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Nagano, Japon : Une simulation des tortures reconstitue la persécution endurée par Yoko Kaneko (Photos)

22 août 2004

(Minghui.org)

Par des pratiquants du Japon

Nagano-ken est une région typique japonaise, où les montagnes sont magnifiques, l'eau est claire et les gens sont gentils et réalistes. Après avoir appris que l'épouse d'un japonais, Yoko Kaneko, avait été illégalement emprisonnée par le gouvernement chinois, beaucoup de bonnes personnes ont tendu une main secourable.

Gare des Tramways de Matsumoto Yoko Kaneko prend la parole

Le 7 août 2004, des fêtes et des célébrations traditionnelles de l'été avaient lieu dans différents endroits de Nagano-ken. Ce jour-là, Yoko Kaneko est allée à Matsumoto, une ville du centre de Nagano afin d'exprimer sa gratitude envers la population locale pour l'attention qu'ils ont portée à sa situation et pour leurs efforts à la sauver. Yoko a également décrit au public la persécution qu'elle a personnellement vécue durant son année et demi de détention illégale en Chine. Ce qui différenciait cet évènement des autres activités de Falun Dafa précédentes était une reconstitution vivante des méthodes de torture utilisées dans les camps de travail en Chine contre les pratiquants de Falun Gong. Les gens qui passaient par là s'arrêtaient pour regarder. Sans cesse, les gens demandaient, "Est-ce que ces types de tortures arrivent vraiment en Chine actuellement?" A la fin, Yoko a dit, "Je souhaite que les gens ici continuent à soutenir ces pratiquants de Falun Gong qui sont toujours emprisonnés et torturés par le groupe de Jiang en Chine, tout comme vous l'avez fait avec moi."


Reconstitutions du gavage forcé, des tiges de bambou insérées dans les ongles des pratiquants, et du confinement dans une cage de fer. Présenter les méthodes de torture utilisées sur les pratiquants en Chine

Cinq méthodes de torture ont été reconstituées: le gavage forcé, insérer des tiges de bambou dans les ongles des pratiquants, être confiné dans une petite cage en fer, le "Lit de la Police" et le "Lit de la Mort". Yoko a spécialement présenté deux méthodes de torture qu'elle a personnellement vécu: le "Lit de la Mort" et le "Lit de la Police" (veuillez regarder les photos). "Parce que je refusais d'abandonner ma pratique du Falun Gong, les gardiens de prison m'ont attaché étroitement sur un 'Lit de la Mort'," Yoko a relaté, "Le 'Lit de la Mort' était fait d'une planche de bois avec cinq cordes à chaque bout. Ils m'ont maintenu de force sur le lit. Puis cinq hommes forts ont tiré de toutes leurs forces les cinq cordes par-dessus mon corps jusqu'à ce qu'ils ne puissent pas aller plus loin et ont attaché les cordes au lit. Puis ils ont tiré mes deux bras en arrière et m'ont menotté aux pieds du lit. J'étais attachée si étroitement au lit qu'il m'était impossible de bouger. J'ai été attaché au lit pendant plus de 30 heures consécutives. Parce que je suis la femme d'un citoyen japonais, ils avaient peur de l'attention internationale si j'étais torturée à mort. Aussi, ils m'ont finalement libérée du lit. A ce moment-là, j'étais déjà à l'article de la mort."

"Lit de la Police" "Lit de la Mort"

" Pourquoi est-ce appelé le 'Lit de la Mort'?" Yoko a continué, "Plus tard, des gens m'ont dit que c'est parce que les cinq cordes sont étroitement serrées, si cela dure relativement longtemps, cela peut avoir pour conséquence l'éclatement des vaisseaux sanguins et une hémorragie interne peut se produire. Beaucoup de gens meurent après plus de 10 heures attachés sur le lit. Beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été ainsi torturés à mort sur le 'Lit de la Mort'."

