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Les atrocités commises derrière les murs du camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi, à Zizhong, province de Sichuan

6 juillet 2004

(Minghui.org)

Par un pratiquant de la province de Sichuan

Le camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi a commis des atrocités en torturant cruellement d’innocentes femmes bonnes. Maintenant le camp de travail utilise des moyens plus pervers pour persécuter les pratiquantes de Falun Dafa, y compris des coups violents, le forçat au travail, empêchant les pratiquantes de se servir des toilettes, l’emploie de la torture connue sous le nom de « donjon d’eau », suspendre les pratiquants pendant des périodes de temps prolongées.

Dans une offense bien plus ignoble, les gardiens de camp ont déshabillé à nues les femmes pratiquantes de Dafa et les ont forcées à exécuter des actes sexuels oraux les unes aux autres afin d'essayer de les abuser sexuellement et les dégrader.

A la fin de janvier 2002, nous avons été envoyées au camp de travaux forcés de Nanmusi à Zizhong, province de Sichuan. Les policiers locaux qui nous ont escortées, ont volé dans nos comptes bancaires, l’équivalent de deux mois de frais de nourriture et aussi le plein prix pour nous avoir envoyées au camp de travail. Ils ont transféré tout argent qui restait au camp de travail lui-même. Après avoir déduit les honoraires d'examens physiques, les honoraires d’uniformes de camp de travail, une prétendue « location de nécessités de la vie » les honoraires (pour des draps par exemple), et autres coûts dispendieux, le camp de travail a déposé ce qui restait de notre argent dans nos comptes. Ils ont fouillé nos vêtements après les avoir déposés sur le sol mouillé à cause de la pluie et ils nous ont également dépouillées de nos vêtements pour nous assujettir à une fouille corporelle complète.

C’était la veille du Nouvel An lorsque nous sommes arrivées au camp de travaux forcés de Nanmusi. En voulant nous extorquer de l’argent, le policier du camp de travail nous a demandé de poser pour des portraits. Nous n’étions nullement d’humeur à nous faire prendre en photo, mais ils insistaient. À ce temps nous étions 29 pratiquantes de Falun Dafa dans la 5e section et on nous a forcées à prendre une photo de groupe. Après que la photo ait été développée, un policier a demandé à chacun de nous, de lui donner quatre yuans (1), afin que nous puissions obtenir une copie de la photo. À ce moment-là la sœur d’une pratiquante la visitait et la pratiquante a demandé à sa sœur d’apporter la photo à la maison pour la montrer à sa famille comme preuve. Quelques jours plus tard le camp de travail a fait une fouille de masse et nous a demandé de leur retourner les photos. Ils ont recherché les pratiquants qui n’avaient pas rendu la photo pour les punir. Ils ont même osé dire : « Il n’y a eu ni arrestation, ni incarcération aucune. Nous n’avons pas détenu de pratiquantes de Falun Dafa ici, dans ce camp de travaux forcés. Nul, aucune ! »

Afin d’aider et sauver les êtres vivants qui n'ont pas compris la vérité au sujet de Falun Dafa et la persécution, nous avons traité toutes les personnes avec bienveillance. Nous avons expliqué nos actions avec rationalité et avons enseigné à d'autres comment être responsables vis-à-vis de leurs familles et la société. Nous leur avons enseigné à se débarrasser de la haine et à comprendre la réelle signification de la vie. Notre sincérité et notre bienveillance ont touché les cœurs de tous ceux du camp de travail. Beaucoup de gens nous ont demandé des livres de Falun Dafa et ont pratiqué les exercices de Falun Dafa avec nous. Une chef de section nous a demandé de faire la démonstration des exercices. Après m'avoir vu démontrer les exercices, elle a dit qu'elle voulait lire le livre. Les amis pratiquants et moi-même avons décidé de lui donner la seule copie de Zhuan Falun (2) que nous avions -- celui que nous avions acquis après avoir traversé beaucoup de difficultés. Nous avons aidé à créer un environnement dans lequel nous pouvions pratiquer les exercices et étudier le livre dans la chambre à coucher et dans la cours d'exercices. Chaque après-midi après le travail, beaucoup d'autres détenus venaient étudier le livre avec nous.

