(Minghui.org)
Mon nom est Zhao Yulan. Je suis une pratiquante de Falun Dafa de 72 ans de la province de Qinghai et je pratique le Dafa depuis 1997. Mon fils, He Wanji et son épouse, Zhao Zhongxiang, ont été aussi des pratiquants. En raison de la persécution et de la diffamation de Dafa qui ont été lancées par Jiang et ses acolytes, le 20 juillet 1999, mon fils et son épouse ont été persécutés à mort en moins de 6 mois, en 2003. Ils ont été torturés à mort par le département judiciaire du gouvernement provincial de Qinghai. Mon fils, le cadet qui est aussi un pratiquant, est présentement emprisonné et torturé mentalement et physiquement au camp de travaux forcés de Qinghai pour avoir clarifié aux gens, les faits sur la persécution. Mon mari, He Shouan, était aussi un pratiquant de Dafa. Il n’a pas pu supporter le choc lorsqu’on lui a annoncé la mort de son fils et de sa belle-fille et il est mort le cœur brisé. Malgré toutes les tragédies dans ma famille, je demeure encore ferme dans ma foi. Je crois toujours que le Falun Dafa est la voie droite.
Le 13 mai 2004, vers les 3h00 heures du matin, six policiers (deux d'entre eux portent le nom de famille Zhang et l'un d'entre eux a le nom de famille Zhao) du Bureau de la sécurité publique du comté de Qinghai Huangzhong et du commissariat de police local ont fait irruption chez moi et ont commencé à tout chavirer à l'intérieur. Je me suis levée et j’ai commencé à émettre des pensées droites. J'ai leur a dit : « Que faites-vous ici au milieu de la nuit ? Qu’aie-je fait de mal ? Les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes gens, pourquoi vous inquiétez-vous au sujet des bonnes personnes ? Pourquoi n’êtes-vous pas venus durant le jour afin que les autres gens puissent voir ce que vous faites ? Avez-vous un agenda secret ? » Ils ne pouvaient rien dire ; alors, ils m’ont brutalement menottée et poussée dans une voiture de police. Même si je suis une vieille dame âgée de 72 ans, ils m'ont traitée comme un criminel féroce. Tandis qu'ils me traînaient par les menottes, mes poignets ont été coupés par les menottes et mes mains étaient couvertes de sang. Protégée par Dafa, je n’ai, cependant, senti aucune douleur du tout. Ils ont aussi confisqué tous mes livres de Dafa et tous les documents de clarification de la vérité.
Sur le chemin pour le centre de détention, j'ai clarifié les faits et j’ai parlé raisonnablement aux policiers. L'un d'entre eux accusait le Falun Dafa de briser les familles. J'ai dit : « Ce n’est pas le Falun Dafa qui brise les familles; c’est vous, qui êtes trompés par les mensonges de Jiang et devenez des malfaiteurs et persécutez d’innocentes personnes jusqu’à la mort. Vous les gars, vous devriez vous réveiller. Quels crimes avons-nous commis ? Nous essayons d'être de bonnes personnes, mais nous sommes brutalement persécutés par vous. Où est donc votre conscience? » Ils n'ont rien dit. Ils m'ont emmenée au centre de détention en silence.
Quand je suis arrivée au centre de détention, j'ai vu trois autres pratiquants de mon village. Les policiers se préparaient à prendre des notes et faire des enregistrements. Nous quatre avons commencé à émettre des pensées droites. La police s’embrouillait un peu mais n'a rien fait. Alors on nous a juste enfermés à clef.
Le lendemain, un policier est venu me demander si je pratiquerais encore le Falun Gong. J’ai répondu : « Il n’y a rien de mal pour moi, de pratiquer le Falun Gong. À moins que vous me battiez à mort, je ne renoncerai jamais » Le policier alors m'a donné un coup de pied vraiment dur. Je me suis assise là, pour émettre des pensées droites et je n'ai senti aucune douleur.
J'ai passé 15 jours au centre de détention; sans compter la pratique quotidienne du Falun Gong, j'ai aussi clarifié les faits aux détenus criminels ordinaires. J'ai même enseigné à une femme détenue chacun des cinq ensembles d'exercices de Falun Gong. Elle les a soigneusement appris et a dit que le Falun Dafa était bon. Elle a également dit qu'elle continuerait à pratiquer à l'avenir et deviendrait une bonne personne
Le 18 mai, on nous a emmenés dans un champ de blé pour enlever les mauvaises herbes. L'après-midi vers les 16 h00 heures, nous avons vu des nuages ayant sept couleurs différentes. Ils étaient magnifiques. À ce moment-là, même les détenus et les gardiens les ont vus. Le deuxième jour, vers les 15 h00 heures, alors que nous sarclions le champ, nous avons vu un Falun composé de nuages colorés. Les svastikas au milieu et sur le côté étaient extrêmement clairs, seulement les quatre symboles de Tai-chi n'étaient pas aussi clairs. Les gardiens ont également aperçu le Falun et continuaient à le regarder. Émerveillés, ils ont chuchoté entre eux.
Ne pouvant obtenir aucune information de notre part, après 15 jours , la police nous a libérés après nous avoir fait payer 150 (1) yuans.
(Voir rapport relatif : )
(1) Yuan est la monnaie courante chinoise; le salaire moyen mensuel d’un ouvrier est de 500 yuans.