En présentant la méthode de torture appelée le "Lit de la Police," Yoko a dit, "Le 'Lit de la Police' est un lit en fer. Ils ont écarté de force mes bras et mes jambes dans les quatre directions et ont ensuite menotté mes mains et ferré mes pieds aux quatre coins du lit. Mes mains et mes jambes étaient écartelées au point que je ne pouvais plus bouger du tout. Quand ils ont tiré mes bras et mes jambes, j'ai entendu un bruit dans mes articulations. C'était très douloureux. Ils ont inséré un tube très épais par mon nez jusqu'à mon estomac et ont utilisé une seringue afin de me gaver de force. Parce que le tube était trop épais, chaque fois, il était très difficile de l'insérer. De façon à contourner le problème, ils ont simplement laissé le tube dans mon estomac après le gavage forcé. De cette façon, puisque j'étais à plat sur le lit, la nourriture qu'ils injectaient était refoulée en arrière du tube et se répandait sur mes épaules, ma poitrine et sur le lit. J'étais si étroitement attachée que je ne pouvais pas bouger. Les gardiens ne m'aidaient pas à me nettoyer. Dans la chaleur étouffante de l'été, la nourriture avariée sentait terriblement mauvais et même les médecins et les infirmières ne voulaient pas m'approcher. Ils ont mis un cathéter dans mon urètre et quand j'avais mes règles, ils mettaient juste quelques tissus sous mon corps. De cette manière, j'ai été attaché au lit pendant plus de 20 jours consécutifs. Excepté pour me gaver de force, personne ne m'a approché pendant ces plus de 20 jours. Quand ils m'ont libéré du lit, mon corps entier était engourdi et j'étais incapable de bouger. La peau de mon dos était suppurante. Après plusieurs jours, ma condition s'est peu à peu améliorée."

A Nagano-ken, les gens vivent une vie paisible et confortable. Ils ne pouvaient pas imaginer qu'une si brutale persécution a lieu en fait tous les jours dans un grand pays voisin. Un japonais m'a téléphoné plus tard et m'a dit, "Les japonais ne connaissent pas beaucoup cette persécution du Falun Gong. S'il vous plaît, faites plus d'activités de ce genre." Beaucoup de gens étaient consternés et ne pouvaient pas croire que ceci était réellement en train de se passer en Chine. Ils ont demandé encore et encore si toutes ces tortures arrivaient vraiment, et après avoir obtenu une réponse affirmative, ils ont signé la pétition appelant à la fin de la persécution.

Les gens apprennent les faits

Un journaliste a demandé à Yoko, "En règle générale, les gens qui ont vécu ce type de torture ne veulent pas s'en souvenir. Que ressentez-vous lorsque vous racontez ça aux gens?"

Yoko a répondu, "Comme les autres, je ne veux plus me souvenir de cette expérience douloureuse. Il y avait d'autres pratiquants du Falun Gong qui étaient emprisonnés là-bas avec moi. Je suis l'épouse d'un citoyen japonais. Simplement parce que je ne voulais pas abandonner ma pratique de Falun Gong, ils m'ont torturé si sauvagement qu'au moins quatre fois de suite je me suis retrouvée à l'article de la mort. On peut imaginer comment ils maltraitent ces pratiquants de Falun Gong chinois qui n'ont pas de relations internationales. Je suis vraiment chanceuse. Grâce à l'appel des japonais en mon nom et grâce aux efforts de sauvetage du gouvernement japonais, j'ai pu retourner vivante au Japon. Cependant, à chaque fois que je pense à ces innombrables pratiquants du Falun Gong qui continuent à souffrir de la persécution, mon coeur saigne. Ma conscience me dit que je ne peux pas garder le silence. Je souhaite que mon expérience puisse réveiller les consciences des gens, afin d'aider à stopper cette persécution."