Par la suite, le chef de la perversité a augmenté la persécution des pratiquants de Falun Dafa. Pour leur sécurité d’emploi et recevoir des bonis, certains policiers ont incité certains détenus à torturer des pratiquants de Falun Dafa pour qu’ils puissent diminuer leur peine ou gagner des points de mérites, en torturant les pratiquants de Falun Dafa .

Par un jour froid d'hiver, les policiers du camp de travail ont demandé aux pratiquantes de Falun Dafa de tricoter des vêtements de laine et de laver un grand bassin rempli complètement de vêtements de leur famille. Ils ont puni les pratiquantes de Falun Dafa comme suit : ils les ont obligées à faire face au mur et à s’y tenir pendant de longues périodes, sans repos, ils ont versé de l'eau froide sur des pratiquantes, ils ont battu des pratiquantes avec des manches à balai et du bambou ; ils ont donné des coups de poing et coups de pied aux pratiquantes, ils ont transféré l’argent des pratiquantes au camp de travail sans permission ; des pratiquantes immuables de Falun Dafa ont été traînées et coincées contre le mur, des pratiquantes ont été enfermées à clef dans des cellules en solitaire ; on ne permettait pas aux pratiquantes de manger ; on obligeait des pratiquantes à se tenir debout toujours pour de longues périodes , des pratiquantes ont été confinées dans des donjons d'eau, ils ont interdit aux pratiquantes d'utiliser les toilettes, ils ont attaché des pratiquantes à un grand arbre ou les ont traînées dans un fossé d'eaux d'égout, ils ont attaché des pratiquantes avec des cordes et les ont traînées à un atelier à plusieurs centaines de mètres et les ont jetées par terre.

En avril 2000, le camp de travail a tenu une grande réunion. Lors de la réunion, ou près de deux mille personnes se sont présentées, directeur Wu a diffamé le Maître et le Falun Dafa. Beaucoup de pratiquantes de Falun Dafa se sont levées et ont crié : « Le Falun Dafa est un enseignement droit ! Restaurez le nom de Maître ! » En conséquence, elles ont été brutalement battues par des policiers de l'équipe de garde de patrouille ainsi que d'autres à travers tout le camp. Ces pratiquantes ont été soumises à la torture extrême.

La première à se lever, une pratiquante âgée du nom de Luo Zhiyu, qui avait été en grève de la faim pendant un mois, a été le plus sauvagement battue. Plusieurs policiers l'ont traînée hors du lieu de la réunion et l'ont battue tout le long jusqu’au deuxième secteur. Ils l'ont frappée par terre plusieurs fois, l'ont saisie et lui ont donné des coups de pied par terre. Les policiers n’ont pas cessé de la battre jusqu’à ce qu’ils soient fatigués. Ils ont menotté la pauvre Luo Zhiyu, qui vomissait du sang et ne pouvait à peine se tenir, adossée à un grand arbre pendant toute une journée. Les menottes lui ont coupé profondément la chair.

Huang Huiji du deuxième secteur m'a saisie par les cheveux, m'a traînée à un égout sale et nauséabond, et m'a jeté en bas d’un sillon dur et pointu, ce qui m’a blessé le bas du dos. Il m’a menottée, les mains derrière le dos à un gros arbre pendant plusieurs heures. Et avec l’aide de d’autres ils m’ont traînée du champ de balle, jusqu’au deuxième secteur (quelques 100 mètres) En raison des coups de pied violents, j’ai été sévèrement blessée au bas du dos et aux reins et je vomissais du sang, il y avait également du sang dans mes selles pendant plus d’un mois. Durant cette période de temps, les pratiquantes de Falun Dafa du sixième secteur ont toutes reçu des tortures inhumaines. Les policiers ont également refusé toute visite de parents et amis aux pratiquantes de Falun Dafa qui ne pouvaient non plus recevoir des appels téléphoniques, ni correspondre avec quiconque par courrier.

