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Pratiquants avancés, aidez davantage les nouveaux !

19 août 2004

(Minghui.org)

Ecrit par une pratiquante en Chine

Dans le processus de clarification de la vérité, j’ai rencontré beaucoup de gens qui avaient des affinités prédestinées avec Dafa et voulaient apprendre la pratique après avoir appris la vérité. J’étais très enthousiasmé au moment où ils voulaient commencer, et je faisais tout pour leur trouver des livres du Falun Dafa. Après quelque temps, je les oubliais peu à peu. J’y pensais à l’occasion, en me demandant si je devais davantage m’en occuper. Mais une pensée égoïste venait : « Non, je suis trop occupé à faire les trois choses que doivent faire tous les pratiquants de Dafa. Si j’ai un peu de temps, je dois l’utiliser pour étudier la Loi. Ceux qui ont déjà lu le livre, les corps de Loi du Maître vont les aider, et c’est leur affaire d’étudier la Loi et d’aider à la rectification de la Loi. En plus, il y a encore d’autres gens qui attendent d‘être sauvés.» Je savais que cette pensée était trompeuse, et pourtant je n’étais pas strict avec moi-même et je ne réalisais pas l’importance de cette question… jusqu’à ce que deux nouveaux pratiquants viennent me demander de l’aide.

Le pratiquant A m’a appelé peu après que je lui ai donné une copie de Zhuan Falun. Il m’a dit qu’il avait eu avec sa femme une grosse dispute, et qu’ils étaient au bord du divorce. Son mariage, depuis plus de dix ans, n’avait jamais été heureux. Quand il y pensait, ça lui donnait même des idées de suicide. Je lui ai demandé s’il avait fini de lire le livre. Il a répondu que chaque fois qu’il l’ouvrait, ça lui donnait tellement sommeil qu’il pouvait s’endormir sur sa chaise. Je lui ai dit de renoncer à toute pensée de suicide. Après avoir raccroché, j’ai immédiatement demandé un congé à mon directeur et je suis allé lui rendre visite.

Quand il m’a vu, il m’a raconté ses souffrances. En écoutant calmement, je me suis dit : « Je dois lui faire connaître les principes de Dafa. » Alors, tout en l’écoutant, j’ai envoyé des pensées droites pour éliminer les éléments et les êtres mauvais qui le perturbaient. Après un moment, il a fini son histoire et s’est calmé. J’ai commencé à lui présenter les principes de Dafa, je lui ai donné ma compréhension de ce que le Maître dit dans Zhuan Falun et d’autres livres de Dafa : les affinités prédestinées entre les gens provenant des vies précédentes sont sans doute les causes des souffrances et des joies de cette vie-ci ; ses problèmes de couple ont donc une raison ; de même, grâce à ces affinités, ses activités marchent très bien, il gagne beaucoup d’argent sans faire beaucoup d’efforts. Il approuvait sans cesse d’un signe de tête. Ensuite je lui ai récité le poème du Maître « Etre un humain » (de Hong Yin). Il a été très ému et a demandé un stylo à quelqu’un pour que je le lui copie. Je l’ai fait. Alors il l’a lu très attentivement et a dit : « Tu vois comme Dafa est bon ? Les gens du parti ne seraient jamais capables d’écrire quelque chose comme ça. » J’ai vu que les nœuds dans son esprit s’étaient défaits. Avant de nous séparer, je lui ai dit de terminer sans faute la lecture de Zhuan Falun, le plus vite possible. Il était d’accord. Plus tard, je me suis dit : « Si ce pratiquant n’était pas venu me trouver pour se faire aider, quel dommage ! Il n’aurait pas pu surmonter cette interférence. »

