serré les dents et que j’ai fermé les yeux, et j’ai fini par m’allonger et dormir. Quand nous étions en Russie, plus d’une centaine de personnes sont restées dans une petite école d’arts plastique, et nous avons émis des pensées droites de façon intensive pendant quatre jours, sans quitter le bâtiment. A part envoyer la pensée droite, les seules choses que nous faisions étaient de faire les exercices et d’étudier la Loi. Quand nous étions vraiment fatigués, il nous suffisait de trouver un endroit pour nous allonger. Nous n’avons mangé que des soupes de nouilles et de biscuits que nous fournissaient les pratiquants russes. Mon train-train quotidien était vraiment perturbé et je ne pouvais pas m’occuper des choses qui me tenaient à cœur d’habitude. Etant donné que mon nom était sur la liste noire fournie par le gouvernement chinois, j’ai été refoulée en Islande, j’ai donc participé toute une nuit à un sit-in à l’aéroport de Paris pour protester. Toutes ces activités m’ont complètement changée. Maintenant chaque fois que je me sens fatiguée, je peux m’endormir même sur ma chaise devant l’ordinateur. Ceci aurait été tout à fait inconcevable avant d’avoir commencé ma cultivation de Falun Dafa.

Par le passé, je suivais toujours les autres pratiquants quand j’allais à l’étranger. Je comptais sur eux, et de ce fait, je n’avais pas besoin de m’occuper de quoi que ce soit. Ce printemps, quand je suis allée à Paris, j’ai dû me débrouiller seule après le départ de deux pratiquants. Heureusement, dans l’avion pour Paris, j’avais lu deux fois « Enseignement de la Loi à la conférence de Loi d’Atlanta 2003 ». Maître dit, « …si vous n’avez pas la vertu majestueuse équivalente, si vous ne pouvez pas tracer votre propre chemin, si vous ne savez pas comment faire au moment où vous êtes seul face à un événement, tout cela ne va pas, donc pendant cette période-ci je fais exprès de vous laisser ce genre d’occasion, pour vous permettre de vous tempérer jusqu’à la maturité. » Merci Maître de m’avoir donné cette opportunité. Je suis restée dans un endroit toute seule. Pourtant, je n’ai eu aucun problème de communication, bien que je ne parle pas le français. J’ai appris comment gérer les problèmes de façon indépendante, sans compter sur les autres, et je me suis organisé mon propre itinéraire pour la rectification de la Loi quand j’étais à Paris. Je suis même allée au musée de la deuxième guerre mondiale avec des pratiquants espagnols où il se tenait une réunion annuelle d’avocats. Nous leur avons clarifié la vérité.

