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Un policier de la prison de Chishan écrit au site Internet Minghui, exposant la manière dont les gardiens torturent les pratiquants de Falun Gong à l’abri des regards

1 août 2004

(Minghui.org)

Il y a quelques jours, un policier de la prison de Chishan dans la province de Hunan a écrit au site Internet Minghui [Vraiesagesse est la version française de Minghui.net] pour exposer la manière dont le personnel de la prison torture cruellement, à l’abri des regards, les pratiquants de Falun Gong. Dans cette lettre il a dit franchement « J’ai été en contact avec ces pratiquants pendant quelques années. Dans le passé j’avais aussi des incompréhensions à leur égard et j’ai même pris part à la persécution. Toutefois, avec le temps, je vois un espoir et un avenir lumineux en eux... En tant que policier au service de la population, si je me taisais et si je n’osais pas dire quelques mots pour défendre la justice, j’aurais vraiment mauvaise conscience.


La suite est une déclaration directe de ce policier, de ce qu’il a vu dans la prison :


Compte rendu sur la torture que le pratiquant de Falun Gong Zeng Haiqi a souffert pendant ses trois mois de détention dans la « division sous haute surveillance. »


(Je révèlerai tous les détails de la persécution lorsque l’opportunité se présentera)


Zeng Haiqi a été envoyé dans la « division sous haute surveillance » le 1er mars 2004. Durant les premiers jours, à plusieurs occasions, les gardiens ont maintenu son corps dans la position d’une croix. Dans cette position, ses geôliers ont délibérément tiré avec force sur ses jambes, les écartant au maximum. Après avoir subi plusieurs fois cette torture, ses jambes ont été disloquées. Il a été incapable de marcher pendant 10 jours ; mais malgré son handicap, il a encore été la cible des matraques électriques et les geôliers ont continué à le menotter et à le suspendre.


Ils ont menotté les mains de Zeng Haiqi et l’ont suspendu, les orteils effleurant à peine le sol. Il a été suspendu ainsi pendant 18 heures chaque jour. Ses jambes étaient déjà endommagées, mais ils l’on pourtant suspendu ainsi pendant de longues périodes. Il a souffert le martyr. Quelque fois, les geôliers menottaient ses mains derrière le dos et ils le suspendaient par les mains à une fenêtre. Puis ils soulevaient ses jambes et les bloquaient sur une chaise haute de telle sorte que le poids de tout son corps pèse sur ses mains menottées. C’était atrocement douloureux. Les geôliers l’on torturé jour et nuit, c’était trop horrible et cruel.


Zeng Haiqi n’a pas renoncé à sa croyance, il n’a pas obéi aux ordres de s’accroupir, de répondre à l’appel, de faire des exercices physiques ou de porter l’uniforme des prisonniers. Les geôliers ont alors choisi une approche plus brutale pour le persécuter d’avantage. Ils ont développé une variété de nouvelles tortures. Par exemple, en plus de « Porter une épée dans le dos » (1) les policiers attachaient une corde aux menottes et le suspendaient en l’air à un anneau métallique sur un arbre. A chaque fois, il était suspendu pendant des heures, et une fois il a été suspendu de cette manière une journée entière.


Un des gardes, Deng Yingfeng a ordonné à des prisonniers (qui travaillent aussi pour la prison) d’utiliser toutes sortes de méthode cruelles pour torturer Zeng. En même temps Deng leur a ordonné « de ne pas le rendre handicapé » mais de le torturer lentement en utilisant des instruments de torture qui ne laisseraient pas trop de preuves visuelles. Ils avaient peur que leurs crimes soient exposés plus tard.


Durant son premier mois d’emprisonnement, Zeng recevait un demi bol de riz à chaque repas. Plus tard, on lui a seulement donné une minuscule couche de riz (environ 15 grammes) et une minuscule portion de légumes à chaque repas.


Dans les deux mois qui ont suivit, ses vêtements ont tous été confisqués et il a été forcé de choisir entre porter l’uniforme des prisonniers et travailler ou être menotté et suspendu nu.


A la mi-mai, Zi Wei, le directeur adjoint de la prison a critiqué Zeng Xianbao et Deng Yingfeng lors d’une réunion, disant que leurs approches n’étaient pas suffisamment efficaces pour faire craquer Zeng Haiqi. Après la réunion, Deng a donné libre court à un flot de maltraitance sur Zeng Haiqi.


