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Un compte des brutalités au camp de travail de Baoding : L'exploitation économique, le dur labeur et la torture mènent à l’infirmité et à la mort

11 août 2004

(Minghui.org)

Le camp de travail de Baoding, dans la province de Hebei force les détenus à effectuer du travail difficile. Pour l'équipe des femmes, le travail commence à 6h30, le matin et finit à 2h00 du matin le lendemain. A cause des longues heures de travail difficile, les mains de beaucoup de pratiquants ont été blessées et sont infirmes. En ce moment, le camp de travail force l'équipe des hommes à agrafer ensemble les pages d’un livre. Même ceux qui sont malades, font cela. Ils sont forcés de travailler toute la journée et il ne leur est pas permis de prendre un repos à midi. Ils ne peuvent pas se reposer avant 22h00. Le livre qui est actuellement produit s’intitule : « Le meilleur des trois sur leur chemin ». Tous les livres faits dans les camps de travail sont des copies piratées. Le camp a arrêté ce travail pendant 7 jours après que l'émission des nouvelles de CCTV ait dit que le piratage des copies des livres était très effréné dans la province de Hebei. Ils ont recommencé après que les nouvelles soient passées.

Le camp de travail fait d'énormes bénéfices illégalement et traite très mal les détenus. Il exploite aussi bien les prisonniers par d'autres manières. Les repas servis au camp de travail de Baoding deviennent de plus en plus mauvais chaque jour. Actuellement, la seule nourriture disponible pour toute la journée est l’aubergine cuite dans l'eau. Même lorsque les membres de famille viennent visiter, on ne leur permet pas d'apporter de nourriture à leurs bien aimés. Il y a un dépanneur dans le camp de travail où les prisonniers peuvent acheter la nourriture pour compléter leurs repas. Le dépanneur affiche un avis à l’effet que leurs prix sont identiques aux magasins à l'extérieur du camp de travail. En fait, les prix sont beaucoup plus élevés que les magasins d'extérieur. Par exemple, pour les nouilles instantanées, les magasins réguliers les vendent pour 0.6 yuan chinois, alors que le magasin au camp de travail les vend pour 1 yuan. Pour des oeufs, un magasin normal les vendrait un yuan par jin (450 grammes ), alors qu'au camp de travail, ils les vendent 5 yuans par jin. C’est tout à fait l’exploitation économique.

Un pratiquant appelé Di Wanqing, du comté de Li, province de Hebei, a été sévèrement torturé au camp de travail. Les gardiens ont employé toutes sortes de moyens pour le torturer, y compris le battre avec des cordes, l’électrocuter avec des matraques électriques à haute tension, l'attacher au « lit de mort » (1) et le forcer de se tenir en faisant face au mur avec un gardien derrière lui, lui donnant des coups de pied. Il a supporté ce traitement pendant 3 jours et 3 nuits sans arrêt. Une autre torture infligée sur M. Di était une torture connue sous le nom de « regarder la TV » (attaché et forcé de se plier au-dessus d’un seau d'urine pendant plusieurs jours).

Puisque Di Wanqing a refusé de renoncer à Falun Dafa, le gardien Li Dayong l'a conduit à une salle et lui a dit cruellement : « Je vous battrai jusqu'à ce que j’aurai réussi à vous forcer de renoncer. » Après cela, il a battu M. Di jusqu'à ce qu'il perde connaissance.

Di Wangqing a fait une grève de faim pour protester contre la torture et la persécution inhumaines au camp de travail de Baoding. Il a été gavé plusieurs fois. En raison de la persécution à long terme, M. Di était sur le point de mourir, son corps entier était enflé et des fluides s'accumulaient dans son estomac. Les gardiens l'ont envoyé à l'hôpital où il a été diagnostiqué avec une inflammation des poumons caractérisée par une respiration difficile et douloureuse et une accumulation des fluides. Les gardiens ont eu peur de supporter la responsabilité de sa mort et ainsi, ils l’ont renvoyé à la maison. Il est mort peu après, le 1er mai 2003.

Un gardien, appelé Li Dayong, a menotté le pratiquant Tian Jianxing dans une position d’aigle écarté à un rail de fer pendant 7 jours et 7 nuits. En conséquence, les jambes et les pieds de Jianxing Tian étaient tellement enflés qu’il ne pouvaient pas mettre ses chaussures et il pouvait à peine marcher tout seul.

Un pratiquant, appelé Li Jiangguo, 56 ans, a été privé de sommeil pendant 13 jours et il a été attaché au « lit de mort » (1) pendant un mois et demi.

Le pratiquant Ma Yuling a été plusieurs fois torturé par les gardiens. Quatre à cinq gardiens l'ont attaché avec une corde et l'ont sévèrement battu. Quand ils ne pouvaient plus serrer la corde, ils ont forcé une bouteille à bière sous la corde de sorte que la corde en nylon a coupé profondément dans la chair de M. Ma. Pendant 3 jours consécutifs, ils l'ont à plusieurs reprises attaché, jusqu'à ce qu'il perde connaissance en raison de la douleur. La peau où les cordes ont coupé sa chair est devenue sans vie dans beaucoup d'endroits et il a perdu l'utilisation de ses bras. Pendant un mois, M. Ma ne pouvait pas prendre soin de lui. Même, les gardiens utilisaient toujours 2 matraques électriques à haute tension pour le torturer, brûlant gravement son cou, son dos, son visage, ses parties génitales et sa bouche. Les gardiens incitaient aussi les criminels prisonniers à battre Ma Yuling, quand ils aimaient. Afin de gagner la faveur des gardiens, quelques prisonniers criminels ont employé tous les moyens pour le torturer. Pourtant, M. Ma leur clarifiait toujours la vérité avec compassion, malgré la grande douleur qu’il endurait et il a ainsi dissous leurs mauvaises pensées. Finalement, ces prisonniers ont perdu leur coeur à le battre et ils ont fait des excuses à Ma Yuling en privé.

 (1) La torture du "lit de mort" : Un pratiquant est attaché à un lit avec ses mains menottées au-dessus de sa tête aux rails du lit et ses jambes sont attachées avec des cordes en nylon minces. La corde est alors étroitement enroulée autour du corps du pratiquant, autour du lit et autour de ses jambes à sa poitrine. La corde est si étroitement attachée que le pratiquant a la difficulté à respirer et en fin de compte, il perd connaissance.