(Minghui.org)

Rapport Spécial du Centre d’Information du Falun Dafa

Centre d’Information du Falun Dafa

Le 2 juillet 2004

Peu après que Jiang Zemin ait commencé la persécution brutale du Falun Gong en 1999, des incidents de fonctionnaires chinois menaçant, harcelant et attaquant des pratiquants du Falun Gong sont apparus, ainsi que la pression et les menaces de fonctionnaires,d’entreprises et de médias libres dans le monde.

Selon des sources fiables à l’intérieur de la Chine, aussi tôt qu’au mois d’octobre de l’an 2000, Jiang avait donné des ordres pour exécuter une politique « d’intensifier la campagne [contre le Falun Gong] outremer, de rassembler plus d’informations et d’empêcher les protestations. »

En même temps que le gouvernement chinois déclare que l’expression internationale d’inquiétude sur ses politiques de violation des droits de l’homme constituent une ingérence à sa souveraineté, le régime envoyer des agents partout dans le monde pour faire pression et déranger les évènements locaux, ainsi que de commettre des crimes dans les pays étrangers.

Ci-dessous sont des exemples de cas qui ont été compilés essentiellement de témoignages et de rapports provenant de plus de trente pays et territoires.  Des rapports complets, photos et documents sont disponibles dans plusieurs de ces cas.  Beaucoup plus de cas semblables ne sont pas inclus ci dessous.

Argentine

Après la visite du Président chinois en Amérique du Sud au mois d’avril 2001, les fonctionnaires chinois ont tenté de décrire le Falun Gong comme un groupe dangereux en donnant des informations mensongères aux medias, aux fonctionnaires gouvernementaux et aux communautés chinoises.  Ils ont aussi appelé et menacé les pratiquants chinois locaux.

Australie

Au mois d’octobre 2001 trois femmes ont tenu un appel paisible à l’extérieur de l’Ambassade chinoise à Canberra.  Un diplomate chinois est sorti de l’ambassade et a commencé à crier après elles d’une façon diffamatoire.  Lorsqu’une pratiquante a pris des photos du diplomate il lui a arraché la caméra des mains et l’a frappée au visage.

Lorsque les pratiquants en Australie veillaient à la chandelle au Parc Centenary, trois de leurs automobiles ont été vandalisées et une auto a été volée.  Les biens dans les trois autos n’ont pas été volés mais les documents du Falun Gong  qui étaient à l’intérieur ont complètement été détruits.

On est entré par effraction dans la résidence du Webmestre du Centre d’Information du Falun Dafa en Australie pour seulement prendre son carnet d’adresses et son téléphone cellulaire, ayant les numéros des pratiquants en Australie et en Chine.

Les pratiquants australiens soupçonnent depuis longtemps que leurs téléphones sont sur table d’écoute.  Après enquête à la maison d’un pratiquant, des techniciens professionnels ont trouvé que la boite d’embranchements avait été touchée.

Le 23 octobre 2003, les principaux endroits de distribution de médias en Australie, ainsi que de nombreux Membres du Parlement ont reçu une demande officielle de l’Ambassade Chinoise pour censurer les articles sur le Falun Gong.  Les diplomates chinis ont contacté les fonctionnaires de Sydney et ont fait pression sur eux pour interdire aux pratiquants du Falun Gong d’utiliser les endroits communautaires pour leurs rassemblements de groupe.

Bulgarie

Au mois d’octobre 2003, une exposition des oeuvres de Zhang Cuiying, une artiste de réputation internationale qui pratique le Falun Gong, avait été planifiée au Parlement Bulgare à Sofia.  Ceci a été annulé à la dernière minute lorsque l’Ambassadeur chinois est arrivé avec d’autres fonctionnaires et a demandé au Secrétaire Général du Parlement d’y mettre fin.

Cambodge

Le lieu de travail d’un vieux couple chinois a découvert qu’ils pratiquaient le Falun Gong lorsqu’ils ont ouvert illégalement un colis de livres qui leur était envoyé de Taiwan – ils ont informé l’Ambassade chinoise.  Au mois d’août 2002, les agents de l’Ambassade chinoise, accompagnés par la police cambodgienne, ont kidnappé le couple à leur logis et les ont déportés dans un camp de travail en Chine, même si les deux détenaient des certificats de « personnes en danger » des Nations Unies.  L’Ambassade chinoise a alors continué à poursuivre les proches des deux vieux pratiquants du Falun Gong, qui s’étaient cachés après l’arrestation de leurs amis.  Grâce au Bureau du Haut Commissaire pour les réfugiés aux Nations Unies, les deux ont été envoyés dans un autre pays.