Pendant son dernier mois d’emprisonnement dans cette division, Zeng Haiqi a été forcé de porter l’uniforme des prisonniers chaque jour. La police ou les geôliers soit lui mettaient les menottes et le suspendait soit lui ordonnaient de travailler.


A la mi-mai, Wei a ordonné que tous les détenus dans la « division sous haute surveillance », sauf Zeng Haiqi, soient relâchés après avoir purgé leurs trois mois de condamnation. Wei s’est alors arrangé pour avoir huit prisonniers qui a tour de rôle ont complètement privé Zeng Haiqi de sommeil et ils l’ont torturé à l’aide d’instruments de torture dans le but de le faire renoncer à sa croyance. Plus tard ils ont été forcés d’arrêter ces actes pervers, parce que des pratiquants de Falun Gong à l’étranger ont tout fait pour révéler la situation de Zeng Haiqi.


A la même époque, Zi Wei a organisé une réunion spéciale avec les responsables. Il a donné comme ordre d’accroître les abus perpétrés contre les pratiquants de Falun Gong et de renforcer la gestion du travail. En réalité il sous-entendait de demander aux policiers de persécuter les pratiquants de Falun Gong en les forçant à travailler comme des forçats.


Meng Kai, pratiquant de Falun Gong, originellement détenu dans la section de santé, a été envoyé dans le troisième bloc de la prison et a été forcé d’effectuer un travail de forçat pendant plus de 15 heures par jour.


Dans le sixième bloc trois pratiquants de Falun Gong ont résisté à ces persécutions d’heures supplémentaires excessives. Ils ont été menottés et suspendus. Lorsque les fonctionnaires du bureau régional de « la rééducation par le camp de travail » sont venus inspecter la prison, les pratiquants de Falun Gong ont décidé ensemble de faire appel pour leurs droits légaux de travail. Les deux pratiquants diligents ont été enfermés dans des petites cellules (2).


La persécution par le travail forcé a encore lieu à l’heure actuelle. Pour beaucoup de pratiquants c’est très difficile à supporter. Ils ne dorment que très peu chaque jour. En réalité c’est très difficile pour eux sur le long terme, spécialement pour ceux qui ont grandi dans un environnement intellectuel et qui n’ont pas une constitution robuste. Ils ont déjà soufferts de persécutions cruelles dans des prisons locales. Il est ainsi extrêmement difficile pour eux d’endurer le travail forcé en plus.


J’ai été en contact avec ces pratiquants pendant quelques années. Dans le passé, j’avais aussi des incompréhensions à leur égard et j’ai même pris part à la persécution. Toutefois, avec le temps, j’ai vu un espoir et un avenir lumineux en eux. Ils sont nobles, purs et bons. Ils cultivent réellement « Authenticité – Bienveillance - Tolérance » en faisant face à ces terribles épreuves et ces injustices. Ils endurent sans être rancuniers. Je les admire énormément. En tant que policier au service de la population, si je me taisais et si je n’osais pas dire quelques mots pour défendre la justice, j’aurais vraiment mauvaise conscience. En même temps j’espère que mes collègues seront capables de distinguer le vrai du faux et traiterons bien les pratiquants de Falun Gong.


Noms des responsables de la prison mentionnés dans l’article :

Zi Wei: directeur adjoint de la prison

Zeng Xianbao: chef de la « division sous haute surveillance »

Deng Yingfeng: instructeur politique « division sous haute surveillance »

Adresse de la prison de Chishan dans la province de Hunan :

P.O. Box 101

Yuanjiang City, Hunan Province

P.R. China 413104


Les sections principales qui ont participé à la persécution :
la section politique et la section d’éducation


Le personnel principalement responsable dans la prison de Chishan

directeur adjoint (responsable de la persécution) : Zi Wei 731-2288318 (maison), 731-2286481 (bureau), 13874324220 (portable), 13507374439(portable)

Notices:

  1. « Porter une épée dans le dos » - Les mains du pratiquant sont menottées dans le dos avec une main qui passe par-dessus l’épaule et l’autre dans le bas du dos.

  2. Petite cellule – Le détenu est enfermé dans une toute petite cellule individuelle. Les gardes menottent le pratiquant dans le dos de telle sorte qu’il ne puisse ni bouger ni se coucher. Les petites cellules sont très sombres et il n’y a pas de lumière qui passe à travers. Les détenus doivent faire leurs besoins dans la cellule. Seulement la moitié d’un repas normal est servit pendant la journée. Pendant la nuit, les rats courent de partout. La puanteur dans les petites cellules est telle qu’il est difficile de respirer.