Un autre incident m’a profondément marquée. Un jour, j’attendais dans la rue que mon vélo soit réparé. Une autre femme dans la quarantaine attendait aussi pour son vélo. Elle avait l’air très malade : son visage était pâle et cireux, avec de vilaines boursouflures. Je lui demandé comment allait sa santé. Elle s’est mise à raconter une longue histoire. Elle avait subi un accident de voiture il y a plus de dix ans : jambes brisées, sang accumulé dans la cavité pelvienne, avec une sérieuse anémie comme conséquence. Plus tard, elle avait souffert aussi de néphrite aiguë (inflammation des reins). Elle avait dépensé 40'000 à 50'000 yuans (1) en frais médicaux et hospitaliers ; malgré cela, son état avait empiré et de nouvelles maladies avaient apparu. Au travail, son directeur pensait qu’elle faisait semblant d’être malade, et chaque fois qu’elle allait toucher le remboursement de ses frais médicaux, il l’accablait de sarcasmes.

Quand elle a eu fini son histoire, elle m’a demandé si sa vie pouvait encore être sauvée. J’ai analysé sa situation, en lui disant que la médecine moderne n’était pas en mesure de guérir ses maux ; sinon, elle aurait dû être guérie depuis longtemps après tant d’années de traitements. En voyant la déception sur son visage, je lui ai dit que ses maladies pouvaient être guéries à travers la cultivation du Falun Dafa. Elle s’est un peu animée et m’a dit qu’elle avait lu Zhuan Falun il y a 15 mois, mais que son état ne s’était guère amélioré. En mars dernier, une pratiquante avancée était venue la voir pour pratiquer avec elle. Pendant les exercices, cette pratiquante avait vu une personne derrière elle, avec son troisième œil. Elle lui a dit que si elle continuait à croire à d’autres choses, elle ferait mieux d’arrêter de pratiquer le Falun Gong. C’est ainsi qu’elle a cessé la pratique. Je lui ai demandé à quoi d’autre elle croyait. Ces dix dernières années, elle avait eu une croyance religieuse. Après avoir commencé la pratique du Falun Gong, elle n’avait pas pour autant oublié cette religion. Elle pensait même : « Peu importe quelle croyance, si l’une me permet de guérir, eh bien j’y croirai. » En entendant ça, je lui ai expliqué l’importance de s’en tenir fermement à un seul système de cultivation, et aussi le principe d’obtenir sans chercher. A mesure que je prononçais ces paroles, je voyais son visage changer de couleur. Je l’ai encouragée à ne pas laisser tomber la cultivation du Falun Dafa : « Tu as déjà obtenu ce précieux Dafa, comment peux-tu le laisser de côté comme ça ? » Elle a acquiescé sans hésiter. Alors je lui ai demandé son adresse, son téléphone, et j’ai fixé un rendez-vous avec elle. Elle était toute joyeuse comme une enfant.

On se rappelle l’environnement de cultivation d’avant 1999, quand il n’y avait pas de persécution, les pratiquants faisaient attention l’un à l’autre et s’entraidaient, les responsables suivaient de près les nouveaux pratiquants. Quand ils étaient bloqués, pris dans des épreuves ou en train d’éliminer du karma, les responsables aidaient les nouveaux à analyser leur situation en se basant sur leur compréhension des principes de Dafa. Ils étudiaient la Loi et pratiquaient ensemble, en aidant les nouveaux à mûrir dans leur compréhension. Dans la situation actuelle en Chine, les occasions d’étudier la Loi et de partager des expériences sont rares ; à cause des interférences des forces anciennes, les nouveaux pratiquants ont plus de problèmes. Je pense que nos pratiquants avancés ont la responsabilité d’aider les nouveaux pour qu’ils fassent moins de détours dans leur cultivation et qu’ils progressent plus rapidement. Le processus d’aide aux nouveaux pratiquants est aussi un processus de cultivation pour devenir désintéressé.

Voilà, c’est comme cela que je comprends les choses. Merci de me corriger si j’ai dit quelque chose d’incorrect.

(1) yuan – Monnaie chinoise. 500 yuans est le revenue mensuel moyen d’un travailleur urbain en Chine.

Traduit de l’anglais en Suisse le 13 août 2004 :