Canada

En 1999, le service hôte de www.falundafa.ca a éprouvé des problèmes accrus. La même situation s’est produite sur un site miroir créé pour maintenir la disponibilité.  La source a été tracée à une adresse IP en Chine qui envoyait un déluge de demandes invalides pour utiliser toutes les ressources du système.  Un journaliste de AP a découvert que l’adresse IP appartenait au Bureau de la Sécurité Publique en Chine. Les attaques ont cessé après que l’histoire de AP soit largement rendue publique.

Au mois de février, des voyous chinois ont attaqué le membre du Parlement Rob Anders à l’intérieur de la Chambre des Communes parce qu’il portait une chemise en soutien au Falun Gong.

Au mois d’août de l’an 2000, la demande des pratiquants de Montréal pour présenter une exposition a été refusée, pour les raisons incluant participation de l’Ambassade chinoise et inquiétude diplomatique.

Au mois d’août 2001, les fonctionnaires du Bureau Chinois d’Appel ont visité Toronto pour établir un bureau d’appel pour les chinois canadiens, annonçant, « Il est interdit aux pratiquants du Falun Gong de faire appel. »  Lorsqu’un pratiquant a demandé pourquoi, deux hommes l’ont rapidement sorti et traîné à terre.

Au mois de décembre 2001, l’Ambassade chinoise a organisé une célébration du Nouvel An qui était en fait une exposition contre le Falun Gong, invitant plus de 300 membres de la communauté chinoise.  L’un des invités, un pratiquant du Falun Gong, a pris une des photos affichées. Un employé de l’ambassade l’a alors amené de force dans une salle arrière et l’a battu.

Au mois de décembre 2001, l’Association chinoise des Gens de l’Age d’Or à Ottawa a annulé l’adhésion d’une personne de 70 ans parce qu’elle était une pratiquante du Falun Gong.

Danemark

Au mois d’août 2002, l’Ambassade chinoise au Danemark a envoyé des documents diffamatoires et une lettre à la police se plaignant de l’appel quotidien paisible des pratiquants du Falun Gong devant l’ambassade.  En conséquence, les pratiquants ont été forcés à changer d’endroit pour leur appel.  Le Ministère Danois de la Justice a plus tard annulé cette décision.

Au mois d’août 2002, le Bureau de la Sécurité Nationale Chinoise a saisi et fermé définitivement trois compagnies à Tianjin impliquées dans les échanges entre le Danemark et la Chine parce que leur propriétaire, Xuezhi Zhu, était un pratiquant du Falun Gong.  En conséquence, le permis de travail au Danemark de M. Zhu a expiré et il est possible qu’il soit maintenant déporté en Chine.

Fiji

A la demande de l’Ambassade chinoise aux Fiji, le Département d’Enquêtes Criminelles des Fiji (CID) a emprisonné trois australiennes qui pratiquent le Falun Gong, les sortant de force de leur hôtel aux Fiji au mois de juillet. Elles ont sans cesse été interrogées lors de leur emprisonnement, même si le CID des Fiji leur a dit qu’elles n’avaient enfreint aucune loi lors de leur visite aux Fiji.

France

Au mois de juillet 2000, quelques employés de l’Ambassade chinoise, y compris le Consul Général lui-même sont venus au restaurant parisien du pratiquant Wu Shoumei. Ils l’ont menacé que s’il assistait  à l’appel paisible devant l’ambassade le jour suivant, il serait personnellement responsable de tout ce qui pourrait lui arriver. Le jour suivant, M. Wu a participé aux activités.  Deux semaines plus tard, son restaurant avait été cambriolé. Les deux portes de verre avaient été brisées et le restaurant était en pagaille, cependant la caisse n’avait pas été touchée, ce qui indique que les vandales n’étaient pas des voleurs.

En janvier 2004 lors de la visite du Président Hu Jintao à Paris, la police française a détenu plus de 70 pratiquants du Falun Gong lorsque ces derniers se tenaient dans la rue ou marchaient près des Champs Elysées.  Les policiers ont dit aux pratiquants qu’ils étaient détenus parce qu’ils portaient des vêtements jaunes (une couleur que les fonctionnaires chinois associent avec le Falun Gong) ou des vêtements avec les mots « Falun Dafa ».

A une occasion, un fonctionnaire chinois a personnellement dirigé la police française.  Aucune des personnes détenues n’a été accusée officiellement de quoi que ce soit ni n’a reçu aucun document; ils ont tout simplement été détenus jusqu’à la fin des activités, qui étaient en partie organisées par le gouvernement chinois, et ils ont alors été relâchés.

Allemagne

Lors de la visite de Jiang Zemin en Allemagne au mois d’avril 2002, les pratiquants ont été harcelés, attaqués et expulsés de leurs chambres d’hôtel par les agents des services secrets chinois et allemands.  Dans certains cas, ceci s’est produit après que les pratiquants aient exercés leur liberté d’expression pour protester contre les graves abus des droits de l’homme pour lesquels Jiang est responsable, mais dans plusieurs cas ils ont été harcelés simplement pour être de décents chinois et pour avoir porté des vêtements jaunes.