La dernière histoire que je voudrais partager avec vous s’est passée au cours de mon voyage en Russie. J’ai mentionné plus haut que nous étions dans une école d’arts plastiques. Un pratiquant de Washington DC et moi-même avons appris aux pratiquants russes à chanter la chanson « Falun Dafa Hao ». Les pratiquants qui ont appris la chanson tout comme ceux qui l’ont enseignée étaient tout à fait déterminés. Le fait que nous parlions des langues différentes n’a pas été un obstacle à notre communication. Un regard, un geste, un sourire rapprochaient nos cœurs. Nous avons chanté la chanson « Falun Dafa Hao » jusqu’au lendemain matin. Les conditions de vie des pratiquants russes sont difficiles, mais ils arrivent cependant à économiser un peu d’argent pour clarifier la vérité à propos de Falun Dafa et sauver les gens. Ils admiraient beaucoup les pratiquants nord américains qui peuvent souvent voir Maître. Nous les avons invités à venir à une conférence de partage d’expériences aux Etats-Unis. Des larmes ont coulé sur leurs visages et ils ont dit « Nous aimerions tant pouvoir, mais nous n’avons pas d’argent. Le peu d’argent que nous avons doit être utilisé pour imprimer du matériel pour Dafa ! » Chacun d’entre nous pouvions sentir leurs cœurs purs. Le dernier jour en Russie, la police russe a arrêté douze pratiquants étrangers et quatre pratiquants locaux parce qu’ils distribuaient des journaux de clarification de la vérité. La police nous a demandé de laisser les journaux et de partir. Les pratiquants russes ont évidemment refusé. En conséquence de quoi, nous avons tous été emmenés au poste de police. D’abord, ils ont vérifié nos passeports. Douze d’entre nous avions des passeports américains, un seul avait un passeport britannique. Après avoir vérifié quelques passeports, la police a demandé simplement « Qui parmi vous a un passeport chinois ? » En entendant cela, je n’ai pas pu retenir mes larmes plus longtemps : « Cher Maître compatissant, avant de partir, vous aviez dit que ceux qui avaient des passeports chinois ne devraient pas aller en Russie. Vous nous chérissez plus que nous nous chérissons nous-mêmes ! » Après que la police ait quitté la pièce, nous avons rapidement échangé nos réflexions et nous avons tiré la conclusion que, étant donné que nous étions là, nous devions valider Dafa et éradiquer les forces perverses. Nous nous sommes alors tous assis par terre et avons commencé à émettre des pensées droites. Le champ énergétique est immédiatement devenu très fort. Dans la pièce tout était calme. Les policiers à l’extérieur étaient stupéfaits de notre tranquillité, de notre calme et de notre gentillesse. Quel drôle de groupe ! Ils ne protestent pas et ne pleurent pas non plus. Bien qu’ils soient âgés et qu’ils ne parlent pas le russe, ils n’ont peur de rien et restent simplement assis là sans bouger. Un policier est venu et a dit « Nous vous laisserons partir si vous nous laissez symboliquement une petite amende, juste quelques pièces de monnaie américaine. Nous leur avons tous dit que nous ne leur donnerions pas d’argent. Falun Gong est une organisation légale en Russie et nous ne violons aucune loi. Etant donné que nous n’avions payé aucune amende, ils ne savaient pas comment nous relâcher. Plus tard, ils nous ont demandé d’aller devant un tribunal. A la barre, chaque pratiquant a dit que le Falun Dafa était bon. La pratiquante qui a parlé en premier à la barre a donné un très bon discours d’ouverture. Elle a dit « Falun Dafa est vraiment bon. Falun Dafa apprend aux gens à être bons et il améliore la santé et la moralité des gens. J’ai bénéficié beaucoup de Dafa. Il y a un vieux dicton chinois qui dit « Si vous recevez un soupçon de secours, vous devez le rembourser par un printemps perpétuel » Où que j’aille, je dirai aux gens la beauté de Falun Dafa. Si vous ne me croyez pas, tout est écrit dans les journaux. » Elle a alors placé les journaux devant le juge, les fonctionnaires de police, le traducteur et un secrétaire. A la fin, le juge a dit « Ce cas doit être jugé comme un cas à part. Vous n’avez pas besoin de rester ici, et vous pouvez emporter vos journaux avec vous. » Le juge a lui aussi été d’accord. Quel arrangement superbe ! Nous, un groupe de pratiquant de Dafa âgés, nous avons été capables de clarifier la vérité à propos de Dafa au commissariat de police et devant la cour. Avant de quitter le tribunal, nous avons distribué des marque-pages de Dafa aux policiers. Ils ont tous été heureux de l’accepter. A nouveau, j’ai été témoin du pouvoir tout puissant de Dafa.

Chaque fois que je participe à une activité de Dafa, je vois toujours chez les autres des domaines où ils ont fait une meilleure cultivation que moi. De cette façon, je peux découvrir les points faibles qui ont besoin d’être améliorés chez moi. Je sais que mes capacités sont très limitées. Tout ce que je peux faire, c’est de tenir des banderoles, d’envoyer des pensées droites, de faire les exercices de Falun Gong et de distribuer des dépliants. A l’heure actuelle, chaque seconde est précieuse. Chaque petite chose à l’intérieur de la rectification de la Loi paraît insignifiante, mais dans d’autres dimensions, cela doit être spectaculaire et magnifique. Chaque opportunité qui passe ne se représentera pas. Merci Maître, de m’avoir sortie de l’enfer et de me nettoyer petit à petit. Merci Maître de m’avoir choisie et de m’avoir guidée jusqu’à aujourd’hui sur le chemin de la rectification de la Loi. En utilisant tous les mots du ciel et de la terre, je ne peux pas décrire votre immense compassion.

S’il vous plaît, attirez mon attention sur ce qui ne serait pas convenable dans mon récit. Merci Maître ! Merci à tous !

Traduit de l’anglais le 15 juillet 2004: