(Minghui.org) Zhao Zhizhen, fondateur du site Internet de l'Association Anti-Culte
en Chine (CACA) et ancien directeur de la Chaîne de Télévision
de Wuhan, met en avant pour sa défense la liberté de
la presse en Chine, face aux accusations de complicité, de contribution,
de conspiration et d'incitation dans la campagne de torture et
de génocide contre les pratiquants de Falun Gong en Chine. Ceci est un outrage aux chaînes de TV américaines. Dans les programmes "60 Minutes", "20/20" ou "NOVA", les gens sont libres de critiquer sévèrement le Président américain et les politiques du gouvernement. Est-ce qu'il y a de tels programmes en Chine? Est-ce que les pratiquants de Falun Gong peuvent avoir leur propre chaîne de TV? Jouissent-ils d'"une grande liberté" pour faire des programmes TV afin de clarifier les faits et exposer la persécution perverse? Toutes les informations des médias en Chine sont sous le contrôle du département de la propagande du Parti Communiste Chinois (PCC), et tout média qui ose parler de la vérité subit inévitablement le châtiment et la persécution. Bien sûr, quand un média porte-parole fait un programme dans la lignée des intérêts du PCC, il a effectivement "une grande liberté", cependant cette liberté n'est rien de plus que le privilège d'une seule voix gagnée aux dépens d'autres calomnieuses. L'avocate des plaignants, le D. Terri Marsh a dit, "Les accusations 'd'incitation' à la torture, au génocide, et/ou à la violence ont été utilisées par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, la Cour Internationale du Rwanda et de la Yougoslavie afin de tenir les membres de la presse, et spécialement les journalistes, responsables de discours faisant la promotion de l'usage de la torture et du génocide comme un moyen de punir et/ou éradiquer un groupe ciblé. Les cours de justice américaines ont également utilisé les mêmes genres d'accusations pour juger les accusés coupables d'incitation lorsque l'incitation est directe et imminente." Zhao Zhizhen a utilisé la seule excuse qu'il pouvait trouver à sa défense. Il s'est décrit lui-même comme un journaliste qui jouit de la protection de la liberté de la presse en Chine, et il a aussi déclaré que sa description des pratiquants de Falun Gong (décrits comme des criminels en série, des meurtriers et des assassins qui doivent être "Réformés" – mais en Chine, "reformer" signifie être arrêté, être interrogé sous la torture avec la possibilité d'être tué) est objective et d'intérêt médiatique. Le D. Terri Marsh a dit, "Le fait qu'il n'y ait pas de liberté de la presse en Chine et que le site Internet du CACA fondé par Zhao Zhizhen ne présente pas les points de vue véritables et différents des chinois concernant la pratique du Falun Gong, sont les faits qui seront présentés par les plaignants au procès, faits qui ébranlent clairement la défense de M. Zhao." Dans les pays occidentaux civilisés, les gens généralement
jouissent de la liberté de croyance. De nombreux politiciens
aux Etats-Unis, y compris le Président, sont Chrétiens.
Des scientifiques éminents tels que Newton et Maxwell étaient
aussi de pieux chrétiens. Le soi-disant site Internet anti-culte
fondé par Zhao Zhizhen n'est rien de plus qu'un outil
pour calomnier, utilisé sous l'instigation du PCC contre
les personnes dont les croyances sont perçues comme une menace.
Quand Zhao Zhizhen a mis en place ce site Internet, les pratiquants
de Falun Gong avaient déjà été complètement
privés de la liberté de parole et ne pouvaient pas mettre
en place leur propre site Internet afin de réfuter les nombreuses
histoires calomnieuses et les accusations diffamatoires, ainsi que
les faits de la persécution qu'ils enduraient. L'avocate des plaignants, le D. Marsh, et le Directeur Exécutif de l'Organisation Mondiale pour Enquêter sur les Droits de l'Homme des Etats-Unis pensent que les preuves soutiennent les accusations d'incitation et que l'accusé sera jugé coupable. L'avocat de l'accusé a déclaré au nom de son client que le discours n'est pas relié à la torture et au génocide et que c'est un procès en "diffamation". Un quatrième avocat, Peter Spiro, a souligné que l'affaire, bien que différente du cas de la presse au Rwanda, a un précédent à la fois dans les faits et dans la loi. Le 3 janvier 2005
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