(Minghui.org)
Le 16 septembre 2003 vers 22 h30 heures, la police est entrée par effraction chez moi sans mandat de perquisition, m’a menotté les mains derrière le dos et a poussé mon ami pratiquant dans un coin. Nous avons été retenus, alors que d'autres fouillaient ma maison et confisquaient nos biens. Plus de dix policiers ont participé à cette arrestation et à cette saisie illégale. Les officiers sont Sun Zhuang du « Bureau 610 » * (1) de la ville de Jilin, plusieurs policiers de l'unité de sécurité nationale de ville de Jilin, Guo Qiang du commissariat de police de Yunheli du corps policier du secteur du district de Changyi, et Liu Guoping du corps policier du secteur du district de Changyi. Ils ont également volé plus de 1.000 yuans comptant, un téléphone cellulaire, deux pagettes et une souris optique Ils ont également pris des livres de Dafa, de la documentation de clarification de la vérité et les disquettes d'ordinateur portatif à graver, incluant les photographies du Maître, et toute autre chose de valeur. Ils ont fait un désordre énorme partout. Les policiers alors nous a traînés de force à la voiture de police et nous a emmenés au commissariat de police de Yunheli de la section de police du district de Changyi de la ville de Jilin.
Au commissariat de police, ils nous ont interrogés pour déterminer nos noms et la source des documents de Dafa et des disques portatifs. Le surveillant en chef Wang Jiali a nié sa responsabilité dans ce qui arrivait, disant qu'il ne faisait qu’obéir les ordres d'un supérieur et qu'ils n'avaient aucun choix. Ils ont aussi diffamé Dafa et le Maître.
Le surveillant en chef, Wang Jiali, a déchiré les livres de Dafa et les photos du Maître devant moi. Je leur ai dit franchement qu'ils seraient jugés responsables de ce qu'ils faisaient. Ils ont alors commencé à me battre, et j'ai fait une grève de faim pour protester. Le surveillant en chef Wang Jiali m'a battu impitoyablement au visage et à la tête. Je lui ai dit sévèrement : « Arrêtez ! Vous violez délibérément la loi. Vous serez tenus totalement responsable pour de ce que vous êtes en train de faire! » Wang Jiali a fixé mon front en disant : «Si vous ne me dites pas la source de la documentation et des disques portatifs, je vous enverrai en prison. ».J'ai répondu : « Vous ne pouvez pas envoyer de bonnes personnes comme nous en prison. Je n’irai même pas un seul jour en prison. » Au lieu de cela, ce sont des gens comme vous qui finirez en prison. » Le policier Guo Qiang a également commencé à me battre. Quand j'ai crié : « La police bat de bonnes personnes » plusieurs policiers se sont précipités pour l'aider. Deux d'entre eux ont piétiné mes jambes et ont donné des coups de pied sur mes genoux et sur mes chevilles jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger. Les deux autres policiers ont tiré mes menottes (j'étais menotté les mains derrière le dos) aussi haut que possible, alors qu'un autre policier me tenait la tête. Je ne pouvais pas me déplacer du tout, et mon corps semblait vouloir se diviser en deux. J'ai senti la douleur profondément dans mes joints et mes ligaments. Ils se sont arrêtés quand ils ont vu que j'étais silencieux. C’était si douloureux que mon corps entier tremblait. Je me suis étendu sur le plancher et je ne pouvais pas me déplacer du tout. Wang Jiali, Guo Qiang, Liu Guoping et les autres policiers m'ont interrogé encore, exigeant la source des matériaux et des disques portatifs. J'étais très déterminé et je les ai averti : « Je me souviendrai de vous. Vous devez être jugé responsables de ce que vous avez fait ici aujourd’hui. Sous les ordres de Wang Jiali ils m’ont encore torturé comme ils avaient fait auparavant. Wang Jiali s’est aussi agrippé à moi et a serré toutes mes côtes. J’ai presque perdu connaissance à cause de la douleur.
Exposition de torture
(Note: Cette torture de « Remuer la grande porte » Ne laisse aucun signe visible de la torture. Cependant, cela mène à des os cassés et des ligaments déchirés causant ainsi des blessures débilitantes permanentes.)
