(Minghui.org)
Les rapports sur les expositions anti-torture, dans les pays en dehors de la Chine, m’ont rappelé mes expériences passées dans un camp de travaux forcés. Je voudrais donné un peu plus d’explications : je pense que la plus sérieuse et brutale des tortures dans les camps de travaux forcés est la terreur mentale et pression imposée par les persécuteurs aux pratiquants. La torture mentale entourait les pratiquants à l’intérieur des camps, d’horreur, constamment.
Les gardes, dans les camps de travaux forcés, sont très doués pour créer une atmosphère de terreur. Par exemple, ils battent les pratiquants devant les autres pratiquants pour les forcer à regarder ou à écouter; ils jouent avec leurs matraques électriques dans les couloirs et s’assurent que les pratiquants peuvent entendre clairement les bruits de crépitement. Je me demandais si les bruits terrifiants étaient expliqués dans les expositions d’anti-torture.
C’est plus facile d’endurer de la douleur pour une courte période que pendant une longue période de temps. Plusieurs des tortures font en sorte que la personne souffre continuellement pendant des durées prolongées. Par exemple, forcer quelqu’un à se tenir debout ne semble pas être une torture si brutale, mais si la personne est menottée à une cage et forcée de se tenir debout comme cela, pendant plusieurs nuits et jours, cela devient une forme de torture sévère, que les personnes ordinaires ne pourraient pas supporter.
Il existe toujours quelques différences entre les expositions et la réalité. Les gens qui regardent les expositions ne sont pas de véritables victimes, alors ils ne peuvent pas vraiment ressentir la pression mentale et l’horreur des prisons ou des camps de travaux forcés. Dans la plupart des cas, les blessures sont infligées sur le corps des pratiquants et non à leur visage, c’est donc difficile à voir. Les persécuteurs font mal aux pratiquants à des endroits qui ne sont pas facilement visibles afin de camoufler leurs crimes. Plusieurs gardes, à escient, font exprès pour torturer et endommager les parties privées des pratiquants pour que les pratiquants soient réticents à montrer leurs blessures, comme la preuve des crimes commis contre eux.
Traduit au Canada le : 30 juillet 2004