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“Si Maître s’adressait à moi, est-ce que je l’accepterais”

21 juillet 2004

(Minghui.org)

Par un pratiquant de Dafa en Chine

Après avoir étudié “Enseignement de la Loi à la Conférence de Chicago 2004”, j’ai réfléchi beaucoup. J’aimerais partager avec vous une expérience.

Afin de valider la Loi et clarifier la vérité aux gens, il est nécessaire de bien coopérer entre pratiquants. En tant que particule de Dafa, nous représentons l’image de Dafa. Lorsque d’autres pratiquants ont de sérieux problèmes, nous devrions le leur souligner le pus tôt possible. Ce qui suit sont deux situations dans lesquelles d’autres pratiquants m’ont indiqué certains de mes problèmes.

Une fois j’avais loué une chambre pour une pratiquante qui était devenue sans abri à cause de la persécution. Nous avions souhaité qu’elle puisse y imprimer des documents de clarification, mais elle sortait souvent pour afficher des posters de clarification de la vérité. J’étais inquiète de cela, alors, un autre pratiquant et moi sommes allés lui rendre visite à l’appartement. Vu qu’elle était sortie, mous l’attendions à l’appartement.. Lorsqu ‘elle est revenue, elle était incapable d’ouvrir la porte. Seulement lorsque nous avons ajusté notre attitude, elle fut capable d’ouvrir la porte. La première chose qu’elle nous dit en entrant dans la pièce fut « Vous avez trop de peur. » Je n’étais pas contente d’entendre cela. Après qu’elle se soit assise, nous lui avons demandé encore une fois de ne pas sortir si souvent. Elle m’a dit que j’étais trop prudente et timide! Je lui ai répondu, « Si j’étais trop craintive, je n’aurais pas loué cet appartement pour toi. » Elle me dit, « Tu dois louer des appartements pour des pratiquants sans abri, et louer un appartement ne veut pas dire que tu n’as pas de peur. » Sur le coup et en surface, je ne me suis pas fâchée, mais dans mon cœur je pensais : « Tu n’as pas bien fait et tu es devenue sans abri, alors j’ai pris un risque et j’ai loué une chambre pour toi. Au lieu de montrer de la reconnaissance, tu ne nous écoutes pas et tu nous accuses. »

Mais Maître nous a dit que nous devrions regarder à l’intérieur à tout moment peu importe ce qu’il arrive. Lorsque notre esprit n’est pas tranquille, il se peut que nous pensions toujours que nous avons raison et que les autres sont dans l’erreur. Je commençai donc à étudier la Loi. Je lus 4 ou 5 chapitres de Zhuan Falun sans arrêt. Je réalisai finalement mon problème: j’essayais de convaincre les autres pratiquants de ne pas sortir parce que j’avais peur d’être impliquée si quelque chose arrivait à ce pratiquant. En fin de compte, j’avais un attachement à la peur. Ce qui est arrivé est que lorsqu’une autre pratiquante avait voulu me l’indiquer, elle avait utilisé un ton pas très gentil alors je n’avais pas voulu me changer. Puis j’ai pensé, si Maître m’avait dit cela, est-ce que je l’aurais écouté, est-ce que je me serais changé? Bien sûr que oui. Mon esprit devint alors plus en paix. Je dois me départir de mon attachement à la peur et de mes autres pensées impures et je dois m’occuper des autres pratiquants de tout mon cœur. Plus tard, elle ne m’accusa plus et ne sortit plus autant.

Dans une autre situation, je discutais avec un autre pratiquant des choses concernant l’affichage des documents de clarification. Je faisais de grands gestes des bras en parlant. Ce pratiquant me dit, « Ne fais pas tant de gestes. Je n’aime pas ça lorsque tu parles ainsi.» Je n’étais pas contente d’entendre ces mots. Par contre, je réajustai rapidement cet état d’esprit et pensai : si Maître me disait cela, est-ce que je l’accepterais? Oui, je l’accepterais. Je savais que cela était mon attachement de se faire remarquer qui est d’ailleurs toujours présent. Le pratiquant me l’avait simplement indiqué.

Nous devrions chérir les remarques que nous font les autres pratiquants, regarder à l’intérieur inconditionnellement et nous ajuster le plus tôt possible. De cette façon, nous ne pourrons sentir aucun regret en tant que pratiquants de la période de rectification de la Loi et nous ferons un bon travail d’offrir le salut à tous les êtres.

18 juin 2004