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La Chine a recourt à sa stratégie habituelle pour retarder la recherche de l'ONU sur la torture (photos)

3 juillet 2004

(Minghui.org)

Juste au moment où le rapporteur spécial de l’ONU devait finalement commencer l’investigation tant attendue sur la torture en Chine, les autorités chinoises encore une fois ont remis sa visite. Quoique les termes de la visite aient été négociés, il y a une décennie, les autorités chinoises clament en dernière minute qu’elles ont besoin de plus de temps pour se préparer. Les critiques ont fait le commentaire que les cohortes de JiangZemin ne peuvent pas cacher les crimes plus longtemps, n’importe le temps alloué en raison de la preuve tellement évidente de la torture des pratiquants de Falun Gong qui a été diffusée hors Chine.

Beijing Clame qu’elle a besoin de temps supplémentaire pour préparer la visite

Selon les rapports de AFP et de la BBC le 17 juin, l’ONU a dit que la Chine avait remis une visite en juin dernier du rapporteur spécial sur la torture. La raison du délai tel qu’avancé par Beijing est que le trajet impliquerait la présence de diverses autorités, dans divers départements et provinces. Le ‘Human Rights Watch’ a critiqué le délai disant que, « la remise soulève de sérieuses questions sur la sincérité de l’engagement de ce gouvernement à la coopération internationale. »

Le voyage est discuté depuis presque une décennie, et Theo van Boven était sur le point finalement de commencer sa visite en Chine en juin. Puis, Beijing a soudainement remis le voyage en affirmant qu'il y avait besoin de plus de temps pour se préparer. Beijing a allégué que l'ajournement devait être vu comme un signe démontrant la grande importance qu’elle attachait à la visite. Cependant, Theo van Boven, le rapporteur de l'ONU sur la torture, regrette le délai. En attendant, Zhang Qiyue, porte-parole pour le ministère chinois des affaires étrangères, a indiqué le 17 juin qu'une autre raison pour ce retard était que bien des fonctionnaires de certains départements seraient en vacances pendant la visite, et il y avait également quelques problèmes techniques à régler.

La sincérité du gouvernement chinois est questionnée

Selon le rapport du BBC, l’organisme des droits de l’homme (Human Rights) a dit,” En vue du fait que la visite… a été sous discussion pendant presque une décennie, cet ajournement de dernière heure soulève de sérieuses questions sur la sincérité de ce gouvernement envers la coopération internationale »


Entre-temps, Nicholas Becquelin, de la Commission des droits de l’homme en Chine a dit aux nouvelles en ligne du BBC que cet ajournement « ne fait rien pour dissiper l’impression que la Chine veut cacher quelque chose. »

Le rapport de la BBC mentionne que le rapporteur a indiqué qu’il ne visiterait la Chine que s’il pouvait faire des visites non prévues aux endroits de détention et faire des interviews non surveillées par les autres prisonniers.

Selon l’AFP, le rapporteur spécial précédent, Sir Nigel Rodley, avait demandé une invitation en Chine en 1995 et la Chine lui avait accordé l’invitation en 1999. Cependant, le voyage n’est jamais devenu une réalité puisqu’ils n’ont pu s’entendre sur les termes de la visite.

Le Rapporteur insiste sur la Chine dans son rapport sur la torture

Selon le journal Epoch Times, le rapporteur de l’ONU a soumis son rapport annuel à la Commission des Nations Unies à leur réunion annuelle à Genève en mars. En même temps, il a annoncé son voyage en Chine.

De tous les 115 pays mentionnés, la Chine dépasse de loin les autres pour le nombre de violations vérifiables dans le rapport de 420 pages. Dans plus de 130 cas de torture rapportés et abus en Chine approximativement une centaine ont été perpétrée contre les pratiquants de Falun Gong Le rapport a été publié le 23 mars 2004.

Selon le même journal, le Rapporteur Theo van Boven a écrit au gouvernement chinois au moins 6 fois pour l’interpeller dans des cas spécifiques de torture en 2003.

 Dans une lettre datée du 4 juin 2003 il a informé le gouvernement chinois qu’il était au courant du fait que M. Xiao « avait été assujetti au « donjon d’eau »…enfermer à clef une personne dans une petite cage de fer barbelée de tous côtés. Puis descendre la cage dans de l’eau sale jusqu’à la poitrine de la victime ou jusqu’au cou dans une pièce complètement noire. La victime peut être enfermée dans cette cage pendant des jours et des semaines et son urine et ses selles sont éliminées dans cette eau. »

Le rapport n'est pas complet et beaucoup de cas de torture peuvent ne pas y être inclus, dit un représentant du bureau de rapporteur. Ces cas comprennent des coups sévères, le fouet avec du chanvre toxique, être accroché par les poignets, privation de nourriture et sommeil, se faire tremper avec de l'eau extrêmement froide ou chaude, infliger des chocs électriques sur les parties sensibles du corps avec les matraques électriques à haute tension, et sodomiser avec des bâtons.

L’exposition de la torture des pratiquants de Falun Gong au Sommet G8 attire l’attention

Quoique le gouvernement chinois puisse bloquer le voyage en Chine du rapporteur de l'ONU dans son enquête, cela ne peut pas empêcher les gens d'exposer les méthodes de torture employées par le régime de JiangZemin dans sa persécution brutale des pratiquants de Falun Gong

Du 8 juin au 10 juin l’exposition de la torture des pratiquants de Falun Gong a attiré beaucoup d’attention durant le 30e Sommet annuel du G8 tenu à Sea Island, en Géorgie. Plus de 100 pratiquants de Falun Gong ont participé à l’exposition et autres activités d’appel, et plus de 30 médias ont interviewé les pratiquants impliqués dans l’exposition de la torture.

Le pratiquant de Falun Gong Chiluak Lu répète une des pratiques de torture dans les prisons chinoises durant une démonstration au Brunswick, Georgie, le 8 juin, 2004 près du site du Sommet G8. (Reuters photo)

Falun Gong (nouvelles – sites Internet) Le pratiquant Fengjuan Tan s’assied dans une petite cage répétant la pratique de torture dans les prisons chinoises, tel que le groupe a démontré à Brunswick, Georgie, le 8 juin, 2004 près du site du Sommet G8. (Reuters photo)

Planter des bâtonnets de bambou en-dessous des ongles des pratiquants

Anciennement on se servait du “ lit du mort” sur les criminels condamnés. Maintenant, on s’en sert pour torturer les pratiquants de Falun Gong, hommes et femmes. Les pratiquants qui ont subi cette expérience de torture incluent des grands-mères dans la 60aine ainsi que des adolescentes. .

Le maire de Brunswick a visité l’exposition de la torture deux fois le 8 juin. Il est également allé sur les ondes radiophoniques à une station locale pour présenter l'exposition aux citoyens de Brunswick. Après avoir écouté l'explication de l'exposition de torture par les pratiquants, le chef de police de Brunswick a immédiatement appelé ses officiers de police et leur a recommandé d’aller visiter l'exposition. Beaucoup de fonctionnaires gouvernementaux, d’officiers de la police et même des membres de la famille de certains policiers sont venus visiter l’exposition et ils ont tous exprimé leur désarroi devant une telle brutalité. Un policier a dit aux pratiquants que la force policière de Brunswick appuierait de tout cœur les pratiquants de Falun Gong et qu’elle écrirait à la police chinoise pour demander à leurs contre-parties en Chine de cesser ce genre de brutalité.