Les policiers ont également augmenté les heures de travail et la charge de travail des pratiquantes. Par exemple, dans le quatrième secteur, j'ai été forcée de coller des pierres de cristal de Rhin qui étaient de la grosseur d’une tête d'aiguille. Je travaillais activement de 7h :00, le matin à 24h :00 ou 2h :00 heures du matin (excepté les quelques minutes pour la pause-repas). Si je collais 1.000 pierres en cristal de Rhin par jour, le lendemain, on exigeait que j’en colle 1.100. Les pierres de Rhin que je recevais d’eux étaient stockés et scellés dans des sachets en plastique. Ils ne nous laissaient pas compter la quantité de pierre de Rhin, et on ne nous disais que combien on nous en avait donné. Si les morceaux finis ne se conformaient pas avec le nombre qu'ils avaient indiqué, ils nous obligeaient à les payer pour compenser la différence. Une pierre de cristal de Rhin leur coûtait l'équivalent de cinq cents [ les pierre de cristal de Rhin faits de plomb sont chers mais préférés parce qu'ils reflètent la lumière et scintillent très bien ] pourtant ils nous exigeaient de payer cinquante cents pour chaque supposée pierre manquante. Une fois, après avoir compté les pierres dans un sachet en plastique, j'ai découvert que j'étais en manque de 300 pierres. Le deuxième secteur forçait les pratiquants de Falun Dafa à acheter des outils très dispendieux. On nous chargeait plus de 5 yuans pour une aiguille à tricoter de pauvre valeur. On donnait aux pratiquants de la laine très très mince, et on nous demandait de dépenser notre argent pour acheter la laine de la bonne grosseur.

Le camp de travaux forcés a diffusé des mensonges au sujet du Maître par l’entremise d’un haut-parleur et a affiché des journaux sur les tableaux d'affichage diffamant le Falun Dafa. Nous avons commencé une grève de la faim et de travail en protestation, pour faire enlever cette documentation diffamatoire. Les policiers alors ont brutalement puni les pratiquantes de Falun Dafa et ont rallongé leur peine. Les gardien de la discipline Hu et Li ne nous laissaient pas manger. Après que nous ayons tenu une grève de faim pendant neuf jours, les gardiens sont venus nous menacer et ont fait une fouille pour trouver nos manuscrits, des livres de Dafa, écrits à la main.

A la suite de leur retour de Pékin pour entendre un rapport présenté par le camp de travaux forcés de Massanjia, le directeur Hu et les autres ont rassemblé les pratiquantes de Falun Dafa dans le 7e secteur. Le 20 juin 2000, les pratiquantes de Falun Dafa du 4e secteur furent toutes rassemblées sur le champ des exercices de l’escadron. Nous avons pratiqué les exercices de Falun Dafa et récité des mots du Maître ensemble. Une garde disciplinaire a appelé le chef de section, Li Ziqiang. Li a alors fait venir plusieurs gardes de patrouille avec lui et ils sont venus avec leurs matraques électriques. Sept à huit hommes ont attaqué les femmes pratiquantes de Falun Dafa non armées, qui avaient fait des grèves de faim plus ou moins tout le temps depuis un mois. . Zhou Ming de la ville de Deyang a été menottée, le dos à l’arbre et battue jusqu’à ce qu’elle perde connaissance sur le coup. Ils l’ont descendue au sol et après un certain temps elle a repris connaissance. Li Ziqiang a menotté Hung Qian, une jeune femme dans la vingtaine de la ville de Chengdu à un arbre, les mains derrière le dos, la bouche bourrée de chaussettes pendant qu’on lui faisait subir des chocs électriques avec des matraques électriques. Les policiers ont alors confisqué notre copie écrite à la main de Zhuan Falun. Les gardes de discipline et les détenus nous ont fouillé le corps et nous ont enlevé nos mandats de postes (dont on se servait principalement au camp de travaux forcés) et après avoir réduit notre argent de sommes compensatoires pour le coût des pierres en cristal de Rhin, ils nous ont remis la balance de l’argent. Les pratiquantes de Falun Dafa qui avaient été battues et avaient des contusions partout sur le corps devaient toujours porter de grands et petits sacs de matériel pour le travail.