Le matin suivant, le surveillant en chef Wang Jiali a continué de me maltraiter. Je lui ai dit : « Je veux voir votre directeur et vous poursuivre pour avoir délibérément enfreint la loi, m’avoir battu et m’avoir blessé. Je me suis dirigé vers ceux qui me battaient et j’ai dit qu’ils seraient tous inclus. Ils étaient sans voix et ils sont partis l'un après l'autre. J'ai insisté pour aller à l'hôpital faire examiner mes blessures. Le surveillant en chef Wang Jiali a dû accepter de m'envoyer à l'hôpital pour un examen. À ce moment-là, je ne pouvais pas me déplacer du tout. Trois policiers nous ont traînés dehors jusqu’au véhicule. Dehors, je me suis rendu compte qu’il y avait plusieurs personnes près de nous alors je leur ai dit, « Je suis un pratiquant de Falun Gong. J'ai été illégalement emmené ici juste parce que je veux être une bonne personne et j’ai été battu et blessé sévèrement. Regardez !» Les policiers m'ont alors précipité dans un véhicule et m'ont emmené à l'hôpital de ville de Jilin, qui avait été assigné à l'usage de la police de ville de Jilin. Lorsque nous sommes arrivés mon coeur battait très fort et j’avais de la difficulté à respirer. Les policiers ont dû obtenir une civière pour me porter dans la salle d’urgence. Immédiatement, le docteur m’a mis une intraveineuse et m’a donné de l'oxygène. Je suis resté perspicace, mais mon corps entier était dans une douleur extrême. Le docteur a demandé qu’on avertisse ma famille et qu’elle ait la permission de me rendre visite. Wang Jiali a demandé au docteur si j’allais mourir ou pas. Wang a indiqué que tant et aussi longtemps que je ne mourrais pas, ma famille n’aurait pas besoin de me voir. Quand ils ont vu que ma vie était en danger, la police a employé l'argent qu'elle m’avait volé pour payer l'hospitalisation. Pendant les jours qui ont suivi, j'ai commencé une grève de faim. Puisque je ne pouvais pas me déplacer du tout, j'ai dû me soulager au lit. La douleur était intolérable. Le policier de garde Guo Qiang m'a maudit et a dit : « Si tu meurs tout de suite, cela nous éviterait bien des maux de tête. Nous pourrions simplement dire que vous vous êtes suicidés. » J'ai dit : « Si vous ne cessez pas ce méfait immédiatement, vous pouvez vous trouver dans une état pire que celui d’aller en prison à l’avenir. » Quo a eu peur que leur persécution contre moi puisse être découverte dans le futur et d’être jugé responsable. « Le chef qui vous a battu c’est Wang Jiali et l'autre c’est Liu Guoping. » Je lui ai répondu : « Je m’en souviendrai. Toute personne qui a fait de mauvaises choses contre Dafa et ses pratiquants ne pourra pas échapper à la justice. » Trois jours plus tard, j’ai été capable de sortir de l'hôpital avec des pensées droites. Après être retourné à la maison, mes blessures aux jambes et au bas du dos se sont aggravées et j'ai dû rester au lit. Je n’ai pu vaquer à mes activités normales pendant six mois.
M. Liu Hongwei a intenté une poursuite pour la torture causée par les policiers devant le Comité permanent de Congrès du peuple provincial de Jilin et au Bureau du procureur pour le peuple de la province de Jilin
Je suis Liu Hongwei, un entrepeneur à mon compte, âgé de 38 ans ayant des études collégiales. Je demeure dans la section de Zhihe du district de Chuanying , Unité # 1 Bâtiment # 2, au 5e étage, ville de Jilin de la province de Jilin.
En 2004 le système judiciaire a commencé à discipliner et à rectifier les violations à l’interne. Ils ont également commencé une investigation d’un an intitulée : « Enquête sérieuse d’Abus des Fonctionnaires Gouvernementaux et les Cas Criminels de Violation des Droits Fondamentaux de l’homme » Ceci pour renforcer le pouvoir de l’autorité de la loi et pour protéger les droits humains des citoyens. En tant que citoyen de ce pays, j’ai l’obligation aussi bien que le droit de vous dire les actes criminels perpétrés par le commissariat de police de Yunheli du Département de police de Changyi de la ville de Jilin. Je vous fournis les faits pour prouver que le commissariat de police m’a torturé pour m’extorquer une confession. Ils ont aussi saisi mes biens personnels. J’espère que le Procureur Suprême du Peuple fera enquête dans ce dossier et fournira une solution juste et raisonnable.
La plainte se lit comme suit:
Le 16 septembre 2003, vers 22 h30 heures, plus de dix policiers ont fouillé illégalement ma maison, ont confisqué ma propriété personnelle et m’ont arrêté. Ces personnes sont : Sun Zhuang du « Bureau 610 »* de la ville de Jilin, plusieurs policiers de l’Unité nationale de sécurité de la ville de Jilin, Guo Qiang du commissariat de police Yunheli du Département de police du district de Changyi et Liu Guoping du Département de police du district de Changyi. La plainte se poursuit en décrivant la brutalité et le pillage tels que décrits ci-haut.
De plus, il est mentionné:
Par les présentes, je fais la requête suivante :
1. Le retour de mes biens personnels et compensation pour mes souffrances physiques et émotionnelles
2. Que vous teniez ces personnes responsables (Wang Jiali, Guo Qiang, et Liu Guo Ping, etc) pour leurs crimes et responsabilités selon la loi
3. Une copie de ce document a été envoyée au département de police de province de Jilin, au Procureur du peuple de la ville de Jilin, au Comité permanent du Congrès du peuple de la ville de Jilin, au département de police de la ville de Jilin, et au gouvernement de la ville de Jilin. Plaignant :
Demandeur : Liu Hongwei
Le 22 août 2004
*(1)« Bureau610 »[http://fr.minghui.org/news/0307/24/E38196_2003717_fr.htm] - un service créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong; il dispose d'un pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires