Persécution des pratiquantes au camp de travaux forcés pour femmes de Shibalihe, ville de Zhengzhou, province de Henan
(Minghui.org)
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Salutations,
Mon nom est Fan Jinping. Le 14 février 2001, le « Bureau 610 » de la ville de Nanyang , province de Henan m’a envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Shibalihe de la ville de Zhengzhou, province de Henan. J’aimerais vous raconter le décès des trois pratiquantes Mme Zhang Yali, Mme Zhang Baoju, et Mme Guan Ge.
J'ai été détenue dans le deuxième groupe avec trois autres en particulier au camp de travaux forcés pour femmes de Shibalihe. Zhang Baoju et Guan Ge ont été transférées du 3e Groupe au 2e Groupe en octobre de 2002, alors que Zhang Yali a été transférée à partir du quatrième groupe en février de 2003. Depuis lors, nous avons été détenues dans le même groupe. À ce moment-là, la persécution dans le camp de travail avait atteint son apogée. La police avait l'habitude des méthodes brutales et inhumaines pour torturer les pratiquants. Le chef du camp de travail, Wu Hongru, a eu des réunions avec d'autres policiers et a décidé de torturer tous les pratiquants fermes jusqu'à ce que nous ayons écrit des lettres de repentir signifiant l’abandon de la pratique du Falun Gong. Autrement, on ne nous permettrait jamais de quitter le camp de travail. Tout à coup, nos peines étaient prolongées indéfiniment.
Le 22 avril, 2003, on a installé un groupe spécial dans le camp de travail pour mettre en application une « réforme » forcée. Ils ont commencé par le troisième groupe, où la plupart des pratiquantes étaient détenues. Les autres groupes avaient relativement peu de pratiquants. Dans le 2e Groupe nous avons appris que personne dans le 3e Groupe n’avait été capable de supporter la torture inhumaine et que tous avaient renoncé. Nous avons pensé alors que la police devait avoir employé des mesures extrêmement cruelles. Nous avons eu des discussions ensemble pour décider comment on pourrait s’opposer à la persécution. Nous avons conclu que nous ne signerions aucun document fourni par la police même sous peine de mort.
Puisque nous ne pouvions nous réunir ensemble sous surveillance, nous cherchions plutôt des opportunités pour discuter la question. Zhang Baoju a dit, « On ne peut tout simplement pas rester à observer nos compagnons pratiquants se faire torturer et être forcés à renoncer à leur foi. Nous devons renoncer à la crainte de la mort et surprendre la perversité. » Nous avons parlé de ce que Maître a dit dans « Éliminer le dernier attachement » « Si un pratiquant dans n'importe quel genre de circonstance peut abandonner la pensée de vie et de mort, la perversité en aura certainement peur »; Nous avons vu des pratiquants dans le troisième groupe se faire torturer chaque jour, torturer à un tel point qu'ils ne ressemblaient plus à des êtres humains. En fin de compte, Zhang Baoju a dit, « Tout ce que nous pouvons faire maintenant c’est de se débarrasser de l'attachement à la vie et à la mort et renoncer à notre corps charnel » (2) elles se tenaient complètement du point de vue de sauvegarder Dafa et elles ont décidé de le faire ainsi (3).
À ce moment-là, Zhang Baoju, Zhang Yali, et Guan Ge ont écrit leur testament et le portaient partout. Zhang Yali a écrit deux copies et en a donné une à la pratiquante Bai E. Il y avait cette déclaration, « Ceci n'est pas suicide. Nous faisons ceci dans des circonstances où le mal persécute frénétiquement les pratiquants. En tant que vrais pratiquants, nous tous savons ce que Maître dit très clairement au sujet de tuer dans le chapitre sept de Zhuan Falun. Afin de s'opposer à la torture des pratiquants, et afin qu'ils puissent être libérés du camp de travail, nous sommes disposées à renoncer à nos jeunes vies (4)
Zhang Baoju nous a dit, « Ceux d’entre vous qui pourrez sortir du camp de travail en vie, veuillez indiquer aux gens que nous ne nous sommes pas suicidées. » Bai E et moi lui avons dit, « Ne vous inquiétez pas, Si nous pouvons sortir vivantes du camp de travail, nous le dirons. » Les trois se sont pendues vers les 20h en cette soirée du 4 juin 2003 dans une pièce qui n’avait pas été utilisée depuis longtemps.(4)
Leur décès a vraiment eu un effet choc sur la perversité. Le soir du 4 juin, elles ont donné leur vie pour la vérité. Le 5 juin, le « Groupe de réforme » a été dissolu. Quelques jours plus tard, le chef du camp de travail, Wu Hongru n’est plus venu au camp de travail. La police du camp n’était plus féroce comme avant. Ils n’ont plus traité les pratiquants avec autant de brutalité.
