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CIEFG : Une action en justice contre le directeur de la télévision chinoise cible l’utilisation des médias pour assister et encourager à la torture et au génocide

21 janvier 2005

L’avocat de la défense revendique la " liberté de la presse " en dépit de programmes des médias ordonnés par les dirigeants communiste dans le cadre de leur campagne d’éradication du Falun Gong

Déclaration de presse – le 17 janvier 2004 Centre d’Information Européen du Falun Gong

LONDRES [CIEFG] – Dans le récent dépôt d’une poursuite judiciaire contre Zhao Zhizhen – directeur d’une chaîne de télévision chinoise – le prévenu déclare que les lois des Etats-Unis sur la liberté d’expression devraient le protéger. La défense de Zhao, toutefois, n’est pas soutenue par les faits et détourne l’attention de la question centrale de l’affaire – la torture et le génocide.

Intenté l’été dernier dans le Connecticut, le procès accusait Zhao d’assister et d’encourager, de co-perpétrer et d’inciter à la torture et au génocide par une campagne de presse contre ceux qui pratiquent le Falun Gong (News)

Selon le New York Times, dans un dépôt du 30 décembre 2004 auprès de la Cour de District Fédérale à New Haven, le prévenu prétend être un « journaliste objectif et indépendant » ayant [en Chine] une gigantesque autonomie tout comme les journalistes occidentaux. »

Cette déclaration n’est pas vraie

Les dirigeants communistes usurpent la plupart des institutions dans la société chinoise

Virtuellement chaque institution de la société chinoise des temps modernes, des organisations de médias au système de l’éducation et même au domaine médical, ont été – particulièrement en ce qui concerne les questions « importantes » pour les dirigeants communistes chinois –usurpées par le Parti communiste chinois, qui les a transformées en organes d’état puis les a utilisées pour mener à bien des initiatives ordonnées par les dirigeants communistes.

La persécution du Falun Gong en Chine en est un exemple majeur.

Lorsque Jiang Zemin, le plus haut dirigeant en 1999, a ordonné la persécution du Falun Gong, l’ordre a été émis en une directive en trois parties : 1) Détruire leurs réputations, 2) Les ruiner financièrement, et 3) Les détruire physiquement.

En réponse, virtuellement chaque institution dans la société a été mobilisée pour exécuter la directive. Les médias qui sont entièrement gérés par l’Etat, on diffusé des programmes, dans certains cas 24h sur 24, salissant le Falun Gong. En un seul mois, par exemple, le People’s Daily a publié 347 articles attaquant le Falun Gong, dont beaucoup n’étaient pas simplement des « opinions » anti-Falun Gong mais des histoires montées de toutes pièces, faisant jouer aux pratiquants de Falun Gong, le rôle de meurtriers et de « rats » de la société, méritant un châtiment sous forme d’arrestations, d’interrogatoires, de tortures et si nécessaires de meurtres extra-judiciaires.

Les médias en Chine, jouent par conséquent un rôle tout à fait spécifique dans la campagne globale d’ « éradiquez le Falun Gong. » Le but est d’incliner l’opinion publique contre la pratique de façon à galvaniser de simples citoyens et leur faire aider les forces de sécurité dans les arrestations illégales, les détentions, les interrogatoires et la torture de personnes qui refusent de renoncer à leur foi spirituelle.

La Gestapo du Parti communiste chinois pour le Falun Gong

En juin 1999, Jiang a établi le Bureau 610, une agence extra-judiciaire de type Gestapo chargée de planifier et d’appliquer l’”éradication” du Falun Gong en Chine. A ce jour, parmi les plus de 38 000 cas de torture documentés ou de sévères mauvais traitements et les plus 1200 morts connues par la torture et les mauvais traitements, une majorité se sont produits aux mains des fonctionnaires du Bureau 610 ou de ceux travaillant sous leur direction dans toute la Chine.

Le Bureau 610 a été organisé dès le début, pour travailler en tandem avec le Département de la propagande. Liu Yunshan, le directeur du Département de la propagande était appointé pour diriger le Bureau 610, et Li Dongsheng, le directeur adjoint de la Télévision Centrale Chinoise était le directeur adjoint appointé du Bureau 610.

Ainsi, les fonctionnaires charges de disséminer la propagande anti-Falun Gong travaillaient côte à côte dans le même département que ceux dirigeant les centres de lavage de cerveau, la torture et les meurtres extra judiciaires des pratiquants de Falun Gong.

Les rôles en collaboration d’un côté de la campagne de propagande et de l’autres les arrestations illégales, les détentions et la torture étaient bien reflétés dans les « ordres de Beijing d’établir un corps expéditionnaire anti-secte » afin d’intensifier la répression déjà extrême du Falun Gong, » sous les auspices de deux corps expéditionnaires pour contrôler … la répression globale à l’échelle nationale, le Bureau de la propagande et le Bureau de contrôle du Falun Gong. » (Le Globe & Mail de Hong Kong, le 16 février 2001)

Particulièrement significative, comme noté dans la plainte intentée contre M. Zhao, est la période entre novembre 2000 et le début avril 2001, lorsque, comme l’a rapporté le Washington Post dans un article intitulé « La torture brise le Falun Gong » une campagne de propagande plus intensive a été instituée en conjonction avec l’usage plus répandu du lavage de cerveau obligatoire, par la torture et la brutalité policière, pour punir et intimider les pratiquants de Falun Gong refusant de renoncer à leurs croyances.

L’article du Post citait un conseiller du gouvernement chinois disant, “La violence seule ne marche pas. La simple « étude » [obligatoire] ne marche pas non plus. Et rien de tout cela ne marcherait si la propagande n’avait pas commencé par changer la façon de penser du grand public. Les trois sont nécessaires. C’est ce dont ils se sont [les fonctionnaires chinois] rendus compte. »

De plus, le discours posté sur le site web de la CACA (créé et tenu par le prévenu), comme c’est le cas des medias à travers toute la Chine, ne permet pas une réflexion rationnelle et une discussion ouverte à propos de la pratique du Falun Gong. Le site est rempli d’impératifs comme « nous devrions traiter le Falun Gong comme des terroristes pour en faire des parias [ c’est à dire que tout le monde voudra les abattre]. « Les cibles principales des terroristes et des sectes sont les gens ordinaires. Tirez leur dessus une fois confirmé. » « Nous devrions attaquer le Falun Gong à la manière des attaques terroristes aux Etats-Unis. Eradiquez systématiquement la tumeur maligne de l’humanité. »

Torture et Génocide, et non Diffamation et Calomnie

Le média que Zhao supervisait en Chine ne représentait pas la voix d’un individu ou d’une institution, mais il était plutôt un organe du Parti communiste chinois utilisé pour exécuter la campagne nationale d’ « éradiquer le Falun Gong. » Donc, essentiellement, le procès contre Zhao n’est pas pour l’accuser de diffamation ou de calomnie, ou de mettre en question le droit d’un individu ou d’une institution à la liberté d’expression, mais plutôt, de traduire en justice ceux qui aident consciemment et de leur plein grés et encouragent la torture systématique et le meurtre des pratiquants de Falun Gong.

Nous sommes confiants que la Cour des E-U fera distinctement la différence et maintiendra la justice dans cette affaire importante.


Publié : Mercredi, 19. janvier 2005