Le camp de travaux forcés a lancé une nouvelle campagne de persécution. À chaque jour ils forçaient les pratiquantes de Falun Dafa de regarder des reportages à la T V, des programmes sur vidéo-cassettes et lire des journaux contenant de fausses histoires et d’étudier de la littérature de transformation afin de réussir un lavage de cerveau. Les pratiquantes étaient punies si elles refusaient d’étudier ou d’écouter. Sous le soleil brûlant de juin, les pratiquantes furent forcées de faire des exercices militaires y compris être debout à l’attention, s’asseoir et marcher comme des soldats. Les pratiquantes ne pouvaient boire, ni se servir de toilettes, ni prendre de douche ni laver leurs vêtements, ni dormir. Les policiers nous ont également forcées à porter des enseignes portant des slogans diffamatoires attaquant le Falun Dafa, et si nous refusions, ils nous battaient violemment ou ils nous attachaient. La pratiquante de Falun Dafa, Chen Wenqun a été menottée derrière le dos et par la suite ses mains furent enchaînées dans une position extrêmement pénible à une clôture très haute dans une petite pièce où les pieds ne lui touchaient pas par terre pendant plusieurs jours.

Les patrouilleurs et les policiers ont torturés les pratiquantes en utilisant des matraques, des matraques électriques, des bâtons pointus, des bâtons en bambou, des clubs métalliques et ils les ont battues et leur ont donné des coups de pieds. Le responsable de l’escadron, Zhang Xiaofang, a poussé les détenues toxicomanes à frapper la pratiquante Li Fengqi (de Leshen) avec des matraques métalliques, ce qui a détaché la peau et la chair de ses mains. Le responsable la plus âgée de l’escadron, Li (qui a une cinquantaine d’années) a utilisé le bout d’un stylo à plume pour appuyer sur des points d’acuponcture sensibles. Il a également dit : « Avec le Parti qui me soutien, je pourrais vous frapper à mort, vous incinérer ou vous enterrer et je ne serais même pas en train d’enfreindre la loi !»

Après avoir été nourrie de force, les pratiquantes Luo Zhiyu et Chen Wenqun ont été envoyées dans un hôpital psychiatrique pour y être persécutées davantage, mais on ne les a pas acceptées. Elles ont fait alors l’objet d’une persécution encore plus cruelle. Les pratiquantes de Falun Dafa qui étaient détenues de manière illégale dans l’escadron n°7 se sont regroupées pour résister à la perversité. Chaque jour, les pratiquantes se retrouvaient et faisaient les exercices ensemble. Une douzaine de personnes appartenant aux unités suivantes ont utilisé des matraques et des matraques électriques pour frapper les pratiquantes : le responsable Li Ziqiang ; Yang, de l’équipe de patrouilleurs ; le responsable de l’escadron Zhang Xiaofang ; Li Jun et Li Kunrong ainsi que d’autres membres du personnel ; Qin (qui a travaillé plus tard comme adjoint de chef d’équipe dans l’escadron n°7) ; le comité disciplinaire civil (qui a été créé parmi les détenues toxicomanes).