Note: Le camp de travaux forcés de Shibalihe a annoncé au ‘Evening Post’ de Zhengzhou qu’elles s’étaient suicidées.
Écrit le 25 juin 2004
Notes:
(1) Le “Bureau 6-10” est un service créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong; il dispose d'un pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires
(2) Les 3 pratiquantes sous une persécution féroce du camp de travail pour femmes de Shibalihe ont choisi d’étonner par le choc la perversité en démontrant leur refus de renoncer à leur foi et préférant s’enlever la vie pour protéger les autres pratiquants. Elles étaient toutes gentilles et altruistes. Tout le monde devrait condamner cette persécution brutale du régime de Jiang Zemin. En tant que pratiquantes, cependant, ces 3 pratiquantes n’ont pas respecté les principes de pratiquants sur la question de la vie et de la mort. Elles n’ont pas compris le principe « d’abandonner la pensée de vie et de mort » avec rationalité. C’est dommage pour elles d’avoir abandonner leur vie comme cela.
Le Falun Dafa est une pratique de cultivation du corps et de l’esprit. On cultive la conscience principale. La pratique ne peut être faite sans le corps de chair. Comment pouvons-nous penser abandonner notre corps de chair à notre guise ? De plus, abandonner l’attachement à la vie et à la mort ne veut pas dire se tuer (abandonner volontairement son corps) Plutôt on doit s’éveiller à la vraie nature de la vie et de la mort. Cela implique ne pas s’attacher à la vie humaine et de se désintéresser de la mort, au contraire des gens ordinaires. De cette façon l’on peut se cultiver dans le monde des humains avec de moins en moins d’attachements. De la perspective de hauts niveaux, la voie que Maître arrange pour les pratiquants pour atteindre la plénitude parfaite implique la cultivation du corps charnel. Abandonner le corps de chair avant d’avoir atteint la plénitude parfaite n’est pas suivre la voie arrangée par Maître. Au contraire, cela est de se faire complice des forces anciennes et de leur intention d’endommager Dafa.
(3) (3) Le prétendu « sauvegarder avec sa propre vie » est une pensée erronée tenue par des pratiquants, qui est générée par leurs notions humaines. « Sauvegarder avec sa propre vie » est le principe de combat du Parti Communiste. Dans la pratique de Falun Dafa il n’y aucune connotation de la sorte. Par exemple, le but de pratiquer Dafa est de commencer au niveau des gens ordinaires et de s’élever au niveau d’une bonne personne. Finalement, aller au-delà du royaume humain pour cultiver l’état de Bouddha et la divinité. Comment les dieux pourraient-ils combattre contre les mauvaises personnes dans le monde des humains par des mesures humaines et des notions humaines ? En outre, la persécution des pratiquants du Falun Gong n'est pas une persécution de personnes ordinaires effectuée par des personnes ordinaires, ni une lutte parmi les gens ordinaires. C'est une persécution imposée aux pratiquants dans le monde humain par les mauvaises personnes qui sont employées et manœuvrées par les forces anciennes dans le cosmos. Les pratiquants sont à des niveaux plus élevés. Par conséquent, pendant qu’ils luttent contre la persécution, il y a des principes plus élevés à suivre. Ce n’est que lorsque nous nous séparons complètement de la mentalité de personnes ordinaires luttant avec des personnes ordinaires dans le monde humain que nous pouvons éliminer le mal et dissoudre la persécution..
(4) Les principes de Falun Dafa interdisent de tuer, y compris le suicide. Il est clairement énoncé dans les principes que tuer peut créer un énorme karma (ce qui est à l’opposé de la direction de la cultivation-pratique), et que l'âme de l’individu sera en état déplorable après avoir commis le suicide. Renoncer au corps de chair délibérément c’est commettre un suicide. Dès qu'on prend une telle mesure, on a brisé la loi de ne pas tuer. Sur des sujets comme ceci, aucun pratiquant ne devrait avoir la même mentalité que les gens ordinaires.. Si on se considère comme pratiquant, on devrait, en toutes les circonstances, garder un esprit calme, raisonnable, et clair envers la cultivation et accorder une grande valeur à sa vie.
TRADUIT AU CANADA : 7/23/2004