Le 11 avril, le cortège de Jiang est arrivé devant l’hôtel Dresden, Mme Zhan Linghu, une pratiquante de 40 ans a crié “Falun Gong est bon”! Avant qu’elle puisse finir sa phrase, un agent secret chinois l’a attrapée à la gorge et l’a étranglée.  Deux fonctionnaires de la sécurité allemande sont arrivés et ont immédiatement retiré la femme de la scène.

Au mois d’août 2002, la ligne de carburant de l’auto du pratiquant Roland Gottschlag a été coupée lorsque son auto était stationnée à l’extérieur de sa résidence.  Ce jour-là, un voisin a rapporté avoir observé quelques chinois suspects portant des habits sombres allant et venant dans le rue.  

Au mois d’août 2002, les adresses de courriel des pratiquants du Falun Gong en Allemagne ont été inondées de courriels contenant du matériel diffamatoire sur le Falun Gong et ayant des messages insultants ou menaçants. La source de ces courriels n’a pas été tracée mais les messages avaient des erreurs grammaticales de langages chinois/allemand très reconnaissables.

Hong Kong et Macao

Faisant en principe partie de la Chine, ces régions semi autonomes ont sans cesse reçu des pressions des autorités chinoise pour persécuter le Falun Gong.  Les autorités ne se sont pas effondrées et n’ont pas interdit le Falun Gong, mais plusieurs incidents dans ces territoires se sont produits, y compris des arrestations violentes de pratiquants lors d’appels paisibles et d’activités légales à la suite d’appels au Bureau de Liaison Chinoise, à la police ; il y a eu aussi des cas d’espionnage et de déportation violentes de pratiquants d’autres pays.

Hongrie

Au mois de juin 2003, un fonctionnaire de l’Ambassade Chinoise a surgi et a harcelé les pratiquants qui y faisaient un appel, tandis qu’un autre fonctionnaire les photographiait.  L’Ambassade a alors téléphoné à la police en demandant d’annuler la manifestation.  A leur arrivée, un policier a souligné : « Ils sont juste assis ici en méditation.  Comment ces gens pourraient-ils vous déranger? »

Islande

Agissant sur la base de fausses informations et d’une liste noire fournie par les agents chinois, le gouvernement d’Islande a interdit aux pratiquants du Falun Gong d’entrer dans le pays lors d’une visite de Jiang Zemin au mois de juin 2002.  La liste noire avait pu être compilée seulement par des espions agissant en sol étranger.  Environ 70 pratiquants de différents pays ont été détenus pour la nuit à l’aéroport ou dans un centre de détention.  A certains aéroports en Europe et en Amérique du Nord, plus de 150 pratiquants dont les noms apparaissaient sur la liste noire se sont vu refuser l’embarquement sur les vols vers l’Islande.  Les hôtels ont du annuler les réservations ou expulser les pratiquants du Falun Gong.

Des milliers de citoyens d’Islande ont marché vers l’Ambassade chinoise, exprimant leur outrage à cette interférence à la liberté d’expression et pour s’opposer aux violations des droits de l’homme par la Chine.

Indonésie

L’ambassade chinoise en Indonésie a continuellement exercé des pressions politiques sur le Ministère de l’Intérieur Indonésien pour désavouer l’Association Indonésienne du Falun Gong et empêcher les pratiquants du Falun Gong de tenir des activités telles que des ateliers, rassemblements et parades.  Par exemple, lorsque les pratiquants préparaient une parade au mois de mars 2002, la police indonésienne l’a annulée à la dernière minute, et a admis que la décision avait été prise sous pression de l’Ambassade chinoise à Jakarta.

Israël

Un pratiquant Israélien- chinois du Falun Gong a été interrogé à plusieurs reprises pendant de nombreuses heures par l’Ambassade Chinoise, qui lui demandait de renoncer à pratiquer le Falun Gong pour renouveler son passeport chinois.  L’ambassade a aussi essayé de faire pression sur la police pour empêcher les appels du Falun Gong devant l’ambassade.

Italie

Pendant que les pratiquants pratiquaient les exercices du Falun Gong à Milan au mois de novembre 2001, les fonctionnaires du Consulat Chinois ont photographié les pratiquants et enregistré leurs conversations avec les passants.

Au mois de mars 2002, un pratiquant chinois du Falun Gong en Italie a reçu deux appels d’homme lui disant en chinois : « 300,000 chinois en Italie ne t’épargnerons pas. Fais attention à ta vie. »

Première partie de cet article

Traduit au Canada le 4 juillet 2004

http://clearwisdom.net/emh/articles/2004/7/3/49812.html