Les policiers ont utilisé trois matraques électriques pour frapper Zhang Yuchun, une pratiquante originaire de Chengdu. Epuisés d’avoir frappé les pratiquantes, les policiers ont ensuite traîné les pratiquantes dans une petite pièce et les ont menottées, les mains dans le dos, à une barre métallique. Notre compagne de pratique, Zhang Siqing de Chengdu, dans la province de Sichuan, a été menottée de la sorte et ce n’est que lorsqu’elle s’est évanouie qu’ils ont fini par la détacher. Ils l’ont ensuite persécutée davantage en la forçant à se tenir accroupie sur les orteils, avec un pied devant l’autre, et ce, pendant plus d’une heure. Je revois encore nettement l’expression de douleur qu’elle avait sur le visage.

Quand nous récitions les paroles de Maître, Li, du comité disciplinaire civil, enlevait ses chaussures et les utilisait pour nous frapper au visage, ensuite, elle nous donnait des coups de poings. Elle nous obligeait - aussi bien les pratiquantes âgées que les jeunes pratiquantes – à faire un exercice où on devait alterner la position accroupie avec la position debout et certaines d’entre nous devaient répéter cet exercice plus de mille fois. On a utilisé différents moyens pour torturer la pratiquante Luo Siaoyu (de Chengdu), et ses pieds ont tellement enflés qu’elle ne pouvait plus marcher. Elle a été blessée sur tout le corps, mais dès qu’elle s’est un peu rétablie, on l’a à nouveau obligée à se tenir debout sans bouger et à faire l’exercice « accroupi – debout » sous le soleil. Si elle n’y parvenait pas, deux détenues toxicomanes lui levaient alors les bras et la forçait à continuer à faire l’exercice « accroupi – debout ». On l’a également obligée à rester debout immobile sous le soleil, jusqu’à ce que ses vêtements soient trempés de sueur.

En juillet 2002, le camp de travaux forcés a fait appel à l’infâme groupe « d’assistant éducateur » du camp de travaux forcés de Masanjia. Les pratiquantes âgées et inébranlables ont été isolées au 3e. Les jeunes pratiquantes et celles dont l’esprit était indécis ont été gardées au second. Ils ont alors obligé les pratiquantes inébranlables à rester accroupies comme les soldats – sans détendre leurs jambes – pendant de longues périodes. En plus de cela, on les a obligé à mettre les mains derrière la tête et à alterner la position accroupi avec la position debout des centaines de fois, voir même, plus de mille fois. Elles en arrivaient à être physiquement exténuées et elles ne pouvaient plus le supporter. On a aussi obligé les pratiquantes à enlever leurs chaussures et leurs chaussettes et à courir sur le sol en ciment pavé de petits cailloux. Les pratiquantes n’avaient pas le droit de s’arrêter de courir ou de se reposer. Si elles s’arrêtaient, les membres de l’équipe disciplinaire civile les traînaient et les forçaient à courir, jusqu’à ce que les pratiquantes soient épuisées. Les pratiquantes montaient alors pour se reposer et, moins de deux minutes plus tard, les gardiennes sifflaient le signal pour que les pratiquantes se mettent en rang sur le terrain d’exercices et qu’elles soient présentes à l’appel. Sinon, les gardiennes se mettaient à insulter Maître, à attaquer Falun Dafa ou à punir les pratiquantes.

C’est ainsi que des pratiquantes de Falun Dafa ont été torturées au point de ne plus pouvoir monter dans leurs lits, de ne plus pouvoir s’accroupir pour déféquer et de pouvoir à peine marcher. Une fois, alors que nous étions censées nous assembler sur le terrain d’exercices, une pratiquante âgée du nom de Luo Zhiyu, est tombée dans les escaliers et s’est blessé le pied. (Ses jambes avaient été blessées à cause de la torture et elle avait du mal à marcher). Les gardiennes nous ont alors forcé à rester au garde à vous sous le soleil, comme des soldats, et elles nous ont interdit d’aller aux toilettes. Certaines pratiquantes se sont évanouies. Les gardiennes ont assuré que les pratiquantes avaient eu un coup de chaud et tous les jours, elles nous ont forcé à attendre en rang pour boire un grand bol de médicament soulageant les coups de chaleur.