Interview avec une TV locale Une chinoise apprend la vérité sur le Falun Gong

Après avoir lu une brochure insérée dans un journal du matin, une chinoise a roulé une demi-heure pour venir et pour apprendre les faits du Falun Gong et de la persécution. Elle a dit qu'elle croyait tout ce que nous disions. Certains des membres de sa famille ont également été arrêtés et emprisonnés, et même condamnés à 7 ans de prison parce qu'ils pratiquent le Falun Gong. Durant sa conversation avec les pratiquants, les incompréhensions qu'elle avait au sujet de Dafa se sont dissipées. La dame nous a laissé son numéro de téléphone et a dit qu'elle nous contacterait plus tard.

Nous demandons à toutes les personnes au bon coeur de se lever avec nous: "S'il vous plaît, arrêtez la persécution! Laissez la beauté de Dafa se répandre chez les gens."


Rappel :

La résidente japonaise, Yoko Kaneko, âgée de 39 ans est originaire de la Chine. Son nom chinois est Luo Rong. Elle est née dans la ville de Jixi dans la province d'Heilongjiang. En 1999, elle s'est mariée à un japonais et vit actuellement à Niigata.

Le 24 mai 2002, alors que Yoko Kaneko distribuait des brochures de clarification de la vérité dans une rue à Beijing, elle a été arrêtée par la police et puis a été emprisonnée dans un camp de travail forcé pendant un an et demi. Pendant sa détention, son mari, les membres de sa famille et les compagnons de pratique du Falun Gong ont travaillé ensemble afin de la secourir. L'Association pour Sauver Yoko Kaneko a été établi à Tokyo et une Liaison Internet des Citoyens a aussi été établi à Osaka afin de collecter des signatures au Japon et par Internet, et mener des conférences de presse. L'Association pour Sauver Yoko Kaneko a organisé plusieurs parcours et marches de collecte de signatures pour un SOS urgent à Niigata où réside Yoko.

Le 29 juillet, 21 membres du Parlement japonais de quatre partis ont mis en place la Coalition Multi-Partis pour Sauver Yoko Kaneko. Jusqu'à novembre 2003, la campagne de sauvetage a collecté plus de 160,000 signatures et a reçu des lettres de soutien de plus de 270 officiels, des membres du Parlement japonais jusqu'aux membres de conseil des villes et villages.

Divers gouvernements, organisations des droits de l'homme, groupes et individus d'un grand nombre de pays à travers le monde ont écrit au gouvernement japonais pour appeler au sauvetage de Yoko. Certains ont directement écrit au gouvernement chinois pour leur recommander de libérer immédiatement les pratiquants innocents de Falun Gong.

A différentes occasions, le gouvernement japonais a exprimé qu'il ferait de son mieux pour sauver Yoko Kaneko. Par exemple, le 18 novembre 2003 alors que la peine de prison de Yoko était terminée, le Ministre des Affaires Etrangères japonais Yoshiko Kawaguchi a dit que le gouvernement traiterait Yoko Kaneko comme si elle était une citoyenne japonaise.

Le 27 novembre 2003, sous l'appel énorme de tous les milieux de la société, Yoko Kaneko est retournée au Japon. Durant les 548 jours et nuits de sa détention policière en Chine, Yoko a enduré d'inhumaines tortures et elle a été à l'article de la mort à au moins quatre reprises. Ses cheveux sont devenus complètement blancs et elle a presque perdu la vue. Avec ses fortes pensées droites, Yoko a finalement traversé toutes ces épreuves.

De retour dans une société libre, Yoko n'a pas oublié ces centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong qui sont toujours illégalement emprisonnés dans les camps de travail en Chine. Elle voyage continuellement dans tout le Japon et utilise sa propre expérience pour parler aux gens de la sauvagerie et de la brutalité de cette persécution. Elle appelle les gens à travailler ensemble pour stopper la persécution.
Les méthodes de torture exposées ne sont qu'une petite partie de ce qu'a enduré Yoko en Chine.

Publié : Samedi, 21. Août 2004