A l’heure actuelle, le camp de travaux forcés utilise des moyens encore plus méprisables pour persécuter les pratiquantes. Comme les pratiques de torture ont été révélées au monde extérieur et que les gens ont appris que les pratiquantes n’avaient pas l’autorisation d’utiliser les toilettes, on réveille maintenant les pratiquantes chaque nuit toutes les dix ou vingt minutes, pour qu’elles aillent aux toilettes. Les gens ont également appris qu’on empêchait les pratiquantes de boire de l’eau, ce qui fait que pendant l’hiver, on a obligé les pratiquantes à boire un grand verre d’eau et on les a empêchées d’aller ensuite aux toilettes. Si jamais une pratiquante urinait dans son slip, les gardiennes essayaient d’obliger la pratiquante à lécher son urine, ou bien, elles poussaient de force la tête de la pratiquante contre le sol et l’obligeait à lécher l’urine, ou encore, elles obligeaient la pratiquante à se déshabiller et à essuyer le sol avec ses vêtements. Les gardiennes empêchaient les pratiquantes de laver leurs vêtements sales ; au lieu de cela, elles jetaient les vêtements directement à la poubelle, ce qui fait que les pratiquantes étaient transies. Si jamais une pratiquante essayait de nettoyer le sol avec une serpillière, elle recevait une amende – vingt yuan par incident – et elle était humiliée et battue.

De nombreuses pratiquantes inébranlables restaient enfermées seules pendant de longues périodes. Elles n’avaient l’autorisation de rentrer en contact avec personne. On leur imposait même une persécution plus cruelle. L’année dernière, une pratiquante a été torturée à mort dans une salle de bain du 7e escadron du camp de travaux forcés de Namusi ; personne ne sait exactement comment elle s’appelait ni comment elle est morte. On a rapporté qu’elle allait bien quand elle est arrivée ce matin là, et qu’elle criait « Falun Dafa est bon ». Les policiers ont interdit aux pratiquantes de rentrer en contact avec elle et ils l’ont emmenée directement dans la salle de bain pour la torturer avec brutalité. Cet après-midi là, ils ont tout d’un coup enfermé toutes les pratiquantes dans une pièce et ils leur ont interdit de regarder à l’extérieur. Une pratiquante qui était près de la salle de bain a entendu le médecin de la prison déclarer qu’il était trop tard pour la sauver. Par une fente dans la porte, elles ont vu les policiers en train de traîner la pratiquante à l’extérieur du 7e escadron. Plus tard, les policiers ont prévenus les pratiquantes : « Ne dites rien, n’y pensez pas et n’en parlez pas. Ils n’ont fait que l’envoyer pour recevoir un traitement médical. Ensuite, ils l’ont envoyée dans un autre lieu »

Les policiers menottaient aussi les pratiquantes et les suspendaient à une barrière haute, ou bien, ils les obligeait à rester debout immobiles pendant de longues périodes. Ce qui était le plus méprisable, c’est qu’ils déshabillaient les pratiquantes inébranlables et les forçaient à pratiquer des cunnilingus entre elles. Si les pratiquantes refusaient de commettre de tels actes, les policiers leur poussaient la tête de force et tentaient de les forcer à pratiquer ces actes.

Les actes extrêmement pervers perpétrés au camp de travaux forcés pour femme à Namusi sont au-delà du descriptible. Ils ont torturé de façon brutale des personnes bonnes et innocentes. Ils ont eu recours à toutes sortes de moyens méprisables pour participer à la persécution des pratiquantes de Falun Dafa. Les coupables ne pourront jamais rembourser les crimes épouvantables qu’ils ont commis.

            Yuan : monnaie chinoise ; 500 yuans représentent le salaire mensuel moyen d’un ouvrier urbain en Chine

            Le livre, Zhuan Falun, comprend les enseignements principaux de Falun Dafa